Mais, avant cela, dès 20h45, le public eut droit au set des KILL IT KID, un combo Anglais au style Blues-Grunge, né en 2009, et, en promotion pour l'album You Howe Nothing. Le groupe démarre sur Pray On Me. Un riff blues haché, et syncopé, bien chaud, asséné par la guitare de Chris Turpin, sur le tempo heavy de Marc Jones, pulsé par la basse de Dom Kozubik. Aux claviers, la belle Stéphanie Ward plaque des accords organiques, et, fait parler la puissance de sa voix haute, en alternance avec le chant rauque de Chris Turpin qui assène, ensuite, un chorus bien chaud. La salle applaudit. Bien appréciés, aussi, des titres distillés avec une guitare en slide déjanté, tels que Tired Of The Way, ou, encore, Boom Shally Wah. En plus psychédélique, on aura droit à You're In My Blood, ainsi que I'll Be First, deux titres de belle intensité. Le quartet nous gratifiera, ensuite, d'une subtile ballade intitulée Caroline, avec un bon refrain fédérateur, mais, aussi, d'une version, assez atmosphérique, du State Cooper de Bruce Springsteen. Au final, une bonne prestation saluée par un public ravi de découvrir ce talentueux quartet made in England. ENTRACTE.
Il est 21H30, les lumières s'éteignent, et, dans la sono résonne la mythique musique du film le Bon, la Brute, et, le Truand, composée par Ennio Moriconne, pour le réalisateur Sergio Léone, en 1966. Dans la pénombre, les Rival Sons entrent en scène. Sur la gauche, un organiste additionnel qui se positionne derrière ses claviers, serré de près par le bassiste Dave Beste. Michael Miley s'installe derrière ses futs, Scott Holiday enfile sa guitare, et, le chanteur Jay Buchanan s'avance sous les acclamations des premiers rangs. Riff de guitare bluesy, break de batterie, des faisceaux de lumières blanches incendient la scène, et, c'est parti pour Electric Man. Une rythmique clinquante, et, bien en place, permet au chanteur, Jay Buchanan, de greffer sa voix rauque et soul, tout en puissance, avec un groove à couper au couteau, suivi d'un chorus chauffé à blanc dégainé par les six cordes électrisées de Scott Holiday. Clameurs dans la salle. Le groupe enchaine sur le riff nasillard de Good Luck, puis, sur celui plus Zeppelinien de Secret, au refrain efficace. Ensuite, vient You Want To, transcendé par la voix de Jay Buchanan avec son feeling qui fait frissonner une assistance ébahie. Arrive Pressure And Time, un autre titre Zéppelinien, puis, Manifest Destiny, avec son coté heavy aux allures de No Quarter. Les fans sont aux anges, mais, le groupe qui joue depuis 35 minutes, sort de scène. La sono fait entendre des chants d'oiseaux, pendant que, sur scène, des techniciens s'affairent devant un public médusé. Le quartet revient pour offrir un petit aparté acoustique de quatre morceaux, dont le superbe Burn Down Los Angeles, rempli d'intensité. Un quart d'heure après, le groupe remet la gomme avec Torture, ponctué par des woh,oh,oh, partagés par un auditoire qui continue de chanter après la fin du morceau, devant un Michael Miley qui ne s'attendait pas à ça, et, un Scott Holiday pressé d'amorcer l'intro de Tell Me Something. Après deux moments plus calmes, un peu soul, avec Rich And Poor, et, la ballade intitulée Where I've Been, les Californiens terminent leur set par le très électrique Get What's Coming, qui finit d'exalter les fans qui en redemandent. Le quintet revient pour offrir Open Eyes, avec un chorus apocalyptique de Scott Holiday, suivi d'un bon solo de batterie du facétieux Michael Miley, très acclamé. Instant d'acalmie, Jay Buchanan, de son timbre voilé, remercie le public d'etre venu, avant d'enchainer sur le sublime Keep On Swinging qui séduit l'assistance. Ovation dans la salle, alors que les lumières se rallument. Les spectateurs quittent le Rocher de Palmer avec le sourire aux lèvres, en commentant favorablement la prestation des Rival Sons, malgré ce passage acoustique, certes excellent, mais, qui fit, un peu, retomber l'ambiance bien chaude de l'entame. Au final, un show de haute tenue qui renforce la position des Rivals Sons parmi les meilleurs du moment, dans le style old school revival qui les caractérise. Classe! JOHN MARKUS ( Photos Laurent Robert)
Il est 21H30, les lumières s'éteignent, et, dans la sono résonne la mythique musique du film le Bon, la Brute, et, le Truand, composée par Ennio Moriconne, pour le réalisateur Sergio Léone, en 1966. Dans la pénombre, les Rival Sons entrent en scène. Sur la gauche, un organiste additionnel qui se positionne derrière ses claviers, serré de près par le bassiste Dave Beste. Michael Miley s'installe derrière ses futs, Scott Holiday enfile sa guitare, et, le chanteur Jay Buchanan s'avance sous les acclamations des premiers rangs. Riff de guitare bluesy, break de batterie, des faisceaux de lumières blanches incendient la scène, et, c'est parti pour Electric Man. Une rythmique clinquante, et, bien en place, permet au chanteur, Jay Buchanan, de greffer sa voix rauque et soul, tout en puissance, avec un groove à couper au couteau, suivi d'un chorus chauffé à blanc dégainé par les six cordes électrisées de Scott Holiday. Clameurs dans la salle. Le groupe enchaine sur le riff nasillard de Good Luck, puis, sur celui plus Zeppelinien de Secret, au refrain efficace. Ensuite, vient You Want To, transcendé par la voix de Jay Buchanan avec son feeling qui fait frissonner une assistance ébahie. Arrive Pressure And Time, un autre titre Zéppelinien, puis, Manifest Destiny, avec son coté heavy aux allures de No Quarter. Les fans sont aux anges, mais, le groupe qui joue depuis 35 minutes, sort de scène. La sono fait entendre des chants d'oiseaux, pendant que, sur scène, des techniciens s'affairent devant un public médusé. Le quartet revient pour offrir un petit aparté acoustique de quatre morceaux, dont le superbe Burn Down Los Angeles, rempli d'intensité. Un quart d'heure après, le groupe remet la gomme avec Torture, ponctué par des woh,oh,oh, partagés par un auditoire qui continue de chanter après la fin du morceau, devant un Michael Miley qui ne s'attendait pas à ça, et, un Scott Holiday pressé d'amorcer l'intro de Tell Me Something. Après deux moments plus calmes, un peu soul, avec Rich And Poor, et, la ballade intitulée Where I've Been, les Californiens terminent leur set par le très électrique Get What's Coming, qui finit d'exalter les fans qui en redemandent. Le quintet revient pour offrir Open Eyes, avec un chorus apocalyptique de Scott Holiday, suivi d'un bon solo de batterie du facétieux Michael Miley, très acclamé. Instant d'acalmie, Jay Buchanan, de son timbre voilé, remercie le public d'etre venu, avant d'enchainer sur le sublime Keep On Swinging qui séduit l'assistance. Ovation dans la salle, alors que les lumières se rallument. Les spectateurs quittent le Rocher de Palmer avec le sourire aux lèvres, en commentant favorablement la prestation des Rival Sons, malgré ce passage acoustique, certes excellent, mais, qui fit, un peu, retomber l'ambiance bien chaude de l'entame. Au final, un show de haute tenue qui renforce la position des Rivals Sons parmi les meilleurs du moment, dans le style old school revival qui les caractérise. Classe! JOHN MARKUS ( Photos Laurent Robert)
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