⚡ AC/DC ⚡ - Paris - Hippodrome Longchamp - 13/08/2024 - Deux live reports, à la hauteur de cet évènement, par Marin Rockmachine et par Patrice Du Houblon
Live report de Marin Rockmachine.
Après plusieurs années d’attente on n'y croyait plus. Cette tournée était prévue à la suite de la sortie de l’album « Power Up ». Les effets du COVID en ont décidé autrement. Les bruits ont commencé à enfler en 2023, car 2024 était l’année de leurs 50 ans d’existence. Quoi de plus beau et de rock’n roll que de revenir sur scène et saluer (une dernière fois ?) ses fans !
Comme vous savez c’est Chris Chaney à la basse et Matt Laug à la batterie qui sont venus compléter le groupe. Je passerai l’épisode de l’organisation qui a été plus que défaillante voir honteuse !!
80 000 personnes avaient rendez-vous avec les Australiens. 80 000 personnes prêtes pour la grand-messe du rock, 80 000 personnes prêtes à succomber aux riffs et rythmes endiablés du groupe ! Je précise, j’étais en carré or et à 20m de la scène. Après une 1ere partie que je dirai sympathique avec le band The Pretty Reckless, les 3 coups ont été donné à 20h15. A ce moment la température de l’air avoisinait autour les 30 °, autant dire qu’il faisait très chaud.
Les premiers rugissements de la bande vidéo, qui a fait office d’intro, montrant un véhicule en route vers l’hippodrome se sont fait entendre et ont percés les hurlements du public. De couleur rouge prédominante, ce film à lancé parfaitement le set des artistes. Comme un éclair dans le ciel, les cinq membres sont apparus brutalement et ont entamé le premiert titre If you want blood (si tu veux du sang…). Ce morceau, sanguinaire, à renversé la foule. Dans la fosse c’est du délire, impossible de rester immobile. Les vagues humaines successives offrent un tsunami humain d’une rare violence. A l’image de ce premier morceau, l’ambiance était indescriptible ! Le son était vraiment bon et justement dosé. Angus, du haut de ses 69 ans, était déjà branché sur 10000 watts ! Une vraie pile électrique nucléarisée pour l’occasion. On était venu pour avoir du sang et bien il a commencé à couler dès les 1ers riffs. Brian, avec sa voix rocailleuse, était tout sourire, heureux d’être là. Les 3 autres membres se sont mis tout de suite dans le rythme. Comme on dit, ils ont envoyé du lourd dès les 1ères notes.
Back in black a fait suite. Brian a dû pousser un peu plus ses notes vocales. Il n’a plus 20 ans et cela c’est ressenti. Au taquet il a assuré. Les hits se sont enchaînés. Le groupe était en forme olympique pour nous offrir un « putain » de live. La furie a continué avec Demon Fire (très efficace sur scène), Hell ain’t a bad place to be (qui a remplacé Shot Down in Flames dans la playlist), le méga hit électrisant Thunderstruck (avec ses hein hein hein hein Thunder repris par toute la foule), Have a Drink on Me.
A ce moment-là c’était déjà monstrueux et ce n’était pas fini !! Les cloches de l’enfer de Hells bells se sont fait entendre dans une ambiance de cathédrale chauffée à blanc. Nous avons hurlé, beuglé avec Brian sur le refrain en reprenant à tue-tête « hellllllllls belllllllls ». La tension corporelle a commencé à atteindre des sommets ! Les cinq gaillards avaient le projet de nous mettre à terre, à peine le premier tiers des titres joués ont a commencé à plier les genoux ! Shot in the dark, le bluesy Stiff upper lip, Shoot to thrill avec le légendaire duck walk (de Chuck Berry) immortalisé par Angus, Sin City et le convoi de Rock’n Roll Train ont continué à nous en mettre plein la face ! Nous étions déjà à un niveau d’hédonisme rarement atteint. Les « papys » du rock en avaient dans le capot ! A ce moment ma voix disparaissait suite à tout ces titres qui donnaient lieu à un karaoké géant beaucoup plus soutenu et costaud que celui de la cérémonie de fermeture des JO avec le titre mielleux de Joe Dirty Deeds Done Dirt Cheap (avec son refrain fédérateur), le foudroyant High Voltage lui aussi repris par les 80 000 personnes beuglant « high voltage rock’n roll ! ». Riff Raff avec son intro ravageuse a poussé les limites encore plus loin, comme si cela était encore possible !! You Shook me all Night Long (titre vénéré par les Américains et pas que…) donne du fil à retordre à Brian tant les notes vocales sont haut perchées… Et oui le gaillard avait autour des 30 ans lors de l’enregistrement initial, aujourd’hui il en a 76 ! Cela n’a pas suffit à le calmer, le vocaliste a continué à brailler dans son micro tel une meute de « clébards » assoiffés de rock ! 76 ans et alors ?! Il aurait pu dire : Je suis un rockeur et je me comporte en tant que tel donc je me donne à fond !! Vous voulez du sang, vous en aurez !!
Au comportement de gladiateur, Brian faisait un excellent taf. L’autoroute de l’enfer avec Highway to Hell nous était promise, et nous y avons eu droit. Les coups de massues de Matt sur ses futs, la basse de Chris et la rythmique de Stevie ont renforcé cette impression de rythme infernal ! L’immuable Whole Lotta Rosie avec les hurlements de la foule scandant « Angus », le géantissime Let There Be rock qui permet à Angus de faire le show et de haranguer les 80 000 fidèles avec ses riffs diaboliques. Fidèle à lui-même, il n’a pas hésité à se rouler à terre comme à ses plus beaux jours. Juste après nous avons pu deviner des taches de sang sur sa chemise blanche, preuve qu’une fois de plus que si nous voulions du sang nous en avons ! L’explosif T.N.T a continué le feu d’artifice qui sera ponctué par l’infernal For Those About To Rock et ses douze canons rugissants de furie et crachant le feu. Douze canons qui auraient sans doute sauvé de la déroute Napoléon à Waterloo ! Le spectacle s’est terminé par un vrai feu d’artifice, éblouis par ce que l’on a vu et entendu, nous étions déjà nostalgiques….
Voilà ce qu’ont donné les 2h15 de folies « aissidicienne ». La bande à Angus en a encore sous les pieds, qu’on se le dise ! Les dernières paroles de Brian ont été : "We salute you Paris, thank you, we love you !" Et moi je leur dis merci pour toutes ces années de bonheur musical !
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Line-up :
-Chant : Brian Johnson
-Guitare solo : Angus Young
-Guitare rythmique : Stevie Young
-Guitare basse : Chris Chaney
-Batterie : Matt Laug
Live report de Patrice Du Houblon
Encore un de ces concerts gigantesques, démesurés, qui serait de nature à nous faire regretter égoïstement le temps où ces artistes étaient plus confidentiels… En effet, on pourrait se lamenter ; on aimerait bien remonter le temps ; par exemple à la toute première prestation française du mercredi 13 Octobre 1976, lorsque AC/DC chauffa le Pavillon de Paris (sis dans le XIXème arrondissement de Paris, près du métro de la Porte de Pantin, aujourd'hui disparue) pour le concert de RAINBOW !... ou encore le mardi 24 octobre 1978, lorsque AC/DC joua son premier concert en tant que tête d'affiche en France, avec Trust en invités (!) au modeste Stadium de Paris (sis à deux pas de chez moi maintenant, au 66 avenue d'Ivry dans le XIIIème arrondissement de Paris, mais aujourd'hui disparu). Oui mais voilà, il se trouve qu'à l'instar des Rolling Stones et bien d'autres, la notoriété d'AC/DC n'a cessé de croitre. Autant s'en convaincre, nous ne verrons plus jamais ce groupe dans une petite salle, à moins d'une situation exceptionnelle à laquelle il vaut mieux ne pas rêver. Ce succès est sans doute mérité, mais depuis bien longtemps déjà, les admirateurs doivent choisir entre renoncer à assister à leurs concerts ou accepter les contraintes inhérentes aux impératifs de la collectivité ! C'est un dilemme certes, mais en ce qui me concerne, mon choix est fait et voilà pourquoi…
Honnêtement, je n'osais plus espérer revoir ce groupe. Ou du moins, ce qui reste de la formation qui a baigné mon adolescence. Car les années passent, avec leur cortège funèbre qui nous rappellent amèrement combien il est important du profiter du présent qui s'échappe avec une fugacité effrayante. Carpe Diem. Pourtant, l'annonce de la tournée, puis celle de la date parisienne m'a d'abord laissé perplexe. L'Hippodrome Paris-Longchamp ne me faisait pas franchement rêver ; c'est encore un de ces sites où la scène est loin pour les trois-quarts des spectateurs et qui, de surcroit, ne propose pas une accessibilité idéale. Mais bon, quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas me résoudre à ignorer ce qui ressemble à un adieu de mes idoles d'antan.
Je me méfie de la nostalgie, car elle survient le plus souvent quand le présent ne nous semble pas à la hauteur des promesses du passé (référence à une scène dans le film de Ridley Scott "Legend" : "The dreams of youth are the regrets of maturity"). Or, en l'occurrence, ce n'est pas tout à fait le cas. AC/DC a perduré et a surmonté les aléas artistiques et humains d'un groupe. Leurs choix m'ont parfois agacé, voire déçu. Mais décidément, mes premières émotions musicales d'adolescent reviennent à la surface lors de chaque écoute d'un "High Voltage" survolté. Cette prestation me permettra de clore un parcours qui accompagna ma vie durant quarante-quatre années. La notion d'accompagnement est un doux euphémisme ; en fait, je peux même affirmer sans excès que leur écoute a marqué ma vie. Après les germes d'une révolte ensemencés dès 1972 avec SLADE, ALICE COOPER et CACTUS, AC/DC fut le catalyseur de toutes mes énergies adolescentes ! De surcroit, c'est en discutant sur un forum spécialisé que j'ai connu La Femme qui partage désormais ma vie … Enfin, le virus fut assez virulent pour contaminer mon fils ainé qui ne s'est pas remis de son premier concert à l'âge de neuf ans !
Alors que ma mémoire s'étiole avec les années, il y a bien une date qui restera inscrite à tout jamais dans mon crane de piaf, c'est celle de ce premier concert d'AC/DC auquel j'ai assisté le samedi 29 novembre 1980 dans un hall d'exposition, situé au Bourget (93). Je perçois encore aujourd'hui ce tout premier contact avec une dense foule d'admirateurs, je me rappelle de l'émotion intense liée à la conscience d'assister à un énorme et très attendu évènement. Ô je sais bien, cette sensation quelque peu puérile, mais persistante, n'est pas de nature à justifier une quelconque fierté. Pas de quoi me vanter particulièrement ; j'en conviens volontiers avec d'autant plus d'humilité que l'idéal eût été de m'éveiller bien plus tôt. C'est-à-dire, au plus tard un an auparavant, ce qui m'aurait permis de voir, au moins une fois, le très regretté chanteur Bon Scott, avant qu'il décède stupidement le 19 février 1980, à l'âge de 33 ans. Hélas, je n'avais contracté le virus qu'en écho à l'agitation qui entoura la dernière prestation du groupe avec lui, le 9 décembre 1979 au Pavillon de Paris (deux concerts, l'un à 16 heures, l'autre à 21 heures, une autre époque !).
Ce concert sera peut-être excellent, peut-être pas. Ce n'est pas bien grave, l'essentiel sera ailleurs. Il s'agira de réunir le clan de tympans fêlés, plus ou moins anciens, mais tous authentiquement passionnés par cette musique qui nous a rendus dingues, si souvent ! 'Cré boudiou, avec ce qui nous reste d'effet capillaire et d'énergie dans nos corps d'adulescents plus ou moins assumés, nous avons prévu de mettre (h)ardemment la tête dans notre sac à poussière, quoi qu'il en coûte à nos nuques et à nos neurones fatigués !
Mon récit n'a donc rien d'une chronique musicale ni artistique ; il ne s'adresse pas à une âme dénuée de passion musicale. Il relate juste mes sensations issues de mon indispensable présence à cet événement.
ACTION !
Tous ces arguments étant dûment pesés, il me restait à me procurer le précieux Sésame ! Ce qui n'est pas une mince affaire, lorsque je me souviens des années 80 durant lesquelles il nous suffisait de patienter devant le disquaire (ou RTL) pour acquérir les tickets !! La première foire d'empoigne (sans doute en prémices à une redoutable agitation de la fosse) s'est déroulée numériquement ce vendredi 16 février à compter de 10h ; en quelques minutes la totalité des milliers de tickets furent réputés vendus. Ma P'tite Fée fut opportunément l'une des heureuse élues, moyennant (symbole surprenant) 666 € pour quatre tickets, soit 166,50 € l'unité, tout frais compris. Et oui, ce n'est pas donné ; on est loin des 8 € payés en 1980 !
Ce regrettable aspect mercantile se rappellera encore à nous, une fois sur place… AC/DC est "victime" consentante de son succès ; les marchands du Temple n'ont aucun scrupule à profiter de la passion sincère des adeptes venus à la Grand'messe.
La météo s'annonce favorable ; j'entends sans canicule, ni pluie. Nous avions décidé d'y aller calmement après le déjeuner, sans excitation superflue. Le métro nous emmène sans encombre à la Porte d'Auteuil. Là, ce que je redoutais c'est vite confirmé ; avant même de dépenser son énergie pendant le concert, il fallait rejoindre le site sans les navettes qui avaient pourtant été mises en place pour le Download Festival de 2016. Pas de bus à la sortie de Paris, et c'est donc une marche à pied, d'une quarantaine de minutes, qui s'impose à travers le Bois de Boulogne. Fort heureusement, ce temps de parcours fut divisé par deux, grâce à notre choix judicieux d'arriver durant les balances de sonorisation ; comme aimantés par les sons du metal, nous nous sommes autorisés un parfum d'aventure en quittant les sentiers battus. Nous intégrons ainsi une file d'attente qui se réduit très rapidement.
Notre accès se passe bien, nous enfilons nos jolis bracelets. L'un d'entre eux est doté d'une puce, qui sera le moyen de paiement sans monnaie ; en english on dit "cashless". Le cout de la prétendue facilité est de 1,50 € par engagement ; multiplié par les quelques dizaines de milliers d'acquéreurs on imagine le niveau du profit, et on comprend pourquoi il fut fortement conseillé en préalable pour tout achat sur place … Nonobstant, sans doute afin de garantir un maximum de ventes, si certaines échoppes imposent bien le "cashless", d'autres acceptent le liquide, d'autres échoppes affichent accepter les cartes bancaires ! Même si les reliquats de la plateforme seront facilement remboursés dès le lendemain, cette indélicatesse est un peu raide à avaler… Tiens, d'ailleurs à ce propos ; la bière, une simple Carlsberg, était facturée 11 €, montant accru de 2 € imposés pour des gobelets, certes de collection, mais non remboursables !
Mais les sujets d'agacement s'accumulent ; les t-shirts spécifiques pour la date parisienne étaient facturés à cinquante euros, cout aggravés par les frais bancaires inhérents au rattachement britannique du centre de paiement ! Heureusement que nous avions emmené les cornes lumineuses avec nous ; la vente de cette petite fantaisie avait doublé en dix ans, pour être vendues à 20 € !!
Autant l'avouer, avec ma P'tite Fée nous nous sommes abstenus de tomber dans le système. Après tout, mon t-shirt de la tournée 1982 continuera à me suffire.
AC/DC aura au moins eu la décence de ne pas interpréter "Moneytalks", ce soir !
Loin de la liberté de placement des années 80, le bétail était donc prié de se parquer dans un des trois enclos prévus selon les moyens investis ; OR, ARGENT, ou BRONZE. Chaque secteur pourra bénéficier d'écrans géants, histoire de voir quelque chose de la scène, et de procurer sans doute un sentiment confus d'être à la fois dans son salon et dans un concert… Faisant fi de mes états d'âme, et fidèle à un de mes principes, je ne tarde pas à aller droit au but (non, je ne suis pas Marseillais !) ; la zone OR, celle qui est réputée privilégiée. En fait, le cupide GDP a jugé opportun d'en vendre un maximum d'accès ! Ce qui aurait dû demeurer une zone de confort (même relatif), s'est vite transformée en boite à sardines. Dans ce genre de situation, fatalement c'est "malheur aux petits". Après une observation rapide de la situation à l'arrière, il m'a semblé judicieux de rester à une distance respectable de la scène (entendez ni proche, ni éloignée). Nous n'avions donc aucun intérêt à boire, au risque de devoir fendre une foule compacte, sans espoir de retour.
Nous sommes positionnés sur la gauche de l'avancée scénique ; ma tête surplombe les autres pour voir la scène, mais ma P'tite Fée devra se contenter des écrans géants, lorsque je ne la porterai pas… C'est-à-dire la plupart du temps. Fort heureusement, nous pourrons toutefois danser, vibrer, communier, sans subir aucune bousculade ; rien à voir donc avec nos souvenirs chaotiques du Stade de France en 2015 (…) ! Le public autour de nous se révélera enthousiaste mais respectueux. Si, si ; c'est possible !
THE PRETTY RECKLESS [19h].
https://theprettyreckless.com/
Les préjugés sont certes toujours à proscrire, mais à l'aune du pedigree de la jolie dame (mannequin et actrice) j'ai tendance à la percevoir comme un produit de consommation musical(e), tel que les américains peuvent en créer. A priori, ce que j'ai écouté en préalable à l'évènement, ne m'a pas traumatisé au point de prendre parti. Ces sonorités me rappellent celles émises par d'autres femmes énervées avant elle ; L7 ou Lita FORD. C'est juste avec perplexité et méfiance que j'aborde le concert…
La biographie indique que Taylor Momsen a 15 ans lorsqu'elle forme THE PRETTY RECKLESS en 2009. Elle compose elle-même les chansons qu'elle défend avec obstination dans les clubs, avant de finir par percer sur les scènes de rock alternatif. À l’origine, le groupe devait s’appeler The Reckless mais le nom étant déjà pris, il a dû opter pour THE PRETTY RECKLESS. Son premier concert se tient le 5 mai 2009, à New York... Le premier album studio "Light Me Up" du groupe paraît le 10 septembre 2010.
Le quatrième album studio, intitulé "Death by Rock and Roll" est paru le 21 février 2021.
Le quatuor me semble plutôt stable puisqu'après l'agitation de la période de construction, Taylor Momsen (chant, guitare rythmique, depuis 2009), demeure entourée par Ben Phillips (guitare, chant, depuis 2010), Mark Damon (basse, depuis 2010), et Jamie Perkins (batterie, depuis 2010).
La sonorisation s'avère très bonne après quelques minutes de réglages des basses ; puissante, mais audible !
La prestation est relativement conforme à ce que j'attendais. La dame joue beaucoup de sa plastique (très) avantageuse ; positions lascives et provocantes. Et "regarde mes beaux cheveux", et "suis mon déhanchement" ; "tu me désires, mais tu ne m'auras, na !" ; bon, je suis un peu sévère quand même, j'avoue. C'est du bon rock, bien exécuté qui chaufferait bien un bar de quartier. Mais nous ne sommes pas dans un bar. Nous sommes en plein air et nous nous impatientons de revoir nos héros ! C'est propre et bien fait… peut-être un peu trop.
Un bon succès d'estime permet au groupe de débarrasser le plancher, sans trop avoir à rougir… mais sans même que je m'en aperçoive !... car nous étions déjà en train d'évoquer la suite, avec une impatience non dissimulée !
Parmi les neuf titres, trois sont issus de "Death by Rock and Roll" (2021).
PROGRAMME
Death by Rock and Roll (Death by Rock and Roll, 2021)
Since You're Gone (Light Me Up, 2010)
Follow Me Down (Going to Hell, 2014)
Only Love Can Save Me Now (Death by Rock and Roll, 2021)
Make Me Wanna Die (Light Me Up, 2010)
Witches Burn (Death by Rock and Roll, 2021)
Going to Hell (Going to Hell, 2014)
Heaven Knows (Going to Hell, 2014)
Take Me Down (Who You Selling For, 2016).
AC/DC [20h15-22h30]
https://www.acdc.com/home/
Compte tenu de la charge émotionnelle et symbolique que ce groupe représente pour moi (…), il pourrait me sembler superflu de présenter ces Australiens. Nonobstant, je me plie volontiers à mon canevas habituel de récit, au moins pour susciter quelque peu de nostalgie, rafraichir les mémoires empoussiérées, ou peut-être pour certains, afin de mieux identifier le phénomène.
La biographie explique qu'à l'origine, il est fort probable que rien ne serait survenu sans que la famille Young n'ait émigré d'Ecosse vers l'Australie, en 1963. Les deux frangins sont nés à Glasgow, Malcolm le 6 janvier 1953, Angus le 31 mars 1955.
Lorsqu'AC/DC voit le jour en 1973, à Sydney (Australie), personne n'imagine que, dès la décennie suivante, le monde entier a au moins entendu parler d'eux ! Ils sont vite parvenus à créer leur son identifiable, qui est pourtant dans la plus pure lignée du blues et du rock 'n' roll. A la base, c'est Malcolm qui fomente un groupe. Il s'en déclare le guitariste rythmique ; son allure sur scène se révèlera idiosyncrasique. Tout comme celle de son p'tit frère, d'ailleurs ! Malcolm sera d'abord rejoint par Dave Evans (chant), Larry Van Kried (basse), et Colin Burgess (batterie). L'intégration d'Angus en tant que guitariste soliste sera d'abord raillée par les ainés incrédules : "Angus ? le petit con ? Tu plaisantes ??". On connait la suite... Le jeu des chaises musicales ne retiendra que la fratrie.
AC/DC donne son premier concert à Sydney le 31 décembre 73. Le premier monoplage, "Can I Sit Next To You Girl", est paru en 1974. En septembre 1974, Ronald Belford "Bon" Scott, un chanteur expérimenté et ami de George Young, remplace Dave Evans qui est jugé trop "glam". Comme les frères Young, Bon Scott est né aussi en Écosse, et a émigré en Australie pendant son enfance (à l'âge de six ans). Il contribuera largement au succès du groupe jusqu'à son décès le 19 février 1980. Brian le remplacera pour proroger l'autoroute infernale. La maladie (puis le décès) de Malcolm appellera Stevie, son neveu pour le remplacer. Deux autres membres historiques seront absent aujourd'hui ; Cliff Williams, bassiste de 1978 à 2023 et Phillip "Rudd" Witschke Rudzevecuis, le batteur entre 1975 et 1983 et de 1994 à 2014.
Le groupe est actuellement formé par Angus YOUNG (guitare solo, depuis novembre 1973), Brian JOHNSON (chant, depuis avril 1980), Stevie YOUNG (guitare rythmique, de mai à novembre 1988, puis depuis mai 2014), Matt LAUG (batterie, depuis octobre 2023) et Chris CHANEY (basse, 2024).
Si on veut déterminer la discographie du groupe, il convient de considérer que les deux premiers albums parus en Australie ont été partiellement fusionnés dans un premier album international "High Voltage" paru le 14 mai 1976. L'album "Power Up" paru le 13 novembre 2020 est ainsi considéré comme le seizième. Il succède à l'album "Rock or Bust" paru six ans plus tôt, le 28 novembre 2014.
La tournée européenne de 24 dates a débuté le 17 mai à Gelsenkirchen ; elle comprend onze dates en Allemagne, deux en Autriche, deux en Grande-Bretagne, deux en Espagne, une en Suisse, une en Belgique, une en Italie une aux Pays-Bas, une en Slovaquie et se termine par une en France et une en Irlande, ce 17 aout. Il parait que l'on peut s'estimer heureux dans notre contexte olympique…
Un court-métrage introduit le concert. Un peu le même graphisme que les précédents mais sur un thème différent car cette fois c'est un bolide (une Ford) qui fonce à toute allure vers Paris. La mise en scène est plus sobre que sur les deux dernières tournées. Outre les deux écrans de chaque côté, les trois écrans géants qui occupent tout le fond de scène diffusent alternativement les gros plans des musiciens et les images d'illustrations.
L'enchainement avec le premier titre est l'occasion pour l'auditoire de libérer enfin son exaltation trop longtemps retenue ! Le son nous semble parfait, chaque pupitre est audible. Angus apparait toujours vêtu de son emblématique costume d'écolier, couleur sombre cette fois (il sera vert à Dublin). Sur les écrans nous distinguons les traits tirés de nos héros ; le temps est bel et bien passé, sur eux comme sur nous. Mais on danse, on chante, on exulte sans retenue, c'est du pur bonheur ! La charge émotionnelle est à son comble, j'ai même des larmes qui sont montées à mes yeux ! Mon sang bout d'autant plus que "If You Want Blood" est un de mes titres préférés, depuis que j'en avais vu subrepticement la vidéo en 1982, sur un écran chez Nuggets Records aux Champs Elysées ! (J'ai attendu des décennies avant de la revoir enfin en DVD !).
La liste des titres nous semble comme une sélection de succès musicaux qui ont marqué nos vies. Quelques-uns plus récents sont certes intercalés, mais ils prennent légitimement leur place. Même si je n'ai jamais vraiment apprécié l'interprétation des chansons de Bon par Brian, toutes ont emporté notre enthousiasme. Certaines plus que d'autres ; "Shoot to Thrill", "You Shook Me All Night Long" notamment.
Et "Thunderstruck" me diriez-vous ? Bah oui mais, à ce stade de mes impressions, je dois évoquer un ressenti, a posteriori (car dans le feu de l'action, c'est bien passé). Nous sommes nombreux à être d'accord pour admirer la longévité d'Angus, sa vivacité honorable pour son âge (il vient d'avoir 69 ans). Mais les courses frénétiques d'un côté à l'autre de la scène, les crises d'épilepsie sur le dos, c'est terminé. Le traditionnel strip-tease appartient au passé ; c'est vrai que cela devenait indécent à son âge, mais pas beaucoup moins que son costume d'écolier pourtant... C'est un fait incontestable, l'agilité d'Angus n'est plus ce qu'elle fut. Je l'observe d'autant plus volontiers que je serai bien mal placé pour m'en moquer (…). C'est juste que sur certains passages, ça coince un peu, notamment au niveau du doigté ; l'intro de "Thunderstruck", mais aussi le solo traditionnel de "Let There Be Rock". Ô rien de grave, juste de quoi égratigner le mémoire auditive... Et tant qu'on est sur les bémols, je ne peux pas éluder les faiblesses vocales de Brian (76 ans), qui ne pouvait pas reproduire les prouesses exprimées en studio, notamment sur le prestigieux album "Back In Black".
Cependant, les trois autres complices assument très bien leurs fonctions ; Stevie Young (67 ans, le neveu d’Angus) remplace honorablement Malcolm à la guitare rythmique. Les deux p'tits nouveaux, le bassiste Chris Chaney (54 ans, ex-Jane’s Addiction) et le batteur Matt Laug (56 ans) peinent à me faire oublier Cliff et Phil, tant par le jeu que l'apparence, mais bon ils font le boulot de pilier rythmique, relativement binaire il est vrai, avec l'énergie et la conviction adéquate.
Même dans cette configuration, le morceau d'anthologie que constitue LTBR reste un moment fort du concert, par sa durée et par son énergie dépensée. Angus monte sur une coursive en fond de scène pour exprimer son traditionnel solo, mais la plupart des spectateurs le regarde sur les écrans. Il finit par venir haranguer son public sur l'avancée de scène, dont une partie circulaire s'élève comme pour mieux le célébrer. Tout fini par une tempête de confettis (ma P'tite Fée en a récupéré quelques-uns, estampillés de divers symboles), qui accentue l'atmosphère festive.
Le groupe se retire brièvement avant de revenir pour nous asséner un "T.N.T." fatal. Nous sommes cramés, épuisés, nos jambes ne suivent plus, mais l'attention demeure vive tant le bonheur est total ! Comme un rituel, les canons apparaissent en fond de scène ; cela annonce la fin du concert, qui sera précédée du coutumier mais indispensable "For Those About to Rock".
Les deux heures quinze de fête se terminent par un beau p'tit feu d'artifice qui s'imposait, en effet…
Le groupe est réputé pour offrir des concerts relativement courts, selon les tournées, plus souvent autour de la petite quinzaine de titres que de la vingtaine, mais pour leur tournée d'adieu il nous offre une prestation large. Notons que Paris a eu droit à un traitement d'exception "Hell Ain't a Bad Place to Be" a remplacé "Shot Down in Flames" qui avait été interprété sur toutes les autres dates (y compris la dernière à Dublin quatre jour plus tard) !!
Parmi vingt-et-un titres, cinq sont issus de Back in Black (1980), deux de Highway to Hell (1979), trois de Let There Be Rock (1977), deux de Power Up (2020), deux de Powerage (1978), deux de High Voltage (1976), un de Dirty Deeds Done Dirt Cheap (1976), un de For Those About to Rock (1981), un de The Razors Edge (1990), un de Stiff Upper Lip (2000), et un de Black Ice (2008).
PROGRAMME
- If You Want Blood (You've Got It) (Highway to Hell, 1979)
- Back in Black (Back in Black, 1980)
- Demon Fire (Power Up, 2020)
- Hell Ain't a Bad Place to Be (Let There Be Rock, 1977)
- Thunderstruck (The Razors Edge, 1990)
- Have a Drink on Me (Back in Black, 1980)
- Hells Bells (Back in Black, 1980)
- Shot in the Dark (Power Up, 2020)
- Stiff Upper Lip (Stiff Upper Lip, 2000)
- Shoot to Thrill (Back in Black, 1980)
- Sin City (Powerage, 1978)
- Rock 'n' Roll Train (Black Ice, 2008)
- Dirty Deeds Done Dirt Cheap (Dirty Deeds Done Dirt Cheap, 1976)
- High Voltage (High Voltage, 1976)
- Riff Raff (Powerage, 1978)
- You Shook Me All Night Long (Back in Black, 1980)
- Highway to Hell (Highway to Hell, 1979)
- Whole Lotta Rosie (Let There Be Rock, 1977)
- Let There Be Rock (Let There Be Rock, 1977).
RAPPEL :
- T.N.T. (T.N.T., 1975, puis High Voltage européen, 1976)
- For Those About to Rock (We Salute You) (For Those About to Rock, 1981).
Voilà c'est fini, nous avons négligé notre potentiel physique dans l'euphorie ambiante ; nous sommes totalement exténués, harassés mais… ravis. Il nous reste assez de jus pour nous rassembler avec les membres du forum H2ACDC et immortaliser l'instant par une photo souvenir au pied de la scène ! Mon fils me retrouve malgré la nuit et la foule qui s'éparpille. Le bonheur, quoi.
Le retour s'annonce compliqué pour les raisons déjà évoquées. Mais de surcroit, ceux d'entre nous qui avait dû laisser des effets en consigne ont vécu un ultime calvaire, tant les responsables étaient des jean-foutre… Nous profitons d'un couple d'Anges-gardiens pour retrouver une voiture garée sur les hauteurs de Saint-Cloud. Mais, malgré tout, pour s'extraire de ce chaos général, nous ne sommes arrivés chez nous qu'à 1 heure du matin…
AC/DC POWER UP EUROPEAN TOUR 2024
MAY 17, 2024 : GELSENKIRCHEN, GERMANY VELTINS ARENA
MAY 21, 2024 : GELSENKIRCHEN, GERMANYVELTINS ARENA
MAY 25, 2024 : REGGIO EMILIA, ITALYRCF ARENA
MAY 29, 2024 : SEVILLE, SPAINLA CARTUJA STADIUM
JUNE 1, 2024 : SEVILLE, SPAINLA CARTUJA STADIUM
JUNE 5, 2024 : AMSTERDAM, THE NETHERLANDSJOHAN CRUYFF ARENA
JUNE 9, 2024 : MUNICH, GERMANYOLYMPIC STADIUM
JUNE 12, 2024 : MUNICH, GERMANYOLYMPIC STADIUM
JUNE 16, 2024 : DRESDEN, GERMANYRINNE
JUNE 19, 2024 : DRESDEN, GERMANYRINNE
JUNE 23, 2024 : VIENNA, AUSTRIAERNST HAPPEL STADIUM
JUNE 26, 2024 : VIENNA, AUSTRIAERNST HAPPEL STADIUM
JUNE 29, 2024 : ZURICH, SWITZERLANDLETZIGRUND STADIUM
JULY 3, 2024 : LONDON, ENGLANDWEMBLEY STADIUM
JULY 7, 2024 : LONDON, ENGLANDWEMBLEY STADIUM
JULY 13, 2024 : HOCKENHEIM, GERMANYRING
JULY 17, 2024 : STUTTGART, GERMANYWASEN
JULY 21, 2024 : BRATISLAVA, SLOVAKIAOLD AIRPORT
JULY 27, 2024 : NUREMBERG, GERMANYZEPPELINFELD
JULY 31, 2024 : HANNOVER, GERMANYMESSE
AUGUST 4, 2024 : HANNOVER, GERMANYMESSE
AUGUST 9, 2024 : DESSEL, BELGIUMFESTIVALPARK STENEHEI
AUGUST 13, 2024 : PARIS, FRANCE HIPPODROME PARIS-LONGCHAMP
AUGUST 17, 2024 : DUBLIN, IRELANDCROKE PARK.
PATRICE DU HOUBLON Plus d'infos à propos de l'auteur ici |
Photos de Marin RockMachine
Communiqués de presse d'avant concert.
16/02/2024 : THE PRETTY RECKLESS sera la première partie de la prochaine tournée européenne printemps/été 2024 d'AC/DC, dont la date parisienne le 13 aout.
Le groupe avec Taylor Momsen au chant, qui a sorti son dernier album "Death By Rock And Roll" en 2021, rejoindra le groupe légendaire lors de sa série de spectacles dans les stades ce printemps-été, du 17 mai à Gelsenkirchen, en Allemagne, et se terminant en août. 17 à Dublin, Irlande.
Il y a dix ans, Momsen a déclaré à la scène de Cleveland qu'AC/DC était l'une de ses premières influences : « J'ai grandi avec la collection de disques de mon père. Les BEATLES étaient son groupe préféré. C'est la raison pour laquelle je voulais faire partie de ce groupe. un groupe et la raison pour laquelle j'ai commencé à écrire des chansons et la raison pour laquelle j'ai choisi une guitare. Ensuite, il y a eu LED ZEPPELIN, THE WHO, AC/DC, PINK FLOYD, Bob Dylan et Neil Young et je me suis lancée dans les années 90 avec SOUNDGARDEN et NIRVANA et ALICE IN CHAINS, et je pourrais continuer à lister les groupes OASIS, THE DOORS. Je porte une chemise SOUNDGARDEN en ce moment. Cela a toujours été dans mon sang. C'est la première chose que j'ai entendue. "
En 2015, Taylor a déclaré à MarcAndrew.ca à propos d'AC/DC : « Une composition incroyable, un groupe incroyable. Avez-vous déjà vu une mauvaise performance d'AC/DC ? "
Le groupe dirigé par Taylor Momsen, qui a sorti son dernier album "Death By Rock And Roll" en 2021, rejoindra le groupe légendaire lors de sa série de spectacles dans les stades ce printemps-été, du 17 mai à Gelsenkirchen, en Allemagne, et se terminant en août. 17 à Dublin, Irlande. Il y a dix ans, Momsen a déclaré à la scène de Cleveland qu'AC/DC était l'une de ses premières influences : « J'ai grandi avec la collection de disques de mon père. Les BEATLES étaient son groupe préféré. C'est la raison pour laquelle je voulais faire partie de ce groupe. un groupe et la raison pour laquelle j'ai commencé à écrire des chansons et la raison pour laquelle j'ai choisi une guitare. Tout. Ensuite, il y a eu LED ZEPPELIN, THE WHO, AC/DC, PINK FLOYD, Bob Dylan et Neil Young et je me suis lancé dans les années 90 avec SOUNDGARDEN et NIRVANA et ALICE IN CHAINS, et je pourrais continuer à lister les groupes. OASIS, THE DOORS. Je porte une chemise SOUNDGARDEN en ce moment. Cela a toujours été dans mon sang. C'est la première chose que j'ai entendue. " En 2015, Taylor a déclaré à MarcAndrew.ca à propos d'AC/DC : « Une composition incroyable, un groupe incroyable. Avez-vous déjà vu une mauvaise performance d'AC/DC ? eux."
16/02/2024 : Le concert d'AC/DC à Paris programmé le 13 août 2024 à l'Hippodrome Paris Longchamp a été sold-out ce jour en quelques minutes ce matin. Idem en Europe, ce soir le site officiel a ajouté trois nouvelles dates , Séville le 1er juin, Dresde le 19 juin, et Hanovre le 4 aout ...
Sur Paris les tarifs étaient les suivants :
- Fosse Or : 166,50€
- Fosse Argent : 139€
- Fosse Bronze : 111,50€
Pour les malchanceux, tout espoir n'est pas perdu, il est fréquent que des places se libèrent à mesure que l’événement approche. Des billets peuvent être remis en vente en raison d’annulations ou de retours de dernière minute. Il est donc conseillé de rester à l’affût et de vérifier régulièrement les sites de billetterie officiels pour toute disponibilité...
L'annonce officielle de la soirée avec les 3 dates en plus :
12/02/2024 : AC/DC a annoncé la tournée européenne POWER UP, avec comme bassiste Chris Chaney, cet été , elle passera parParis le 13 aout, billets en vente le 16 février.
Le communiqué : Nous sommes ravis d’annoncer enfin la tournée européenne « POWER UP ». Angus, Brian, Stevie et Matt seront rejoints par Chris Chaney pour porter le flambeau de Cliff. La tournée nous verra jouer des concerts en Allemagne, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Suisse, en Angleterre, en Slovaquie, en Belgique, en France et en Irlande cet été. Nous avons hâte de vous voir tous là-bas. Billets en vente le 16 février — rendez-vous sur http://acdc.com pour en savoir plus.
Les dates :
May 17 - Gelsenkirchen, Germany, Veltins Arena *
May 21 - Gelsenkirchen, Germany, Veltins Arena *
May 25 - Reggio Emilia, Italy, RCF Arena
May 29 - Seville, Spain, La Cartuja Stadium
June 05 - Amsterdam, The Netherlands, Johan Cruyff Arena
June 09 - Munich, Germany, Olympic Stadium *
June 12 - Munich, Germany, Olympic Stadium *
June 16 - Dresden, Germany, Messe *
June 23 - Vienna, Austria, Ernst Happel Stadium
June 26 - Vienna, Austria, Ernst Happel Stadium
June 29 - Zurich, Switzerland, Letzigrund Stadium
July 03 - London, England, Wembley Stadium
July 07 - London, England, Wembley Stadium
July 13 - Hockenheim, Germany, Ring *
July 17 - Stuttgart, Germany, Wasen *
July 21 - Bratislava, Slovakia, Old Airport
July 27 - Nuremberg, Germany, Zeppelinfeld *
July 31 - Hannover, Germany, Messe *
August 09 - Dessel, Belgium, Festivalpark Stenehei
August 13 - Paris, France, Hippodrome Paris Longchamp
lien d’achat : https://urlz.fr/pvoh
August 17 - Dublin, Ireland, Croke Park **
Chris Laney est surtout connu comme bassiste de JANE'S ADDICTION et comme membre du groupe de tournée et d'enregistrement d'Alanis Morissette. Chaney était également membre de TAYLOR HAWKINS AND THE COATTAIL RIDERS et CAMP FREDDY, en plus d'être un musicien de session prolifique et polyvalent, ayant joué avec des artistes tels que Joe Cocker, Shakira, Slash et Avril Lavigne jusqu'à Sara Bareilles, Gavin Degraw, Cher, SHINEDOWN et Céline Dion.
Le mois dernier, le comédien de rock and roll Dean Delray, un grand fan d'AC/DC qui a repris les chansons du légendaire groupe de rock avec un groupe tribute et qui a interviewé des membres d'AC/DC dans le passé, a révélé sur les réseaux sociaux que le bassiste Cliff Williams ne serait pas sur la tournée avec AC/DC de cette année.
Cliff a annoncé sa retraite à la fin de la tournée "Rock Or Bust" 2015-2016 d'AC/DC, qui a également vu le chanteur Brian Johnson partir en raison de problèmes d'audition (il a été remplacé pour les 22 derniers concerts par le chanteur de GUNS N' ROSES Axl Rose). . Cependant, Williams – et Johnson – ont participé aux sessions d'enregistrement qui ont abouti à l'album 2020 d'AC/DC « Power Up ». Tous deux faisaient également partie du line-up d'AC/DC qui s'est produit lors du premier concert du groupe depuis plus de sept ans, qui a eu lieu en octobre dernier au festival Power Trip à Indio, en Californie.
Le 27 janvier, Delray a écrit sur ses réseaux sociaux :
"Ok, hier soir, j'ai entendu d'une source très fiable qu'AC/DC serait en tournée avec un nouveau bassiste cette année. Je ne vais pas le dire. qui c'est, je vais laisser AC/DC faire cette annonce mais je dirai ceci, il y a 3 ans, j'avais Cliff Williams sur mon podcast et il a carrément dit qu'il ne tournerait plus. "
Dean a ajouté : "Je veux juste prendre ce temps pour remercier Cliff de nous avoir absolument bercés à la basse pendant plus de 40 ans. Un flingueur absolu de Groove. Je t'aime mon frère".
Au cours de l'interview susmentionnée d'octobre 2020 avec le podcast "Let There Be Talk" de Delray, on a demandé à Cliff si le départ de Johnson de la route était ce qui l'avait conduit à son désir d'arrêter la tournée. Cliff a répondu : "C'était avant. J'en ai parlé à Angus [Young, guitariste d'AC/DC] au début. J'étais à un moment - et c'est au début de la tournée 'Rock Or Bust' - où je ressentais qu'il était temps d'arrêter. Je savais que je ne voulais pas continuer ces tournées de deux ans, alors je leur ai fait prendre conscience que ça allait être ma dernière tournée. Ce fut une tournée difficile à terminer. Que Dieu bénisse Axl d'être venu et nous avoir aidés, de la terminer. Il a fait un excellent travail. "
Selon Williams, il souhaitait participer aux sessions d'enregistrement de "Power Up" en hommage au défunt frère d'Angus, le guitariste rythmique fondateur d'AC/DC Malcolm Young, décédé en 2017 des suites de la démence à l'âge de 64 ans. Malcolm est crédité en tant que compositeur sur les 12 titres de "Power Up".
Cliff a ensuite confirmé que son engagement envers AC/DC ne concernait que « quelques » dates en soutien à « Power Up ».
"Pour ma santé [mentale et physique]", a-t-il déclaré. "J'ai certainement des problèmes physiques, dont je ne vous ennuierai pas avec les détails. Mais oui, c'est difficile. Je suis très reconnaissant pour tout. Cela a été fantastique. Mais je ne veux plus faire ça. "
Williams avait précédemment révélé qu'un "terrible" épisode de vertige avait contribué à sa retraite en 2016. Il a également admis que le retour de Johnson et du batteur Phil Rudd l'avait convaincu de rejoindre le groupe. "C'était comme si le vieux groupe se reformait", a-t-il déclaré à Rolling Stone. "Ce n'était pas comme si on recommençait à zéro, mais c'était aussi proche que possible du groupe qui est ensemble depuis plus de 40 ans. Je ne voulais pas rater ça."
"Power Up" est sorti en novembre 2020. La suite de "Rock Or Bust" de 2014 a été enregistrée sur une période de six semaines en août et septembre 2018 aux Warehouse Studios de Vancouver avec le producteur Brendan O'Brien, qui a également travaillé sur les années 2008. "Black Ice" et "Rock ou Bust".
AC/DC a recruté le batteur Matt Laug pour jouer avec le groupe au Power Trip.
Laug, 55 ans, est un batteur américain qui a joué avec de nombreux groupes/artistes tels qu'Alanis Morissette, Alice Cooper, SLASH'S SNAKEPIT et Vasco Rossi. Matt a déménagé à Los Angeles après avoir obtenu son diplôme du South Florence High School en 1986 et après avoir fréquenté l'université de Los Angeles, Matt est devenu un batteur de studio recherché.
07/02/2024 : Le site Web officiel d'AC/DC a lancé un compte à rebours qui devrait atteindre zéro le lundi 12 février à 9h.
Bien qu'il n'y ait aucune indication sur ce à quoi les fans peuvent s'attendre à la fin du compte à rebours, il est largement admis que cela coïncidera avec l'annonce des premiers détails de la première tournée du groupe en huit ans. À côté du compte à rebours, il existe un formulaire permettant aux fans de s'inscrire à la liste de diffusion d'AC/DC pour plus d'informations.
06/02/2024 : AC/DC a partagé un nouveau clip officiel qui suggère l'annonce imminente des premières dates de tournée du groupe en huit ans, voir ci-dessous.
Les réseaux sociaux officiels d'AC/DC ont été mis à jour avec une mystérieuse bande-annonce montrant l'éclair du logo emblématique du groupe vacillant avant que les mots "ARE YOU READY" apparaissent à l'écran, avec la bande originale de la musique de la chanson d'AC/DC de 1990, de même nom que celui apparu sur l'album de 1990 "The Razors Edge".
Deux concerts à Morumbi à São Paulo et deux autres lors de l'édition de cette année du festival Rock In Rio à Rio De Janeiro ont été dévoilés de manière officieuse au Brésil.
AC/DC était à l'affiche de la toute première édition de Rock In Rio, en 1985, qui aurait réuni environ 1,5 million de personnes. Le concert était organisé par l'entrepreneur brésilien Roberto Medina et mettait en vedette certains des plus grands noms de la musique rock de l'époque, notamment QUEEN, IRON MAIDEN, OZZY OSBOURNE et YES. AC/DC ne se serait rendu au Brésil que deux fois de plus au cours des décennies qui ont suivi : en 1996 lors de la tournée « Ballbreaker », et en 2009, lors de la tournée « Black Ice ».
Le premier concert d'AC/DC depuis sept ans a eu lieu le 7 octobre au festival Power Trip à Indio, en Californie.
Les légendaires hard rockers ont interprété un set de 24 chansons pour clôturer la deuxième journée de l'événement de trois jours à l'Empire Polo Club.
La performance d'AC/DC marquait la première fois que le groupe ouvrait son set avec "If You Want Blood (You've Got It)". Le concert comprenait également les débuts en live de deux morceaux de l'album "Power Up" de 2020, "Demon Fire" et "Shot In The Dark".
AC/DC a recruté le batteur Matt Laug pour jouer avec le groupe au Power Trip.
Laug, 55 ans, est un batteur américain qui a joué avec de nombreux groupes/artistes tels qu'Alanis Morissette, Alice Cooper, SLASH'S SNAKEPIT et Vasco Rossi. Matt a déménagé à Los Angeles après avoir obtenu son diplôme du South Florence High School en 1986 et après avoir fréquenté l'université de Los Angeles, Matt est devenu un batteur de studio recherché.
En 2001, Laug fait la première partie d'AC/DC dans le cadre de SLASH'S SNAKEPIT sur les étapes nord-américaines et européennes de la tournée "Stiff Upper Lip".
Ce samedi 9 septembre , AC/DC a partagé un court extrait audio des séances de répétition de Power Trip, et il comprenait le message suivant : "PWR UP for Power Trip ! Écoutez la répétition des garçons qui se mettent sous tension avec Cliff Williams, qui sort de sa retraite pour le festival et Matt Laug à la batterie."
Dans son annonce, AC/DC n'a fourni aucune explication sur l'absence du batteur de longue date du groupe, Phil Rudd, qui a rejoint AC/DC pour l'enregistrement de l'album de retour du groupe, "Power Up", sorti en novembre 2020.
Rudd a été évincé d'AC/DC lorsqu'il a été condamné à huit mois de détention à domicile par un tribunal néo-zélandais en 2015 après avoir plaidé coupable à des accusations de menace de mort et de possession de drogue. Il a été remplacé lors de la tournée "Rock Or Bust" du groupe par Chris Slade, qui avait auparavant été le batteur d'AC/DC entre 1989 et 1994, jouant sur l'album "The Razor's Edge".
Rudd, qui est apparu sur tous les 18 albums studio précédents d'AC/DC sauf trois, a fait une tournée pour soutenir son premier album solo de 2014, "Head Job". C'est la sortie de cet album qui a conduit indirectement à l'arrestation de Rudd, le batteur étant apparemment tellement en colère contre un assistant personnel à cause de la façon dont le disque était promu qu'il a menacé de tuer l'homme et sa fille.
Lors d'une apparition dans un épisode de novembre 2020 du podcast « Let There Be Talk » de Dean Delray, Rudd a confirmé que la graine de son retour à AC/DC avait été plantée lors des funérailles du guitariste rythmique d'AC/DC Malcolm Young en 2017. Rudd, le chanteur Brian Johnson et le bassiste Cliff Williams étaient tous présents à la cérémonie. À l'époque, les trois musiciens étaient considérés comme d'anciens membres d'AC/DC, Johnson et Williams étant tous deux partis en 2016 pour des raisons de santé, tandis que Rudd avait été mis à l'écart en 2015 pour diverses questions juridiques.
"Angus et moi avons eu une bonne conversation lors des funérailles de Mal et nous nous sommes rattrapés", se souvient Rudd.
Angus a déclaré à Rolling Stone que ce sont effectivement les funérailles de Malcolm qui ont aidé à guérir de vieilles blessures.
"Phiil était là et en bonne forme", a déclaré le guitariste. "Il se maintenait bien. Il suivait une thérapie et se remettait en ordre. C'était vraiment bien."
Johnson a ajouté que lui et le reste d'AC/DC avaient accueilli Rudd à bras ouverts. "Je parle au nom de tous les garçons avec Phil", a-t-il déclaré. "Nous défendons Phil jusqu'au bout. Ce qui s'est passé là-haut, ce n'est pas le Phil que nous connaissons. C'était juste autre chose. Il a vraiment l'air brillant maintenant et fait tout à merveille."
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