Un nouvel album de Richard Marx est toujours un évènement.
Cet auteur/compositeur/ interprète m’a dans le passé complètement subjugué à travers ses chansons. Je citerais en particulier Hazard dont la mélodie rotative est absolument majestueuse ainsi que Ready To Fly ou Right Here Waiting For You pour les ballades émotionnelles et bien d’autres encore. Mais parlons plutôt du présent.
Quand j’ai écouté le 1er titre Whatever We Started, j’ai cru qu’à l’usine de pressage il m’avait refilé le nouveau James BLUNT, le chanteur préféré des agriculteurs et autres ménagères de M6. Après vérification, c’est bien le nouveau Richard MARX. Suddenly que je connaissais déjà (3 titres de ce disque figurent sur l’album Sundown paru en 2008) pourrait passer pour une chanson d’Enrique IGLESIAS. C’est pour vous dire le choc que j’ai pu ressentir au début de cette galette. Comme dirait la pub de SFR « et ce n’est pas fini », le bonhomme persiste et signe avec un Inside et son synthé au son horrible. Entre les batteries synthétiques et les claviers pompeux et pompants, j’ai eu du mal à continuer l’écoute de ce disque qui s’apparente à une douce torture. Sur cet opus tout est sirupeux comme un pot de sirop d’érable. Heureusement que Richard chante toujours aussi bien et que la 6ème plage Turn Off The Night est une de ces ballades merveilleuses dont il a le secret. Entre le piano et les instruments à vent, j’avoue je suis sous le charme. Malheureusement juste derrière il faut se taper le déjà connu Have A Little Faith et ses tchac poums tchac irritants au possible. Like The World Is Ending remonte un peu le niveau entre autre grâce à la guitare lumineuse de Michael LANDAU et le chant de MARX. Je passerais sous silence l’abominable Getaway et ses sonorités pseudos hispanisantes qui semblent sorties tout droit des sessions du dernier SHAKIRA. La ballade Eyes On Me a fini de m’achever avec sa mélodie funeste.
J'ai eu beau l'écouter, le ré-écouter, le disséquer, je n'ai à aucun moment retrouver le grand Richard qui était capable de pondre des chansons du calibre de celles que j’ai citées ci-dessus. Dans le genre Pop, je préfère à ce disque le dernier album de Morten HARKET. L'album est bien sûr magnifiquement interprété et formidablement produit et plaira sûrement à une certaine frange d’auditeurs.
Pour ma part, j’attends plus d’un tel artiste. Si je devais résumer cet album, je dirais que MARX est en train de se « Michael BOLTONISER » de plus en plus. A une époque, cela aurait été un compliment. Au regard des derniers productions de BOLTON, à ce jour ce n'en n’est plus un.
Label : | Kobalt Label |
Sortie : | 2014 |
Production : | Richard Marx |
Discographie : |
Richard Marx (1987) |
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