En ce samedi 10 octobre, nous voici sur la route (Pat Cat et Aor 69),
direction l’Espagne, pour la deuxième année consécutive, au festival de Rock à Calella, sur la Costa Brava. Le festival existe depuis trois ans, et d’année en année, il prend de l’importance sur la scène Hard Rock Blues.
En 2015, le festival nous régale encore, avec des groupes particulièrement attrayants comme Dan Baird & the Homedade Sin,Junkyard, Quireboys et le must des deux soirées The Voice of Rock, Mister Glenn Hughes himself, accompagné par le phénoménal Doug Aldrich guitariste surdoué qui à jouer avec des groupes, comme Whitesnake, Dio et son groupe actuel Burning Rain.
Sur place le dépaysement est total. Ce festival proche de la plage, n’est que pur bonheur. On est plongé dans une ambiance festive et vacancière.
La première soirée s’annonce très Rock n’Roll et Roots, avec des groupes comme Dan Baird, Homemade Sin et Junkyard. Un peu à la bourre, pour cause de farniente et de plage, on a eu le temps d’apprécier le groupe Albany Down, dont l’influence musicale me fait penser à du Harem Scarem avec un son plus bluesy. La dernière chanson South of City est superbe, le guitariste donne une petite touche sudiste très bien interprétée avec ses accords bottleneck. Un jeune groupe anglais prometteur, à suivre de prés.
Set list
Back again
Dirty
Mr hangman
You ain’t coming home
She’s the light
Travelling blues
You’re better run
I don’t wait not over yet
Feeding the flame
The working man
I wanna know
South of the city
Albany Down :
Le groupe suivant, The House of X apparaît sur scène, et ce ne sont pas des petits jeunes. Dès l’entame de la première chanson, je reconnais le titre d’UFO Let it roll. Et oui le groupe est composé d’anciens musiciens d’UFO, et ça envoie grave le feeling blues qu’avait le groupe au début de leur carrière.
Quelle classe ! Les chansons de leurs nouveaux titres, ne font pas taches avec ceux d’UFO. On sent qu’ils ont un sacré vécu et ils transmettent leurs énergies positives à tous le public. A la fin, on a droit à Rock Bottom et Doctor Doctor interprété divinement. Voilà un groupe qui mérite mieux. Avis aux tourneurs français.
Set list
Let it roll
Highway lady
Do me wrong
House of lies
Backdoor man
Shoot shoot
Alive
Mother Mary
Busted*lights out
No way home
Tequila
Rock bottom
Doctor doctor
The House of X Bands:
Vocals : Danny Peyronel
Guitar : Laurence Archer
Bass guitar : Rocky Newton
Drums : Clive Edwards
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L’ambiance monte crescendo, et avec le rock entrainant de Dan Baird, ça va bouger encore plus.
Il y a des ex musiciens de Georgia Satellite qui savent ce qu’est le mot rock. Dan Baird a une pêche incroyable. Quand il commence l’interprétation de Keep your hands to yourself des Georgia Satellite, c’est du rock contagieux. Tout le monde se met à sauter de partout. Leur répertoire musical est très varié, avec des titres judicieusement sélectionnés pour emballer le public.
Ils finissent par Only rock ‘n roll des Rolling Stones qui mettent tout le monde d’accord. Whaou, chapeaux bas messieurs.
Pas de Setlist
Vocals/guitar : Dan Baird
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Il est déjà minuit et il nous reste à voir les Junkyard, groupe fin des années 80 et qui est sorti en même temps que les Guns ‘n Roses. Et dès le départ, le groupe d’Austin avec leur Sleaze Rock bien ficelé, nous montre qu’ils ne sont pas là pour rigoler. Ils nous envoient la purée dès l’entame du set. Quelle énergie ce chanteur. Il est à fond et le public ne s’y trompe pas. Les guitaristes ne sont pas en reste et eux aussi mettent le feu avec des riffs très Guns n’ Rosiens, période Appetite for Destruction, avec aussi un petit côté Ramones, ou Dead Kennedys. Ils ont une attitude Punk sur scène qui plaît au public espagnol.
Set list
Life
Hot rod
Long way home
Back
Faded
Misery
Blooze
Simple man
Wallet
Shot
Dirt
Texas
Hollywood
Hand off
Lost in the city
Junkyard bands:
Vocals : David Roach
Guitar : Brian Maker
Guitar : Tim Mosher
Bass guitar : Todd Muscat
Drums : Patrick Muzingo
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Il est 1h30 du mat , lorsque Junkyard termine son set, et il est temps de rentrer à l’hôtel, reposer nos oreilles, et surtout pour être en forme le jour suivant. Comme je le disais précédemment ce festival est génial car il nous réserve pleins de surprises. En allant à la plage, nous rencontrons le batteur de The House of X, qui nous raconte une anecdote sympathique concernant un certain Ozzy Osbourne à Birmingham. Apparemment il voulait s’incruster dans le concert de Pat Travers band, et il était un peu trop éméché pour monter sur scène. En prime on a eu droit à la voix nasillarde d’Ozzy imité par Clive Edwards. Voilà c’est ça ce festival, on fait des rencontres imprévues et on est proches des musiciens.
C’est avec impatience qu’on attend la deuxième soirée, pour voir le glam rock déjanté des Quireboys et surtout une des légendes du Rock Glenn Hughes. En arrivant sur place, on se rend compte que l’affiche a attiré énormément de monde. Il y a deux fois plus de spectateurs que la veille et le chiffre qu’on m’a donné, était de 800 personnes présentes ce soir-là.
Le premier groupe qui entre en scène est un groupe local de Girone. La banda del Yuyu Ils ont eu la dure tache de chauffer une salle et après quelques minutes, ils font réagir le public avec leurs Rock blues avec quelques accents soûls chantés en catalan. les chansons comme Tots Sants ,Caient Encès ou Viure sont très plaisantes à écouter.
Set list
Tornem a ser-hi
Mossega’m
Avui
Bonica
Caient encès
No passara de
Caure
Esquellerincs
Dolç veri
Flor de maig
Tots sants
Crema
Viure
Res per sempre
La banda del Yuyu :
Vocals : LLuís Güell
Guitar : Jep Vilaplana
Guitar : Jordi Turon
Bass Guitar : Marc Xifra
Drums : Jordi Vila
Pour être honnête avec vous, je ne connaissais pas Jared James Nichols et quand je l’ai vu sortir des loges pour rejoindre la scène j’ai tout de suite pensé à Ted Nugent. Un mec au gabarit imposant.
Dès le début, on est vite mis au parfum. on a du bon Hard blues Seventies et qui groove un max. Jared a une façon de jouer à la guitare impressionnante, comme une sorte de mix entre Stevie Ray Vaughan, John Sykes, Ted Nugent et bien sûr Hendrix. Les deux autres musiciens, eux aussi mettent de l’huile de coude pour faire tourner la machine. De la première chanson, Playin for Keeps, jusqu’à la dernière Mississipi Queen (reprise du groupe américain Mountain), on est pris dans l’intensité et l’enthousiasme des musiciens. D’ailleurs le public ne s’y trompe guère, car après leur set, le stand CD, dédicaces, tee shirt est pris d’assaut. Il faut dire aussi, qu’ils sont hypers accessibles et redevables à leurs fans. Bravo messieurs. Une chose est sure, ce groupe-là, est promu à un bel avenir.
Set list
Album Old glory and the wild revival + Mississippi Queen.
Jared James Nichols Band
Lead guitar & singer: Jared James Nichols
Bass guitar : Erik Sandin
Drums : Dennis Holm
Après la déferlante Jared, place à l’icône Rock Glen Hughes. On sent une atmosphère un peu spéciale, comme si on allait assister à une grande messe… et ce soir c’est la grande messe du Rock.
Dès Stormbringer on est vite mis au parfum. Les titres de Purple,Trapèze et Glenn Hughes vont se succéder avec émotion et classe. La voix de Glenn est impressionnante et cela l’est d’autant plus que le bonhomme à soixante-trois ans. Il a de la puissance dans sa voix mais pas que. On a droit à des vocalises d’une telle beauté à faire pâlir tous les profs de chants professionnels. J’ai même surpris Spike, chanteur des Quireboys, regarder Glenn Hughes chanter et apprécier le spectacle.
Un seul mot pour qualifier ces moments… magique. C’est que le père, Hughes s’est bien entouré. Avec Doug Aldrich à la guitare et Pontus Engberg à la batterie, il a de quoi faire parler la poudre. Doug est un phénomène à la guitare, et personnellement je pense que c’est le meilleur guitariste Hard Rock en ce moment. Il met en valeur les titres de Purple. J’ai encore en tête la version de Mistreated qui m’a donné des frissons, et pourtant je l’ai mainte et mainte fois entendu. Que dire de la reprise de Good to be Bad de whitesnake. Une vraie tuerie guitaristique. Le seul petit bémol, c’est la répétition du solo de guitare et batterie. J’aurais préféré une autre chanson à la place. Le public adhère complètement, et en redemande encore. Pour le rappel, on a droit à une reprise de Black Country Communion, et pour le final comme dans un feu d’artifice, le fameux Burn de Deep Purple qui met tout le monde à genoux. Et oui c’est la fin du show, Hughes and Co .On peut être tranquille, Glenn Hughes a encore de beaux restes et pourquoi pas un nouvel album avec Doug Aldrich pour 2016.
Set list
Stormbringer
Orion
Way back to the bone
First step of love
Touch my life
Sail away
good to be bad
Guitar solo
Mistreated
Can’t stop the flood
Guitar & drum solo
Drum solo
One last soul play
Soul mover
Black Country play
Burn
Glenn Hughes band:
Vocal & Bass guitar : Glenn Hughes
Guitar : Doug Aldrich
Drums : Pontus Engberg
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Après un tel festival sonore et visuel, les Quireboys ont la lourde tâche de clôturer en beauté ce festival. Et bien là encore quelle claque vont nous assener les Quireboys. Leur rock énergique et communicatif fait chavirer tout le public. Ca danse, ça bouge ça chante c’est la Fucking Attitude Rock ‘n roll. La voix cassée de Spike fait merveille. C’est du Rod Stewart avec un petit côté Axles Roses dans la gestuelle qui fait de lui, un sacré Showman. C’est leurs vingt cinquième anniversaires que fêtent les Quireboys et ils l’ont sacrément partagé avec le public. Ça commence par un Black Mariah, qui nous prend à la gorge comme un bon Whisky et ça va nous donner du peps jusqu’à la fin de soirée. Excuser du peu mais ce groupe-là, a dans sa set list une quantité de superbes chansons. Les ballades I Don't Love You Anymore ou Roses & Rings sont hyper mouvantes. L’ombre de Rod Stewart n’est pas loin. Quand Rock ’n Roll rime avec Party, vous avez les Quireboys, un british band à la Faces, Sweet Slade, T Rex et tant d’autres groupes Glam Rock British. Il n’y a pas de temps mort dans leur show, les Quireboys bouge énormément et le public le leur rend bien. Petit clin d’œil à toutes les bières bus entre les musiciens et le public.
Quand vient la fin du rappel avec un Sex Party, endiablé on a qu’une envie, c’est de continuer à faire la fête avec eux. D’ailleurs les Quireboys sont venus saluer les personnes encore présentes dans la salle. Belle attitude qui montre la vraie facette de ces musiciens : simples et accessibles.
Set list
Black Mariah
Touch much of a good thing
Misled
There she goes again
Roses & rings
This is Rock’n roll
Mona lisa
Whippin’ boy
Searching
Tramps & thieves
Hey you
Beautiful curse
Sweet mary ann
7 O’clock
Rappel
I don’t love you anymore
Sex party
Quireboys band :
Vocals : Spike
Guitar : Guy Griffin
Bass guitar : Paul Guerin
Piano : Keith Weir
Drums : Matt Goom
Ce festival est promis à un bel avenir, et l’un des directeurs m’a confirmé que l’année prochaine il y aura encore une superbe belle affiche. Voilà un festival où il fait bon aller, bonne musique, super ambiance, proximité avec les musiciens, plage et soleil. Le fameux Sea, Sex, and Sun & Rock’n Roll est à deux pas de chez nous. J’en profite pour remercier les organisateurs du festival, pour leur disponibilité et leur gentillesse. Je leur donne rendez-vous en 2016, pour partager avec eux et les musiciens, la passion du rock. Alors, avis aux amateurs de sensations fortes…
Du titre dynamique et breaké ("Spring Break") à la compo plus sombre ("Face Off" et son riff qui rappelle un peu "Kashmir" sur le refrain), Flown maîtrise bien son sujet. Amoureux du tock qualitatif et vibrant, tu ne seras pas déçu par "Make Believe", il ne révolutionnera pas ton univers mais se trouvera aisément une place dans ta CD-thèque à côté de groupes U.S qui habituellement ne comptent guère sur la concurrence de petits français.
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