Tel un Stakhanoviste, voilà que je me penche sur 5 opus histoire d’écrémer un peu les nombreuses sorties dans le genre Hard FM ou AOR.
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Premier groupe à passer c’est Miss Behaviour et leur 4ème essai baptisé Ghost Play. J’avais bien aimé les deux précédents Last Woman Standing en 2011 et Double Agent en 2014. Ce que j’avais lu sur la dernière galette me faisait penser que nos Suédois étaient encore passés à un niveau supérieur. Alors je dois dire que je suis un peu embêté car l’album en lui meme est plutôt bon mais en fait il ne me convient pas. Le ton s’est nettement durci par rapport aux deux précédents et le groupe se complet un peu trop sur les tapis de grattes un brin bourrine et sombre, tout ce que je n’aime pas. Alors certes c’est souvent contrebalancé par des refrains plus mélodiques mais je n’y trouve pas mon compte. Pour ceux par contre qui souhaitent quelque chose de non formaté et assez travaillé dans le sens ou le groupe se permet des digressions assez prog, alors là ils peuvent y aller. Je préférais personnellement la plus grande naïveté des deux précédents avec ce côté plus abordable. De plus, j’ai toujours un peu de mal avec la voix du vocaliste Sébastian Roos. Un album qui ravira pas mal de monde, sauf moi…
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L’opus suivant aurait dû bénéficier d’une chronique un peu plus longue mais après un début de cd fracassant, j’avoue avoir été un peu déçu sur la durée. Le groupe se nomme Jaded Past et l’album Believe. Le leader c’est l’Américains chanteur et guitariste George Becker qui fait partie depuis un bail du paysage underground de la côte Est. Il s’est entouré des frangins La Flamme dont 1 à bossé avec Bang Tango et du bassiste du Eric Martin Band, Jason Cornwell. Un premier essai éponyme était déjà sorti en 2012 et donc voilà que débarque ce Believe qui fait une entame absolument imparable avec des titres comme Tattered ou Don’t Judge. C’est plus rock que hard, ça flirte avec le blues et ça me rappelle par moment le Heartbreak Station de Cinderella. Et puis j’avoue que le soufflé retombe un peu par la suite car les compos ont tendance à être toutes construites pareilles et que l’inspiration semble être un peu en berne. Par contre c’est du sérieux au niveau musical et Becker a une voix assez originale même si celle-ci ne fera pas partie de mon panthéon vocal !!! Y’a du potentiel mais à confirmer sur tout un album.
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Breathless est le 5ème album du groupe Anglais Dante Fox. Je sais que certains compte Lost Man’s Ground de 2012 comme un EP mais pas moi !!! Il y a quand même 8 titres sur cette galette !!! Bref, Sue Willets la superbe chanteuse de ce très bon combo revient avec Tim Manford pour un album qui s’insère bien dans la discographie des Anglais même si c’est loin d’être leur meilleure fournée. En effet, après des débuts tonitruants avec des titres comme Young Hearts ou All Eyes In You, le soufflé a tendance à retomber un peu même si ça reste hautement écoutable. Les ballades sont très belles, Willets chante toujours aussi bien mais il me manque quelque chose pour allumer définitivement l’étincelle. Un album moyen pour un combo qui par le passé a prouvé qu’il savait mieux faire !!!
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Le groupe dont je vais parler se nomme Cornerstone et ceux-ci se sont les Autrichiens et non pas les Danois qui portent le même nom et qui font plus dans le hard FM que dans le rock FM. J’avais découvert ce groupe en 2011 avec Somewhere In America leur précèdent essai. J’avais trouvé cela pas mal mais sans plus. Une bonne chanteuse pour une musique qui naviguait entre AOR, rock, pop mais qui manquait de flamme et d’une production béton. Réflexions sort cette année et je dois dire qu’il est bien meilleur que le précèdent. Alors certes, on n’est pas non plus dans l’extase absolue mais on passe un bon moment avec des compos assez soft dans l’ensemble ou la voix de Alina Peter nous transporte comme sur Last Night et son sublime saxo. Dommage d’ailleurs que cet instrument ne soit utilisé que sur ce morceau. Franchement, ce Réflexions, sans rien révolutionner, s’écoute quand même avec plaisir même si on sent quand même un manque de moyen flagrant dans la prod que je trouve un peu chiche.
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Dernier groupe évoqué ici, c’est Outlasted et leur premier opus Into The Night. Ce sont des Norvégiens, l’album est sorti avant l’été mais il est loin d’avoir déclenché les hourras du petit monde du hard mélodique. Pourtant, c’est certainement le meilleur essai de cette chronique même si là aussi on n’est pas dans la totale révolution. Le groupe nous propose un AOR assez soft dans l’ensemble ou domine les claviers. La voix du jeune chanteur Glenn Wikran sied d’ailleurs bien à la musique proposée. Pas de vocalise trop dans les aigus, jute quelqu’un qui assure bien aidé en cela par des parties de chœurs très travaillées comme sur Ghost Of Love. Si comme beaucoup vous êtes passé à côté de ce premier album de ces jeunes Danois, je vous conseille d’y jeter une oreille. Ils évitent en plus le formatage style Frontiers pour proposer un AOR, certes classique, mais qui ne correspond pas vraiment au standard actuel. |
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