La réédition par le label Rock Candy de cet Orion The Hunter de 1984 me permet aujourd’hui de faire cette chronique.
Ce projet n’a qu’un seul album à son actif et a été fondé par Barry Goudreau qui venait de quitter Boston. Il embaucha un vocaliste Fran Cosmo qu’on retrouvera d’ailleurs plus tard avec Boston mais aussi le batteur Michael de Rosier qui officia entre autre dans Heart à la grosse période FM. J’ai parcouru beaucoup de forum et je dois dire que les avis sont unanimes, cet album est un classique de l’AOR. Pourquoi donc, je ne partage pas cet avis ??? Par esprit de contradiction sans doute mais la vérité est ailleurs. Certains osent même dire que cet Orion est supérieur à certains albums de Boston !!! Là je dis stop immédiatement tellement il y a 100 niveaux d’écarts. Premièrement Orion ne ressemble pas vraiment à Boston à part sur les meilleurs titres que sont So You Ran, sur le refrain essentiellement et Joanne. On retrouve aussi le cote assez rock du premier de la bande à Tom Scholz sur I Call It Love mais pour le reste on est loin du compte. On est par contre en plein AOR des années début 80 avec un son de synthé très daté et qui sonne pour le moins vieillot un peu comme dans Spys. Le groupe découvre même la batterie électronique et on a droit à des « tou, tou » sur certains morceaux comme All Those Years. Le reste est franchement moyen, on frôle même le ridicule avec des rythmes des Caraïbes sur Too Much In Love. Les refrains sont moyens, la voix de Cosmo n’égale en rien celle du magnifique Brad Delp, bref ce n’est pas terrible.
Comme cet album est considéré comme un essentiel, je l’ai bien entendu dans ma discothèque mais je n’ai jamais accroché plus que cela. La réédition m’a permis de le ressortir et de conforter mon premier jugement. Si cet Orion est un Must de la FM alors il y en a par milliers. De plus, à la différence d’autres albums de l’époque ce dernier a franchement mal vieillit et par rapport à Boston le Don’t Look Back qui date de 1979 sonne plus actuel que cet Orion, c’est dire.
Barry Goudreau qui s’était déjà essayé en solo en 1980 de façon pas géniale, n’a donc pas réussi son pari de sortir des projets de la trempe de Boston qui demeure pour moi inégalable et inégalé.
Comme cet album est considéré comme un essentiel, je l’ai bien entendu dans ma discothèque mais je n’ai jamais accroché plus que cela. La réédition m’a permis de le ressortir et de conforter mon premier jugement. Si cet Orion est un Must de la FM alors il y en a par milliers. De plus, à la différence d’autres albums de l’époque ce dernier a franchement mal vieillit et par rapport à Boston le Don’t Look Back qui date de 1979 sonne plus actuel que cet Orion, c’est dire.
Barry Goudreau qui s’était déjà essayé en solo en 1980 de façon pas géniale, n’a donc pas réussi son pari de sortir des projets de la trempe de Boston qui demeure pour moi inégalable et inégalé.
Label : | Sony Music |
Sortie : | 1984 |
Production : | Barry Goudreau |
Discographie : |
ORION THE HUNTER (1984) |
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