Le vendredi à Wacken, c'est en général la journée la plus chargée.
La seule qui commence à 11h du matin, déjà. Et cette année, le programme était beau. Sauf qu'on a fait ce festival en mode Allemands au camping, donc vraiment à la cool, et que le programme initial n'a pas franchement été suivi... Après une nuit pas très longue (mais je me suis quand même couché avant le lever du jour cette fois-ci !), on est réveillé par la musique improbable de nos voisins allemands, avec en particulier la version allemande de "Quand tu chantes" de Nana Mouskouri ! Après un petit déjeuner costaud et un café, je prends mon courage à deux mains pour retourner chercher la tente, en espérant qu'elle ait été livrée... En fait, en onze Wacken, c'est la première fois que je viens dans le village un autre jour que le jeudi. C'est en fait bien agréable. Il y a moins de monde, les barrières de sécurité sur les trottoirs sont enlevées et on peut aller tout à fait normalement dans les magasins. Arrivé au Wacken Office, je n'ai donc pratiquement pas de queue à faire. Devant moi, il y a un groupe de Sud-Américains dans la même situation que moi, dont les affaires ont, elles, été perdues à l'aéroport de Nice. Décidément, les bagagistes, ça dysfonctionnait de partout cette semaine-là... Finalement, la fille de l'accueil fait défiler sur son smartphone les photos des bagages reçus et je reconnais la tente ! Sauf que ladite tente n'est pas à l'office (pas la place) et qu'il faut aller au check-in VIP, à 1,5 kilomètres. C'est ubuesque, mais quelque par ça m'arrange car c'est un bagage lourd et que c'est beaucoup plus près de mon campement que le village. Sauf qu'en y allant, on se prend un bel orage. J'avais mon poncho, j'étais couvert, donc ça ne m'a pas gêné plus que ça, sauf que ça a ruiné le terrain du festival : ça n'était pas dans un super état les deux jours précédents, là ce sera à nouveau la mer de boue (pas partout, cela étant, certains endroits étant praticables, mais pour d'autres c'était aussi atroce qu'en 2015).
Et pendant ce temps, ORDEN OGAN, que je voulais voir au départ, jouait sur la Party Stage et a fait, paraît-il, une très belle prestation dans une superbe ambiance malgré la pluie... Une fois arrivé à check-in, on me donne ma tente. La fille de l'orga responsable du check-in, ayant pitié de moi vu la taille de la tente, a même regardé s'il n'y avait pas une voiture disponible pour me faire faire un bout de chemin jusqu'au camping. Il n'y en avait pas mais en tout cas c'était vraiment sympa de leur part. Le campement n'était heureusement pas trop loin. J'en avais quand même plein les pattes à la fin, et une fois arrivé, je n'ai plus bougé ! Mes compagnons de route étant également bien au camping, on a donc bien fait les faignasses. Loudness jouait sur la True Stage ? On s'en fout, tout le monde les a vus récemment à d'autres festivals cette année ou l'année dernière ! Beyond The Black sur la Party Stage ? C'est sûrement le meilleur groupe de metal à chanteuses actuel pour moi, la chanteuse est top physiquement et vocalement, mais je peux me passer de les voir ! Entombed AD sur la Black Stage ? On les verra en salle en octobre ! J'aurais bien vu aussi Girlschool (que j'avais déjà loupées au Bang Your Head trois semaines avant) ou The Vintage Caravan au chapiteau mais je m'en remettrai. Les chaises de camping sont confortables, il ne pleut plus et le soleil ne cogne pas, on a de la bière, du pontarlier, du jägermeister et du Schwarzwald Teufel, on est bien entre potes, à la fraîche et détendus du gland ! On se dit quand même que c'est dommage de louper certains groupes qui passent, mais s'ils étaient vraiment fondamentaux et jamais vus, on y aurait sûrement été...
On se bouge finalement vers 17h, d'abord pour se poser un peu (on en avait vraiment besoin !) en VIP, où les stocks en Trooper avaient été réapprovisionnés. Puis direction la Black Stage pour aller voir ELUVEITIE ! En plus il fait beau et la partie du terrain sur laquelle on est est quasi-sèche ! C'est la première apparition d'Eluveitie à Wacken en quinze ans. Cela peut surprendre, parce que le folk metal a toujours eu la cote ici, que c'est l'un des plus gros groupes du genre et qu'en prime ils tournent beaucoup. Ils ont fait quasiment tous les festivals, il ne leur restait en gros plus que Wacken à faire. Les Suisses s'apprêtent à sortir un nouvel album mais ont également connu quelques bouleversements de line-up avec les trois quarts du groupe qui sont partis au printemps dernier. En gros il ne reste quasiment plus que Chrigel Glanzmann et le bassiste et les deux guitaristes, le reste étant des musiciens de session. Ca se ressent un peu sur scène. Il y a Chrigel qui est à fond, qui joue bien son rôle de frontman, et les six ou sept autres musiciens qui ne sont finalement que des exécutants. On ne ressent pas vraiment de cohésion au sein du groupe, ce qui n'était pas du tout le cas les quatre autres fois où j'avais pu les voir. La setlist est assez orientée morceaux "in your face". Que des titres que j'aime bien, mais l'enchaînement est un peu linéaire. Cette impression de linéarité est renforcée par un son de basse un peu trop saturé. Une surprise made in Wacken par contre, pour deux morceaux calmes, avec la présence d'une special guest. Liv Kristine vient en effet pousser la chansonnette sur "The call of the mountains" et "A rose for Epona". Ca rend bien, sa voix est toujours belle et elle est très charismatique. Du reste Leave's Eyes avait des sonorités folk, et les deux morceaux d'Eluveitie sur lesquels elle a chantés en sont finalement assez proches. Et puis maintenant qu'elle s'est faite débarquer de son propre groupe, elle a le temps et le loisir de faire ce genre d'apparitions ! Mais après ces deux chansons douces au milieu du show, ça repart comme en 40, pour se finir sur une note festive avec "Ynis Mona", reprise metal de "La tribu de Dana". Au final un concert sympa mais qui ne m'a pas pleinement convaincu. Trop linéaire, un groupe qui ne paraît pas vraiment soudé, un son qui aurait pu être meilleur... Donc un concert qui aurait pu être meilleur !
Setlist d'ELUVEITIE :
King The Siege Neverland Thousandfold Tegernakô Isara Grannus The Call of the Mountains A Rose for Epona Helvetios The Uprising Kingdom Come Undone Sucellos Havoc Inis Mona
S'ensuit une pause à la Wackinger à la recherche de sandwiches ou de brochettes, histoire d'éviter soigneusement de voir BULLETS FOR MY VALENTINE. Le sol de qualité aléatoire (plat et quasi-sec à certains endroits, 20 centimètres de gadoue bien noire à d'autres...). C'est l'occasion de visiter de jour (après y avoir été la veille en fin de soirée) cet espace médiéval à part. C'est décrié par pas mal de gens parce que pas metal, parc d'attraction, tout ça tout ça... Mais c'est complètement à l'écart du reste du festival donc je n'en vois pas le problème. Et surtout on y trouve des trucs sympas à manger avec des brochettes au top ! Par contre, tout le monde a la même idée au même moment donc il y a tellement de queues qu'on renonce et qu'on va se prendre un burger en VIP.
TARJA joue sur la Black Stage quand nous revenons dans l'Infield. Je ne comprends pas trop ce qu'elle fait aussi haut placée. Mais ce n'est pas pour elle que nous venons (pas fan du style, déjà vue en salle où j'avais trouvé ça absolument sans intérêt, et si j'ai zappé Beyond The Black en début d'après-midi alors que je les trouve infiniment mieux dans le genre, ce n'est pas pour aller voir Tarja le soir !), mais pour un concert qui est en même temps sur la Party Stage, donc sur le côté opposé. Et c'est là que nous constatons qu'il y a des endroits vraiment ravagés. Plus on va vers la droite, plus c'est la merde (et je ne parle pas de politique, là !). En fait il y a toujours des îlots quasi-secs, mais aussi de grandes mares, certaines pleines d'eau, d'autres composées de boue liquide. On trouve aussi des ruissellements, qui rendent donc l'endroit où l'eau descend (ou plutôt la boue liquide) particulièrement impraticable. La géologie du nord de l'Allemagne doit être particulièrement intéressante à étudier, vu la diversité des sols et de capacité d'absorption de l'eau d'un endroit à l'autre !
Ce concert pour lequel nous bravons le kraken qui se trouve au sol, c'est HANSEN AND FRIENDS ! Il s'agit en effet du projet solo de Kai Hansen, accompagné à la basse du chanteur de Dark Age, du bassiste de Heaven Shall Burn à la guitare rythmique et du batteur de Carcass (qui, du fait d'une tournée américaine avec son groupe principal, sera indisponible pour ce concert et sera donc remplacé au pied levé par Michael Ehré, batteur de Gamma Ray), ainsi que de la chanteuse française Clémentine Delauney (Visions Of Altantis, ex-Serenity, ex-Whyzdom...). Ils vont sortir un album unique en septembre baptisé "XXX" pour fêter les trente ans de carrière de Kai, et ce concert à Wacken sera le seul donné par ce line-up et des guests sont prévus. Bien que sensiblement sur le déclin avec Gamma Ray, Kai Hansen est l'une de mes idoles depuis mes débko uts dans le metal donc je n'aurais loupé ça pour rien au monde. Nous arrivons finalement sur le côté droit de la Party Stage. On a de la place et la boue est certes liquide mais peu profonde, donc il y a ce qu'il faut pour faire la fiesta. La Party Stage va en tout cas bien porter son nom pour l'occasion, car il va vraiment y avoir une ambiance fabuleuse avec un public de fans, à fond derrière le groupe. Kai et ses potes dégagent une énergie, une patate, un plaisir d'être sur scène et de faire plaisir aux fans qui est vraiment communicatif. Peu importent les approximations dans le chant, les pains, le choix des morceaux... Quand on est dedans, on est à fond et on ne le remarque pas. Dès l'arrivée des musiciens sur scène, on sent que ce concert va être particulier, une espèce d'alchimie entre le groupe et le public. La première chanson est un nouveau titre, qui passe très bien. Puis retentissent les trompettes de "Walls of Jericho", et c'est parti pour un "Ride the sky" de folie ! S'ensuit un nouveau morceau que j'ai adoré, "The contract song" : du Kai Hansen pur jus, mais très fun et bien inspiré. Puis une autre orgie avec "Victim of fate", où Kai se fait assister de Franck Beck, son nouvel assistant vocal dans Gamma Ray. Clémentine Delauney va également mettre en valeur sa belle voix et son physique avantageux sur les nouveaux morceaux suivants qui, aussi classiques soient-ils, m'ont beaucoup plu. Sorti du cadre de Gamma Ray, même en faisant quelque chose de musicalement proche, Kai semble avoir bien retrouvé l'inspiration. Encore une fois, il n'invente rien... A la limite il réinvente son propre style. Mais on s'en fout, c'est jouissif !!! Autre guest qui n'est pas vraiment une surprise : Michael Kiske bien sûr ! C'était évident qu'il viendrait prêter sa voix vu que Unisonic joue deux heures plus tard. Et sans surprise, ce sera sur les inévitables (mais qu'on aimerait bien ne plus avoir de temps en temps) "I want out" et "Future world". Un bon point à signaler pour cette dernière : le groupe ne l'a pas jouée à rallonge comme Helloween a tendance à le faire. En moins de quatre minutes et c'était torché, avec un Kiske à la voix toujours exceptionnelle. Le final se termine avec un autre vieux morceaux de Helloween, rare celui-là : "Save us" ! C'est d'ailleurs un de mes morceaux préférés des citrouilles. Par contre, bizarrerie : le morceau n'est pas chanté par Kiske mais par Clémentine Delauney. Elle s'en sort très bien, du reste. C'est une excellente chanteuse, sa voix va très bien sur cette chanson et le chant féminin y apporte quelque chose. Mais quand le chanteur de la version originale est présent, qu'il est venu sur la scène dix minutes plus tôt et qu'en plus c'est l'une des chansons où sa voix est la plus mise en valeur de tout son répertoire, c'est quand même un peu du gâchis. A part ça, c'était jouissif, comme tout le concert ! A signaler qu'aucune chanson de Gamma Ray n'a été jouée. Ca a visiblement fait du bien à Kai, qui apparaissait ici libéré et heureux. C'est en tout cas le genre de concerts que l'on ne voit pas ailleurs qu'à Wacken et qui justifie encore les kilomètres et les galères. Pour les fans de Helloween, Gamma Ray, et de Kai Hansen en général, c'était le concert exceptionnel à ne pas louper et je suis heureux d'en avoir été.
Setlist HANSEN AND FRIENDS :
Born Free Wall of Jericho Ride the Sky The Contract Song Victim of Fate Enemies of Fun Fire & Ice Burning Bridges I Want Out Future World Over the Rainbow Follow the Sun All or Nothing Save Us
Pas de pause après ça, on enchaîne sur la True Stage avec BLIND GUARDIAN, tête d'affiche de la journée. Un de mes groupes préférés, même si leur dernier album en date, "Beyond the Red Mirror", ne m'a pas enthousiasmé. C'est très bien fait, plein d'arrangements et d'orchestrations, mais tout ça au détriment de l'efficacité car à part l'intro qui est fabuleuse, j'ai du mal à en retenir quelque chose malgré un nombre répété d'écoutes. C'est d'ailleurs par cette intro suivie de "The nith wave" (qui n'est absolument pas une reprise de Manilla Road) que le concert est introduit. C'est la première fois depuis les quinze ans que je vois régulièrement Blind Guardian sur scène qu'ils ne commencent pas un concert par "War of wrath / Into the storm" ! Il faut dire aussi que c'est la première fois qu'ils ont trouvé une intro qui soit mieux, à défaut du morceau en lui-même. Une chansons sympa en soi, mais un peu longue. C'est le temps de se mettre en place, de voir qu'il y a vraiment du monde pour les bardes et que c'est vraiment en Allemagne qu'il faut aller les voir et que le son est faible. Très clair, certes, mais vraiment bas et on peut s'entendre parler sans problème. ça fait bizarre. Niveau disposition scénique, c'est très simple : une scène surélevée, un backdrop et puis basta. Blind Guardian en concert, c'est pas Kiss ou Iron Maiden. Visuellement, ça n'apporte strictement rien. Hansi KÜrsch a certes gagné des points de charisme depuis qu'il s'est fait coupé les cheveux et le groupe est souriant, mais c'est tout. Ils ne bougent pas énormément, en plus leur nouveau bassiste de session, Barend Courbois, est laid comme un pou, ce qui n'est pas un avantage pour le groupe. Par contre, musicalement, ça joue grave. Il y a de la puissance, de l'énergie, et pas une seule fausse note. Et surtout une communion exceptionnelle avec le public malgré le manque de charisme des musiciens. Blind Guardian est l'un des seuls groupes que je connaisse dont le show n'apporte pas grand chose par rapport aux versions studio mais qui arrive quand même à sortir des concerts d'anthologie grâce à une ambiance extraordinaire dans le public. Cela va encore se vérifier ce soir. Dès le premier morceau passé, le groupe enchaîne sur l'hymne "The script for my requiem". Là, le concert est lancé ! Puis c'est un retour en Terre du Milieu avec "Nightfall", avant que ça retombe d'un cran avec la faiblarde "Fly" et la sympathique mais pas indispensable "Tanelorn (Into the void)", avant de repartir sur "The last candle", vieux classique de "Tales from the Twilight Wordld" que Blind Guardian a donc exhumée avec bonheur. Et c'est impressionnant de voir des dizaines et des dizaines de milliers de fans reprendre ça en choeur, surtout avec l'écran géant. Les classiques vont ensuite s'enchaîner, balayant toute la discographie du groupe. Bizarrement, c'est "Twilight of the gods" du dernier album qui sera joué juste avant les rappels. Ca permet de reprendre son souffle, d'aller pisser et de boire une bière et de revenir ! Pour les rappels, c'est bien entendu "The bard's song" repris en choeur en mode karaoké suivi de "Mirror mirror", comme d'habitude. Mais c'est aussi un final inattendu sur "Valhalla", pour mon plus grand bonheur. C'est sur un "Valhalla deliverance, have you ever forgotten me" repris à l'infini que Blind Guardian quitte la scène. Les Allemands ont bien tenu leur rang de tête d'affiche devant leur public. Ca fait toujours plaisir de les revoir, et surtout pour un concert de qualité comme ça.
Setlist de BLIND GUARDIAN :
The Ninth Wave The Script for My Requiem Nightfall Fly Tanelorn (Into the Void) The Last Candle Lord of the Rings Time Stands Still (at the Iron Hill) Time What Is Time Imaginations from the Other Side Twilight of the Gods
The Bard's Song - In the Forest Mirror Mirror Valhalla
Après une petite pause, je vais voir un bout de MINISTRY sur la Black Stage. J'en regarde à peu près la moitié. J'ai adoré Ministry dans les années 90. Comme pour beaucoup de monde de ma tranche d'âge, "Psalm 69" a été un album assez marquant. Pour le reste, il y a du bon et du moins bon. Je n'ai jamais eu la possibilité de les voir jusque là. Ce sera donc désormais chose faite mais je ne suis qu'à moitié convaincu. Déjà, j'ai du mal avec la démarche d'Al Jourgensen, qui annonce systématiquement que la tournée est soit la tournée d'adieu, soit celle de reformation. Qu'il le fasse une fois, ça passe mais au bout d'un moment il perd toute crédibilité. Et puis sur scène, je ne suis pas convaincu. Ils axent le show sur le visuel, diffusant des clips sur l'écran géant. Mais ça ne le fait pas, il manque quelque chose : de la spontanéité et du feeling live ! Les morceaux de "Rio Grande blood", par exemple, ont un bon potentiel. Mais joués de cette manière, en faisant passer les clips avant la prestation live en elle-même, ça ne le fait pas. Pourtant, c'est bien joué, c'est carré et le son est parfait. Mais je n'adhère pas donc je finis par laisser tomber.
Setlist de MINISTRY :
Hail to His Majesty (Peasants) Punch in the Face PermaWar Rio Grande Blood Señor Peligro LiesLiesLies Waiting Psalm 69 N.W.O. Just One Fix The Missing Deity Thieves Stigmata So What
Il y a UNISONIC sur la Party Stage et je pense y prendre beaucoup plus de plaisir. Surtout vu comme Michael Kiske et Kai Hansen étaient en forme deux heures plus tôt ! C'est d'ailleurs une belle performance pour eux de faire deux concerts dans la même soirée. Je vais donc en voir la deuxième moitié. Je les avais vus une fois au Bang Your Head 2014, c'était sympa. Là, ça va être encore mieux. Déjà parce qu'il n'y a pas "I want out", jouée plus tôt dans la soirée avec le groupe solo de Kai. J'arrive en fait à la fin d'une autre reprise de Helloween, "A little time". Par rapport à leur prestation à Balingen il y a deux ans, le groupe apparaît comme plus soudé, fonctionnant désormais comme un vrai groupe où chacun est impliqué. Une différence notable aussi : ils jouent le soir, et non plus en fin d'après-midi, ce qui y fait beaucoup notamment en terme de light show. Et puis l'ambiance est autrement plus chaude dans le nord de l'Allemagne que dans le sud ! La complicité entre Michael Kiske et Kai fait également plaisir à voir. On se croirait revenus à l'époque des "Keeper of the Seven Keys" ! Sans compter que les capacités vocales de Kiske sont les mêmes qu'à l'époque... Le final va être jouissif avec le classique cucurbitacé "March of time" suivi de l'inévitable "Unisonic". Excellent concert, donc, où je n'ai eu aucune difficulté pour rentrer dedans alors que je l'avais pris à la moitié.
Setlist de UNISONIC :
For the Kingdom Exceptional King for a Day Your Time Has Come When the Deed Is Done A Little Time Over the Rainbow Star Rider Throne of the Dawn March of Time Unisonic
Une pause s'impose après ces enchaînements, malgré l'arrivée de TESTAMENT sur scène... et la pause va être définitive ! On est tous bien fatigués, ce qui fait que les Américains seront zappés malgré tout l'amour que je leur porte. J'ai une autre excuse que la fatigue: je les avais vus trois semaines avant ! En tout cas les avis ont été unanimes sur leur prestation, qui a été monstrueuse. Donc là, on boit et on rentre ! Malgré le fait que cinq ou six concerts ont été zappés, la journée a été fructueuse et la soirée dense ! Et ce sera le plaisir de dormir sous ma tente et surtout dans un vrai duvet, parce que la couverture qu'on m'avait prêtée était assez légère , même si les nuits n'étaient pas trop froides cette année.
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