en tournée promotionnelle pour le nouvel opus, intitulé The Ninth Hour. Egalement à l'affiche, les STRIKER, un combo Canadien de Heavy Métal, ainsi, que les Norvégiens de TRIOSPHERE, formation de Prog Métal, venus défendre leur nouvel opus, baptisé The Heart Of The Matter, et, chargés d'ouvrir le bal. 20h05, extinctions des feux. Composé de Kenneth Tarneby à la batterie, Tor Ole Byberg à la guitare rythmique, Marius Bergesen à la guitare solo, de la belle Ida Haukland à la basse et au chant, le groupe démarre sur My Fortress. Un titre acéré, et, rapide, dominé par la voix, rauque et puissante, d'Ida Haukland, qui s'élève, dans les airs, sur un refrain mélodique, avant que Marius Bergesen ne distille un chorus de virtuose aux accents hispaniques. Le groupe enchaine sur The Sphère, un titre du meme accabit, salué par la Rock School. Pour la suite, outre des titres très speed à riff ravageurs, tels que Trinity, mais, aussi, Driven, ou, encore, Relentless, il y eut, surtout, des morceaux très mélodiques style, As I Call, avec son chorus à deux guitares, Breathless, sublimé par la voix d'Ida Haukland, ou, enfin, le très épique, Heart's Dominion, qui termine, avec brio, le show des Norvégiens. Ovation très chaleureuse des spectateurs.
Petit entracte. 20h55, alors que les lumières ne sont pas encore éteintes, voilà que surgissent les STRIKER. Adam Brown est à la batterie, William Wallace à la basse, Dan Cleary au chant, John Simon Fallon, et, Tim Brown aux guitares pour amorcer, sur les chapeaux de roues, le titre Crossroads. Un riff passé à la tronçonneuse, une rythmique lancée à tout allure, et, la voix haute de Dan Cleary qui vient se juxtaposer avec beaucoup de puissance. Sur scène, les musiciens bougent dans tous les sens, galvanisent la salle, toute surprise de ce début innatendu. Meme combat sur Locked In qui donne, aussi, l'occasion aux musiciens de virevolter à tout va, à la puissance 10. Parmi les moments forts, citons, d'abord, des titres tels que Former A Glory, ou, Phoenix Lights, assez proches du style Saxon. Les, très rapides, et, destructeurs, Out For Blood, puis, Born To lose, le superbe Too Late, mélodique de bout en bout, et, enfin, Fight For Life qui conclue cette prestation époustouflante sous les applaudissements nourris de l'auditoire.
Deuxième entracte. 22h05, c'est au tour de Sonata Arctica d'entrer en lisse. Des faisceaux lumineux, de couleur bleu, balayent la scène, alors que, dans la sono, résonne We Are What We Are, extrait du nouvel album. Dans la pénombre, les musiciens entrent en scène. Tommi Portimo est à la batterie, Pasi Kauppinen à la basse, Henri Klingenberg aux claviers, Elias Viljanene à la guitare, et, Toni Kakko, au chant, très acclamé. Promotion oblige, ça démarre sur le très mélodique Closer To An Animal, sur lequel le chanteur Toni Kakko domine les débats de sa voix haute et harmonieuse. Mème approche mélodique sur Life, avec son gimmick vocal fédérateur, ainsi que sur Tallulah, ou bien, sur Among The Shooting Stars, et, enfin, We Are What We Are. Dans un registre plus rapide et fougueux, des titres galopants tels que The Wolves Die Young, mais, aussi, Fullmoon, ou, encore, le très épique, The Power Of One, qui conclue le set des Finlandais, en obtenant les faveurs du public. Les fans eurent droit, en rappel, à, d'abord, le très rapide Misplaced, enchainé à I Have A Right, au refrain fédérateur, puis, enfin, au très interactif Don't Say A Word, qui achève ce show, dans l'ensemble, plutot, bien équilibré. Standing ovation, et, salut au public. Alors que certains semblaient ravis du show des Finlandais, d'autres jugeaient leur prestation "trop policée", préférant, plus largement, celle des Striker. Cependant, n'oublions pas Triosphère, LA belle surprise de la soirée. John Markus. Photos Terry RM
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