Le groupe délivrera un concert à l'image du bouledogue de leur dernier opus Dirty Dynamite : mordant et plein de dynamite pour ce hard sale teinté de blues et de groove comme ils savent si bien le faire.
Du rock'n'roll et une méga ambiance pour contrer le temps gris et pluvieux présent au-dessus de nos têtes.
Le retour du guitariste Mandy Meyer monte le groupe à 6 membres dont 3 guitaristes.
Un jappement canin plus tard et notre frontman Marc Storace débarquera sur scène pour chauffer et se faire trémousser toute une fosse, quasiment l'ambiance la plus chaude depuis la veille.
Le groupe était attendu de pied ferme par les fans qui déjà brandissaient drapeaux au logo du groupe. Dans ce cadre un petit groupe de Basco-Espagnols se fera particulièrement remarquer - et par Marc Storace lui-même - de par leur style lunettes de soleil-clous-cuir directement débarqué du fin fond des années 80 mais surtout par leur attitude des plus joyeuses. Pour avoir eu le plaisir de passer ce concert à leur côté, impossible de résister face à ces démonstrations de "air guitar" et d'attitude de rock star au 7ème ciel.
C'est donc dans cette ambiance survoltée et avec des titres comme Long Stick Goes Boom /Hoodoo Woman / Easy Rocker / American Woman (The Who) / Tokyo Nights / Heatstrokes / Eat the Rich que ce concert passera beaucoup trop vite pour laisser place à un Coal Chamber sur la scène voisine qui me fera fuir au fin fond du festival.
Alors bien que la voix de Marc Storace rappelle souvent celle d’un chanteur trop tôt disparu, et que le groupe évolue lui-aussi dans un Hard Rock teinté de Blues, Krokus n'est pas un pâle clone de AC/DC, et près de 40 ans après sa naissance, le petit Suisse et ses acolytes n'ont rien à envier aux grands.
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