et je commence seulement à envisager la rédaction de mon relevé d'impressions très personnelles ; impossible jusqu'alors de mettre de l'ordre dans mon esprit tant les émotions se sont entrechoquées pendant deux jours pleins. Le récit risque encore de paraître désordonné et je doute que mon ressenti transparaisse à la lecture des regards extérieurs mais tant pis, je rédige avant tout pour moi, pour garantir la mémoire et attester de ce vécu exaltant.
Alors voilà. Il fallait que je me fasse à l'idée, ce fut dur, mais je dois désormais l'admettre, Steven Wilson semble avoir fait un bon choix en s'investissant durablement dans sa carrière en solo. Avec cet opus somptueux et cette tournée, c'est une évidence ; son immense talent n'en finit pas d'exploser à la figure de son public médusé.
Nous sommes nombreux du forum à nous être donnés rendez-vous pour ce qui sera pour moi sans aucun doute l’événement musical majeur de l'année 2015. Nous avons tous le sentiment d'avoir le privilège d'assister à l'apothéose d'un artiste contemporain ; c'est une occasion unique dans la vie d'un mélomane !
La séance dédicace à 13h a alimenté encore un peu plus l'excitation générale pour les privilégiés présents.Un déjeuner très convivial à la brasserie Balzar, près de la Sorbonne, a ensuite contribué à entretenir la bonne humeur générale.
Au soir, les places numérotées nous permettant d'envisager sereinement notre positionnement pour la grand'messe, nous avons envahi le café des Capucines pour le plus grand plaisir des serveurs.
La bière a coulé à flots modérés ;il ne fallait surtout pas altérer nos capacités de captation de l'Evènement !
Une fois à l'intérieur, assis au premier rang, comme à la maison, les jambes en éventails, je goûte le privilège d'être assis au premier rang, en face de Nick Beggs, et non loin de Steven.
On ne change pas une équipe qui gagne ; Steven est toujours accompagné de Marco Minnemann à la batterie, de Nick Beggs à la basse, d'Adam Holzman aux claviers, et de Guthrie Govan à la guitare.
Compte tenu de la nature de "Hand Cannot Erase", Theo Travis à la flûte ne participe pas à la tournée. Absente également la remarquable choriste israélienne Ninet Tayeb pour cause de maternité.
Lorsque le grand moment attendu depuis des mois débute, je sais que le temps va filer et je tente cependant de capter chaque instant de bonheur auditif et visuel. Les sensations n'ont pas cessé de croître tout au long de ce concert inoubliable. Les cinq Artistes étant servis par une sonorisation impeccable de mon point d'écoute, le seul regret fut de ne pas pouvoir admirer l'ensemble de la scène avec suffisamment de recul,notamment pour visionner les belles images en fond de scène sur écran géant.Mais j'assume mon choix de place, aucune n'est idéale de toutes façon en ce sens qu'à toutes places il y a des avantages et des inconvénients … et puis de toutes manières j'ai prévu le lendemain de revoir le tout sous un angle différent !!!
Le programme était déjà connu grâce aux récits issus des précédentes soirées de la tournée débutée en Angleterre. Je savais qu'il me fallait accepter les bandes-sons insérées pour remplacer la divine voix de Ninet ; finalement cela ne m'a absolument pas gâché le plaisir. Quant aux parties du flûtiste absent, elles ont été soit ignorées soit remplacées par le clavier et, là aussi, aucune altération à l'interprétation.
Chaque musicien est à mon avis source d'admiration, tant leurs talents respectifs se conjuguent merveilleusement bien sous l'autorité de Steven en maître de cérémonie impeccable ! L'élégante efficacité de Nick à la basse et aux chœurs étaient évidement au premier plan pour moi mais Marco ne pouvait pas passer inaperçu avec ses facéties qui ne retire rien à son immense et très énergique talent. Guthrie, très appliqué et d'une sensibilité musicale inouïe, m'aura bouleversé sur tant de solos somptueux et étourdissants. Adam a quant à lui harmonisé le tout en réussissant à merveille la mise en valeur de l'ensemble par des sonorités délicates.
Tous les titres de l'opus HCE, à l'exception de l'intéressant mais dispensable "Transience",ont été magnifiquement interprétés, en intercalant astucieusement quelques perles de son déjà long répertoire. Il me semble inutile de tenter de détailler la qualité d'interprétation de chaque titre tant elle fut irréprochable avec ici et là quelques variations délicieuses.
L'entracte aurait pu briser la magie mais en fait il a permis à l'auditoire éberlué de respirer quelque peu et de partager les premières émotions. "Ancestral" a tôt fait de nous replonger dans l'univers merveilleux. "Happy Returns" accentue encore un peu plus notre sentiment si cela était encore possible ! Les musiciens sont heureux et fiers ; ça tombe bien, nous aussi !
Porcupine Tree n'a pas été omis avec ses deux atmosphères si admirables ; la nostalgie, la douceur avec "Lazarus" avant l'entracte, et la folie envoûtante avec "Sleep Together" avant le rappel.
A l'instar des précédentes tournées, un rideau transparent a séparé le public de la scène,cette fois uniquement durant "Watchmaker" ; cependant, en ce qui me concerne, avec mon nez dessus, l'effet est relatif. Mais j'ai au moins l'avantage de rester suffisamment près pour continuer à voir les musiciens cequi ne doit pas être le cas de tout le monde dans la salle !
Lorsque vient le rappel, au comble de notre bonheur, nous constatons que Steven avait décidé de gratifier Paris d'un somptueux titre supplémentaire par rapport aux dates antérieures : " Sectarian" ! … Le rappel se clôt avec le superbe "The Raven" et son film mélancolique diffusé en fond de scène.
Que du bonheur, quoi ! Que dis-je,de l'extase !!
Mais c'est déjà la fin et le réveil n'est pas immédiat.
Beaucoup de forumeurs éprouvent alors le besoin de partager le bilan à chaud du concert, autour d'une bonne mousse au café Capucine. Nous sommes tous sous le choc, l'émotion est unanimement partagée. L'expression qui revenait dans les bouches et les esprits était la rupture spatio temporelle ; le concert est passé tellement vite et nous nous sommes tous sentis en telle apesanteur !
Cette journée fut un pur bonheur,et le concert son point culminant.
Alors voilà. Il fallait que je me fasse à l'idée, ce fut dur, mais je dois désormais l'admettre, Steven Wilson semble avoir fait un bon choix en s'investissant durablement dans sa carrière en solo. Avec cet opus somptueux et cette tournée, c'est une évidence ; son immense talent n'en finit pas d'exploser à la figure de son public médusé.
Nous sommes nombreux du forum à nous être donnés rendez-vous pour ce qui sera pour moi sans aucun doute l’événement musical majeur de l'année 2015. Nous avons tous le sentiment d'avoir le privilège d'assister à l'apothéose d'un artiste contemporain ; c'est une occasion unique dans la vie d'un mélomane !
La séance dédicace à 13h a alimenté encore un peu plus l'excitation générale pour les privilégiés présents.Un déjeuner très convivial à la brasserie Balzar, près de la Sorbonne, a ensuite contribué à entretenir la bonne humeur générale.
Au soir, les places numérotées nous permettant d'envisager sereinement notre positionnement pour la grand'messe, nous avons envahi le café des Capucines pour le plus grand plaisir des serveurs.
La bière a coulé à flots modérés ;il ne fallait surtout pas altérer nos capacités de captation de l'Evènement !
Une fois à l'intérieur, assis au premier rang, comme à la maison, les jambes en éventails, je goûte le privilège d'être assis au premier rang, en face de Nick Beggs, et non loin de Steven.
On ne change pas une équipe qui gagne ; Steven est toujours accompagné de Marco Minnemann à la batterie, de Nick Beggs à la basse, d'Adam Holzman aux claviers, et de Guthrie Govan à la guitare.
Compte tenu de la nature de "Hand Cannot Erase", Theo Travis à la flûte ne participe pas à la tournée. Absente également la remarquable choriste israélienne Ninet Tayeb pour cause de maternité.
Lorsque le grand moment attendu depuis des mois débute, je sais que le temps va filer et je tente cependant de capter chaque instant de bonheur auditif et visuel. Les sensations n'ont pas cessé de croître tout au long de ce concert inoubliable. Les cinq Artistes étant servis par une sonorisation impeccable de mon point d'écoute, le seul regret fut de ne pas pouvoir admirer l'ensemble de la scène avec suffisamment de recul,notamment pour visionner les belles images en fond de scène sur écran géant.Mais j'assume mon choix de place, aucune n'est idéale de toutes façon en ce sens qu'à toutes places il y a des avantages et des inconvénients … et puis de toutes manières j'ai prévu le lendemain de revoir le tout sous un angle différent !!!
Le programme était déjà connu grâce aux récits issus des précédentes soirées de la tournée débutée en Angleterre. Je savais qu'il me fallait accepter les bandes-sons insérées pour remplacer la divine voix de Ninet ; finalement cela ne m'a absolument pas gâché le plaisir. Quant aux parties du flûtiste absent, elles ont été soit ignorées soit remplacées par le clavier et, là aussi, aucune altération à l'interprétation.
Chaque musicien est à mon avis source d'admiration, tant leurs talents respectifs se conjuguent merveilleusement bien sous l'autorité de Steven en maître de cérémonie impeccable ! L'élégante efficacité de Nick à la basse et aux chœurs étaient évidement au premier plan pour moi mais Marco ne pouvait pas passer inaperçu avec ses facéties qui ne retire rien à son immense et très énergique talent. Guthrie, très appliqué et d'une sensibilité musicale inouïe, m'aura bouleversé sur tant de solos somptueux et étourdissants. Adam a quant à lui harmonisé le tout en réussissant à merveille la mise en valeur de l'ensemble par des sonorités délicates.
Tous les titres de l'opus HCE, à l'exception de l'intéressant mais dispensable "Transience",ont été magnifiquement interprétés, en intercalant astucieusement quelques perles de son déjà long répertoire. Il me semble inutile de tenter de détailler la qualité d'interprétation de chaque titre tant elle fut irréprochable avec ici et là quelques variations délicieuses.
L'entracte aurait pu briser la magie mais en fait il a permis à l'auditoire éberlué de respirer quelque peu et de partager les premières émotions. "Ancestral" a tôt fait de nous replonger dans l'univers merveilleux. "Happy Returns" accentue encore un peu plus notre sentiment si cela était encore possible ! Les musiciens sont heureux et fiers ; ça tombe bien, nous aussi !
Porcupine Tree n'a pas été omis avec ses deux atmosphères si admirables ; la nostalgie, la douceur avec "Lazarus" avant l'entracte, et la folie envoûtante avec "Sleep Together" avant le rappel.
A l'instar des précédentes tournées, un rideau transparent a séparé le public de la scène,cette fois uniquement durant "Watchmaker" ; cependant, en ce qui me concerne, avec mon nez dessus, l'effet est relatif. Mais j'ai au moins l'avantage de rester suffisamment près pour continuer à voir les musiciens cequi ne doit pas être le cas de tout le monde dans la salle !
Lorsque vient le rappel, au comble de notre bonheur, nous constatons que Steven avait décidé de gratifier Paris d'un somptueux titre supplémentaire par rapport aux dates antérieures : " Sectarian" ! … Le rappel se clôt avec le superbe "The Raven" et son film mélancolique diffusé en fond de scène.
Que du bonheur, quoi ! Que dis-je,de l'extase !!
Mais c'est déjà la fin et le réveil n'est pas immédiat.
Beaucoup de forumeurs éprouvent alors le besoin de partager le bilan à chaud du concert, autour d'une bonne mousse au café Capucine. Nous sommes tous sous le choc, l'émotion est unanimement partagée. L'expression qui revenait dans les bouches et les esprits était la rupture spatio temporelle ; le concert est passé tellement vite et nous nous sommes tous sentis en telle apesanteur !
Cette journée fut un pur bonheur,et le concert son point culminant.
Programme :
First Regret
3 Years Older
Hand Cannot Erase
Perfect Life
Routine
Index
Home Invasion
Regret #9
Lazarus
Harmony Korine
Entracte / Seconde partie
Ancestral
Happy Returns
Ascendant Here On...
Rappel :
Temporal (theme de Bass Communion)
The Watchmaker (Intro Video)
Sleep Together
Rappel :
Sectarian
The Raven That Refused to Sing
STEVEN WILSON & Band – Trix d'Anvers (Belgique) – 26/03/2015
[20h10-22h07]
Je lie le récit du concert à Anvers à celui de l'Olympia. Les émotions étant identiques à ceci près que j'ai eu le privilège et la chance d'assister à un deuxième concert de Steven dès le lendemain.
Fatigué de la veille mais déterminé, la route aurait pu être plus agréable sans cette maudite pluie continue. Arrivés sur place largement en avance, nous sommes les premiers avec ma fée ce qui nous donne le temps de siroter une première Maes Pils au comptoir du bar qui allait nous voir évidemment revenir. Nous sympathisons ensuite avec un néérlandais tant qu'il n'est pas rejoint ensuite par les premiers flamands ;on les laisse "flaminguer" comme dirait Brel et nous commençons à nous agacer de l'attente dans le froid et la pluie (fine mais chiante). Mais bon, le guichet ouvre finalement à 19h15 etc'est dans un désordre regrettable que nous fonçons vers l'entrée munis de nos bracelets d'accès.
Cependant, ce soir nous étions toujours au premier rang et debout et face à Guthrie et Steven avant Adam en perspective et un meilleur regard sur l'écran de fond de scène.
Situation idéale pour synthétiser au mieux mon appréciation sur les talents de ses immenses musiciens.
Que dire de plus que sur le récit de la veille, si ce n'est que manifestement le groupe respecte tous ses publics et qu'hormis l'absence de "Sectarian" du programme et l'absence d'entracte, le concert fut aussi parfait.
Pourtant le concert a failli mal commencer ; les pieds nus de Steven se sont emmêlés dans les fils d'ampli ! Ce qui généra un début de panique dans son regard et celui de son technicien tant les larsens ont fait craindre le pire. Souci vite réglé.
Le concert est passé vite aussi évidemment, top vite.
Contrairement à Paris, nous avons rencontré un seul Ch'ti forumeur après le concert avec qui nous avons terminé la soirée autour d'une (euh non deux !) Duvel ! 'faut dire qu'à 3,30€ le calice on pourrait en déguster jusqu'à la fin de la nuit !! Nos discussions auraient pu perdurer au bout de la nuit en effet mais il fallait ensuite assumer quatre vingt dix minutes de route pour rejoindre un havre de repos ; nous sommes parti vers minuit les yeux pleins d'étoiles et les oreilles pleines d'enchantement, conscients de ces deux journées exceptionnelles chargées de sens et de symboles.
Fatigué de la veille mais déterminé, la route aurait pu être plus agréable sans cette maudite pluie continue. Arrivés sur place largement en avance, nous sommes les premiers avec ma fée ce qui nous donne le temps de siroter une première Maes Pils au comptoir du bar qui allait nous voir évidemment revenir. Nous sympathisons ensuite avec un néérlandais tant qu'il n'est pas rejoint ensuite par les premiers flamands ;on les laisse "flaminguer" comme dirait Brel et nous commençons à nous agacer de l'attente dans le froid et la pluie (fine mais chiante). Mais bon, le guichet ouvre finalement à 19h15 etc'est dans un désordre regrettable que nous fonçons vers l'entrée munis de nos bracelets d'accès.
Cependant, ce soir nous étions toujours au premier rang et debout et face à Guthrie et Steven avant Adam en perspective et un meilleur regard sur l'écran de fond de scène.
Situation idéale pour synthétiser au mieux mon appréciation sur les talents de ses immenses musiciens.
Que dire de plus que sur le récit de la veille, si ce n'est que manifestement le groupe respecte tous ses publics et qu'hormis l'absence de "Sectarian" du programme et l'absence d'entracte, le concert fut aussi parfait.
Pourtant le concert a failli mal commencer ; les pieds nus de Steven se sont emmêlés dans les fils d'ampli ! Ce qui généra un début de panique dans son regard et celui de son technicien tant les larsens ont fait craindre le pire. Souci vite réglé.
Le concert est passé vite aussi évidemment, top vite.
Contrairement à Paris, nous avons rencontré un seul Ch'ti forumeur après le concert avec qui nous avons terminé la soirée autour d'une (euh non deux !) Duvel ! 'faut dire qu'à 3,30€ le calice on pourrait en déguster jusqu'à la fin de la nuit !! Nos discussions auraient pu perdurer au bout de la nuit en effet mais il fallait ensuite assumer quatre vingt dix minutes de route pour rejoindre un havre de repos ; nous sommes parti vers minuit les yeux pleins d'étoiles et les oreilles pleines d'enchantement, conscients de ces deux journées exceptionnelles chargées de sens et de symboles.
Programme :
First Regret
3 Years Older
Hand Cannot Erase
Perfect Life
Routine
Index
Home Invasion
Regret #9
Lazarus
Harmony Korine
Ancestral
Happy Returns
Ascendant Here On...
Temporal (theme de Bass Communion)
The Watchmaker (Intro Video)
Sleep Together
Rappel :
The Raven That Refused to Sing
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