Lundi 16 Mars 2015, près de 250 personnes s'étaient données rendez vous au Bootleg de Bordeaux, pour assister à une soirée concoctée par l'Association Allez Les Filles. Au programme, le Garage Band Américain, les Lords Of Altamont, en tournée pour promouvoir leur album Lords Take Altamont. Egalement à l'affiche, les Libido Fuzz, formation locale de Stoner Rock Psychédélique. 21h00, extinction des feux, les Bordelais entrent en scène. Thibault Guezennec est à la batterie, Pierre-Alexis Mengual à la guitare, et, le bassiste Rory O'Callaghan démarre une ligne de basse sombre, et, heavy. Thibault dévoile son jeu subtil, et, Pierre-Alexis distille des sons psychédéliques bien maitrisés, avant d'attaquer l'intro de I Was Made On A Desert Road. Un classique du trio avec riff entétant, basse hypnotique, et, tempo obsédant. Me me approche sur The Last Psychédélic Blues. Enchainement avec Sweet Hours, un boogie bien enlevé qui fait taper du pied dans la salle. Il en sera de meme, plus tard, avec Station Tools, qui fera dodeliner de la tete l'ensemble de l'auditoire. Autres moments forts, avec le superbe Oblique Strategies, un titre solide, charpenté en forme de suite progressive, qui ne laisse personne indifférent. Le trio nous offrira, aussi, une nouvelle composition, pas encore titrée, avec de belles harmonies Orientales, particulièrement appréciée par l'assistance. Enfin, le set se termine sur Redemption Of The Bison. Un titre lanscinant, heavy, mélodique, accéléré, et, mené tambour battant par le jeu énergique de Thibault, en osmose parfaite avec les lignes de basses, finement ciselées par un Rory en grande forme. Fin du show, sous des applaudissements nourris, et, bien mérités, après cette brillante prestation des Libido Fuzz.
ENTRACTE. Francis Feeelgood, le D.J. de la soirée, offre quelques bons titres de Rock, et, de Rythm'n'Blues, qui font patienter un public multi-générationnel, pendant que les techniciens s'affairent sur la scène. 22h25, les lumières se tamisent, et, dans la sono, on entend rugir des moteurs de Harley Davidson.
LORDS OF ALTAMONT Sur scène, le guitariste Dan Sindaco, ressemblant à Wayne Kramer de MC5, se positionne sur la droite. Exit Harry Drumdini, c'est un rocker blondinet inconnu qui s'installe à la batterie, et, sur la gauche, à la place de Rob Zim, on trouve le bassiste Johnny Devilla, qui rappelle le fantomatique Bill Wyman. Certains regrettent, déjà, l'absence de la torride Moana Santana, la fameuse Gogo Dancer qui, se produit, régulièrement, sur scène, avec les Lords. Le trio, vétu de gilets de Bikers, attaque No Love Lost, et, Dan Sindaco fait bouger le public, avant que Jake Cavalière, alias The Preacher, mélange de John Kay, et, Joey Ramone, ne fasse son entrée, avec ses lunettes noires, sous les acclamations des fans. Dan Sindaco amorce l'intro de Live With Me des Rolling Stones, titre revisité dans une version particulièrement contestée par quelques fans Stoniens, purs et durs, scandant: "C'est pas du Rock'n'Roll!" Et, Jake de leur répondre: " I love you, anyway!" Enchainement, à fond les manettes, sur Velvet, avec son chorus de clavier vintage servi par un Jake survolté. Meme approche sur Hold Fast, avec le chorus de guitare killer façon MC5, asséné par Dan Sindaco, ou bien, sur She Cried, sur lequel Jake malmène son orgue qu'il renverse vers le public pour faire jouer un spectateur. Dans la salle, c'est chaud bouillant. Autre moment très réussi du concert, avec le superbe Black Queen de Stephen Stills, dans une version très Hard Bluesy, largement salué par l'auditoire. 23h10, le groupe sort de scène, après 45 minutes de show devant un public médusé. Le combo revient offrir Split, au style très Boomtown Rats, puis, le Going Nowhere Part, typé Eddie And The Hot Rods, ensuite, le très groovy Evil, de Howling Wolf, interprété façon Cactus, et, enfin, Buried, avec son fun très Ramones. Les fans en redemande. Le quartet vient tirer une dernière salve cyclonique, et, repart dans les loges, après un show de 65 minutes, montre en main. Un peu court, et, expédié pour les uns, véritable tuerie pour les autres, il est clair que la prestation des Lords Of Altamont n'a laissé personne indifférent. C'était, peut-être, la plus grande escroquerie du Rock'n'Roll depuis les Sex Pistols, mais, il fallait, néanmoins, voir les Lords Of Altamont, et, aussi, ne pas oublier les Libido Fuzz qui auront apporté leur petit vent de fraicheur à cette chaude soirée, riche en émotions. John Markus Photos : Terry.
ENTRACTE. Francis Feeelgood, le D.J. de la soirée, offre quelques bons titres de Rock, et, de Rythm'n'Blues, qui font patienter un public multi-générationnel, pendant que les techniciens s'affairent sur la scène. 22h25, les lumières se tamisent, et, dans la sono, on entend rugir des moteurs de Harley Davidson.
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LORDS OF ALTAMONT Sur scène, le guitariste Dan Sindaco, ressemblant à Wayne Kramer de MC5, se positionne sur la droite. Exit Harry Drumdini, c'est un rocker blondinet inconnu qui s'installe à la batterie, et, sur la gauche, à la place de Rob Zim, on trouve le bassiste Johnny Devilla, qui rappelle le fantomatique Bill Wyman. Certains regrettent, déjà, l'absence de la torride Moana Santana, la fameuse Gogo Dancer qui, se produit, régulièrement, sur scène, avec les Lords. Le trio, vétu de gilets de Bikers, attaque No Love Lost, et, Dan Sindaco fait bouger le public, avant que Jake Cavalière, alias The Preacher, mélange de John Kay, et, Joey Ramone, ne fasse son entrée, avec ses lunettes noires, sous les acclamations des fans. Dan Sindaco amorce l'intro de Live With Me des Rolling Stones, titre revisité dans une version particulièrement contestée par quelques fans Stoniens, purs et durs, scandant: "C'est pas du Rock'n'Roll!" Et, Jake de leur répondre: " I love you, anyway!" Enchainement, à fond les manettes, sur Velvet, avec son chorus de clavier vintage servi par un Jake survolté. Meme approche sur Hold Fast, avec le chorus de guitare killer façon MC5, asséné par Dan Sindaco, ou bien, sur She Cried, sur lequel Jake malmène son orgue qu'il renverse vers le public pour faire jouer un spectateur. Dans la salle, c'est chaud bouillant. Autre moment très réussi du concert, avec le superbe Black Queen de Stephen Stills, dans une version très Hard Bluesy, largement salué par l'auditoire. 23h10, le groupe sort de scène, après 45 minutes de show devant un public médusé. Le combo revient offrir Split, au style très Boomtown Rats, puis, le Going Nowhere Part, typé Eddie And The Hot Rods, ensuite, le très groovy Evil, de Howling Wolf, interprété façon Cactus, et, enfin, Buried, avec son fun très Ramones. Les fans en redemande. Le quartet vient tirer une dernière salve cyclonique, et, repart dans les loges, après un show de 65 minutes, montre en main. Un peu court, et, expédié pour les uns, véritable tuerie pour les autres, il est clair que la prestation des Lords Of Altamont n'a laissé personne indifférent. C'était, peut-être, la plus grande escroquerie du Rock'n'Roll depuis les Sex Pistols, mais, il fallait, néanmoins, voir les Lords Of Altamont, et, aussi, ne pas oublier les Libido Fuzz qui auront apporté leur petit vent de fraicheur à cette chaude soirée, riche en émotions. John Markus Photos : Terry.
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