En premier lieu, c'est Praetorian, un groupe de Punch Métal qui entre en scène. Les 4 musiciens surgissent de la salle, fendent la foule, et, montent sur scène masqués, tels des desperados de western, se préparant à attaquer une diligence. Ce fut une demie-heure de Métal, très énergique avec des riffs saignants qui firent pogoter toute l'assistance. On a meme eu droit, aussi, à un Mur de La Mort ( Wall Of Death), qui consiste à créer un couloir au milieu de la salle, et, à inciter chaque coté du public à se rentrer dedans. Un plaisir pour les premiers rangs.
Deuxième épisode, avec un groupe de Groove Métal qui a pour nom Eros. Dès l'entame, avec Si Vis Pacem Para Bellum ( Qui veut la paix, prépare la guerre), le ton est donné avec des riffs solides, des tempos plombés, et, la voix très puissante d'une chanteuse phénoménale qui se prénomme Sophie. Une frontwoman hors pair, avec une forte personnalité, et, une vraie présence. Tout au long du set, Sophie galvanisera le Bootleg, jusqu'à descendre de scène pour pogotter avec le public, tout en gardant sa ligne de chant intacte. Dans un autre registre, Sophie dédiera, même, la composition Don't Cry , à sa Maman qui était présente dans la salle. Bref, un set époustouflant qui a bien réchauffé un auditoire absolument subjugué par la voix, et, la prestation scènique de cette Howling Sophie, dont on a pas fini d'entendre parler. Plus de doute, Eros est, vraiment, un groupe à suivre, et, à voir sur scène.
23h, arrivent enfin les Bukowski. Formé en 2007, et, élu meilleur groupe Français du Hellfest 2012, les Parisiens n'ont plus grand chose à prouver sur scène, mais, néanmoins, savent toujours se remettre en question quand il s'agit de livrer leurs nouvelles compositions face au public. Après avoir ouvert avec Downtown Revenge, un titre solide, et, bien en place, priorité est donnée au nouvel album avec des titres tranchants, tels que Hard Times, ou, le titre éponyme du disque, Hazardous Creatures. Egalement, des morceaux heavy et mélodiques, comme Fever, ou, Brothers Forever, qui permettent au soliste, Fred Duquesne, de distiller quelques bons chorus. En plus enlevé, avec riff aiguisé, on aura droit à Keep Your Head On qui possède un très bon refrain mélodique, et, qui permet au bassiste Julien Dotel, de créer une belle interactivité avec l'assistance. Bref, rien qu'avec cette belle moitié d'album, les Bukowski ont remporté leur challenge en déployant une belle énergie fédératrice, élaborée dans une cohésion parfaite qui conforte leur excellente réputation qui n'est plus à faire. Et, ce n'est pas Benji, mon éminent confrère de Rock Hard, qui me contredira. Au final, mission accomplie, pour les organisateurs de cette soirée, dédiée au Métal lourd, qui auront réussi à faire le bonheur de tous les spectateurs présents.
Comments:
Lire la suite...