car l'évènement s'annonce particulièrement grandiose : un concert en acoustique dans l'église St Eustache, réputée précisément pour la qualité du son. A 38€ l'entrée, pourquoi se priver ???
Je me demandais toutefois si le degré de notoriété du groupe permettrait de remplir cet espace quand même assez conséquent. Une file d'attente était déjà impressionnante lorsque nous sommes arrivés à 19h30, soit une heure avant l'ouverture des portes. En fait, avec surprise et soulagement nous constations une fois installés que l'église était pleine !
Impressionné dans ce lieu de recueillement, le public a attendu la prestation dans un calme inhabituel.
Renseigné sur le programme de la veille à la cathédrale de Manchester, je pressentais beaucoup d'émotions.
Par contre j'ignorais la composition du groupe pour ce soir ; c'est un groupe restreint qui se présente puisque seuls Vincent Cavanagh (guitare acoustique, voix), Daniel Cavanagh (guitare, clavier, voix) et Lee Douglas (voix) sont présents.
A eux trois, ils nous ont proposé un voyage que nous ne sommes pas prêts d'oublier. En dépit de quelques imperfections qui ont agacé les deux frères perfectionnistes (les séquences rythmiques nécessitaient un réglage de la "loop" pas toujours facile à trouver), l'essentiel fut toujours assuré. Sauf lors du rappel ; l'exigence des Cavanagh nous a privé d'une reprise des Beatles (Tomorrow Never Knows) que Daniel avait pourtant annoncé. Il a estimé ne pas parvenir à enregistrer la bonne séquence.
Ce soir, le public français a été privé de deux jolis titres ("Tomorrow Never Knows" des Beatles, donc mais aussi " Running Up That Hill" de Kate Bush) interprétés la veille en Angleterre, mais en revanche, nous avons eu davantage de titres avec l'ajout de "Deep", "One Last Goodbye" et "Are you there" !
La version acoustique de leurs titres dans l'écrin musical que constitue cette église est absolument somptueuse. Les voix s'en trouvent évidemment mises en valeur ; soulignons celle de Danny, solitaire sur "are you there" ou celle de Vincent sur la plupart des autres titres.
Mais comment ne pas insister sur le talent de Lee ! Je ne cesse de le répéter lors de mes récits mais vraiment elle donne constamment l'impression de progresser encore et toujours de concerts en concerts sur tous les plans ; sa voix se fait toujours plus chaude, profonde, affirmée, et sa beauté s'affine toujours davantage ! Elle rayonne, elle irradie. En dix ans, elle est juste devenue indispensable. Les titres où elle chante en duo avec Vincent sont désormais des incontournables de leur répertoire.
De surcroît, ce soir elle a interprété une reprise de Portishead : "Glory Box". Je ne connaissais cette chanson que par quelques écoutes sur nos médias formatés et je ne pensais pas un jour l'écouter avec un tel plaisir. Lee survole de très haut la version originale qu'elle transcende de sa voix chaleureuse. C'est simple : je crois bien ne jamais l'avoir vu aussi bien chanter aucun autre titre, même d'Anathema ! Bouleversante interprétation dont les échos résonnant dans le sanctuaire sont encore dans ma mémoire.
L'atmosphère relativement intime étant propice aux confidences, Danny nous a répété sa francophilie et son regret de ne pas maitriser davantage notre langue. Il semble, d'après ce que j'ai compris avant "One last goodbye", qu'un rapport particulier lie l'enregistrement de "Judgement" avec la France. Bref, passé ces bavardages sympathiques, nous avons pu admirer ces magnifiques chansons accompagnées d'un éclairage sobre mais très efficace, notamment en jouant avec les nombreux reliefs des murs.
Dommage que le rappel se soit mal terminé ; outre la reprise des Beatles abandonnée, leur interprétation d' "Another Brick in the Wall" de Pink Floyd ne m'a pas convaincue. Petit gout amer pour finir donc mais, les lumières rallumées, nous réalisons pleinement le merveilleux voyage musical auquel nous avons été conviés pendant près de deux heures.
PROGRAMME :Je me demandais toutefois si le degré de notoriété du groupe permettrait de remplir cet espace quand même assez conséquent. Une file d'attente était déjà impressionnante lorsque nous sommes arrivés à 19h30, soit une heure avant l'ouverture des portes. En fait, avec surprise et soulagement nous constations une fois installés que l'église était pleine !
Impressionné dans ce lieu de recueillement, le public a attendu la prestation dans un calme inhabituel.
Renseigné sur le programme de la veille à la cathédrale de Manchester, je pressentais beaucoup d'émotions.
Par contre j'ignorais la composition du groupe pour ce soir ; c'est un groupe restreint qui se présente puisque seuls Vincent Cavanagh (guitare acoustique, voix), Daniel Cavanagh (guitare, clavier, voix) et Lee Douglas (voix) sont présents.
A eux trois, ils nous ont proposé un voyage que nous ne sommes pas prêts d'oublier. En dépit de quelques imperfections qui ont agacé les deux frères perfectionnistes (les séquences rythmiques nécessitaient un réglage de la "loop" pas toujours facile à trouver), l'essentiel fut toujours assuré. Sauf lors du rappel ; l'exigence des Cavanagh nous a privé d'une reprise des Beatles (Tomorrow Never Knows) que Daniel avait pourtant annoncé. Il a estimé ne pas parvenir à enregistrer la bonne séquence.
Ce soir, le public français a été privé de deux jolis titres ("Tomorrow Never Knows" des Beatles, donc mais aussi " Running Up That Hill" de Kate Bush) interprétés la veille en Angleterre, mais en revanche, nous avons eu davantage de titres avec l'ajout de "Deep", "One Last Goodbye" et "Are you there" !
La version acoustique de leurs titres dans l'écrin musical que constitue cette église est absolument somptueuse. Les voix s'en trouvent évidemment mises en valeur ; soulignons celle de Danny, solitaire sur "are you there" ou celle de Vincent sur la plupart des autres titres.
Mais comment ne pas insister sur le talent de Lee ! Je ne cesse de le répéter lors de mes récits mais vraiment elle donne constamment l'impression de progresser encore et toujours de concerts en concerts sur tous les plans ; sa voix se fait toujours plus chaude, profonde, affirmée, et sa beauté s'affine toujours davantage ! Elle rayonne, elle irradie. En dix ans, elle est juste devenue indispensable. Les titres où elle chante en duo avec Vincent sont désormais des incontournables de leur répertoire.
De surcroît, ce soir elle a interprété une reprise de Portishead : "Glory Box". Je ne connaissais cette chanson que par quelques écoutes sur nos médias formatés et je ne pensais pas un jour l'écouter avec un tel plaisir. Lee survole de très haut la version originale qu'elle transcende de sa voix chaleureuse. C'est simple : je crois bien ne jamais l'avoir vu aussi bien chanter aucun autre titre, même d'Anathema ! Bouleversante interprétation dont les échos résonnant dans le sanctuaire sont encore dans ma mémoire.
L'atmosphère relativement intime étant propice aux confidences, Danny nous a répété sa francophilie et son regret de ne pas maitriser davantage notre langue. Il semble, d'après ce que j'ai compris avant "One last goodbye", qu'un rapport particulier lie l'enregistrement de "Judgement" avec la France. Bref, passé ces bavardages sympathiques, nous avons pu admirer ces magnifiques chansons accompagnées d'un éclairage sobre mais très efficace, notamment en jouant avec les nombreux reliefs des murs.
Dommage que le rappel se soit mal terminé ; outre la reprise des Beatles abandonnée, leur interprétation d' "Another Brick in the Wall" de Pink Floyd ne m'a pas convaincue. Petit gout amer pour finir donc mais, les lumières rallumées, nous réalisons pleinement le merveilleux voyage musical auquel nous avons été conviés pendant près de deux heures.
The Lost Song, Part 2
Untouchable, Part 1
Untouchable, Part 2
Thin Air
Dreaming Light
Deep
One Last Goodbye
Ariel
Temporary Peace
The Beginning and the End
Glory Box (reprise de Portishead)
Anathema
Are You There?
Rappel
Distant Satellites
A Natural Disaster
Fragile Dreams
Another Brick in the Wall Part 2 (reprise de Pink Floyd)
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