Nashville Pussy,c'est le groupe qui au travers de deux personnalités que sont le leader Blaine Cartwright et l'indomptable guitariste Ruyter Suys, a forgé sa réputation sur un dynamisme inégalable en live. L'efficacité et la simplicité d'âme pour un résultat détonant et jamais décevant.
Mais avant de pouvoir admirer la charismatique Ruyter, c'est par l'Ouest des États Unis qu'on passera avec la country teintée de punk-rock de Bob Wayne and the OUTLAW CARNIES. Prenez des bikers additionnés d'une contre-basse, lunettes noires et chapeaux de cowboy, le tout sur une rythmique qui vous fait voyager au far-ouest et vous comprendrez ce qu'est Bob Wayne. A défaut d'avoir un canasson et un lasso sous la main pour finaliser le tout, c'est à base de bonne humeur et de cris stridents "hi ha" que le public répondra à cette formation. Plutôt surprenant les premières minutes, finalement ces cowboys tatoués des temps modernes convaincront le public, entre textes qui content démons personnels, histoires de débauches et gens abimés par la vie. Un genre qui s’amuse à brouiller les frontières avec une country nerveuse aux tempos élevés. Les compositions ne révolutionneront certes pas le genre, mais restent très efficaces en live, de quoi faire plaisir à Johnny Cash qui définissait si bien cette musique. Un morceau nommé "Fuck the Law" rencontrera un succès particulier ce soir, d'autant plus lorsque Blaine tentera de nous le chanter en Français tout fièrement et se verra répondre un superbe "J'encoule la loi" repris à l'unisson par le public. Décidément le vent de la révolte souffle sur l'Atabal ces derniers temps !
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De la musique Sudiste c'est très sympa mais de la musique Sudiste avec en plus une pointe de hard rock, de blues ou bien de psychobilly à la sauce AC/DC c'est encore mieux. Surtout lorsque celui ci est interprété par le quatuor le plus en vogue du genre musical. On ne présente plus les figures Blaine et Ruyters, par contre petite surprise et nouveauté ce soir avec la présence de la bassiste de remplacement, Bonnie Buitrago.
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Bon son, alcools divers et guitares accordées il n'en faut pas plus au trio pour mettre le feu en quelques minutes. Si Ruyter devient plus calme et moins exubérante au fil des années, elle ne dérogera pas au fait d'utiliser une ou deux épaules masculines comme repose pieds, d'arroser gaiement les premiers rangs de whisky, ou encore de charmer de son fessier une ou deux personnes situées à ma droite. Le rock'n'roll attitude c'est bien mais avec du respect c'est mieux et c'est donc sans ménagement que la belle arrosera de manière déjà moins amicale un individu peu respectueux et un peu trop alcoolisé. Si Bonnie semble différente de son prédécesseur, moins "précieuse" et un peu plus "brute de décoffrage" elle n'en collera pas moins bien au concept du groupe et la complicité de jeu avec Ruyter coulera parfaitement. Des duos au sol ou du final de Ruyter allongé devant ses amplis, ce concert sera une fois de plus une démonstration de pur dynamisme, un mélange judicieux entre Motorhead et Ac/dc pour ne citer que ceux là avec pas moins de 17 titres aux riffs acidulés exécutés sans temps morts devant un public conquis à 100%. Bref vous l'aurez compris, ce soir pas de "punks are not dead" mais bien un "Cowboys are not dead" !
Nutbush City Limits (Ike & Tina Turner cover)
Go Motherfucker Go
Toutes les photos de la soirée en ligne ICI.
I'm So High Wrong Side Of A Gun Goin' Down Swinging She's Got The Drugs Ain't Your Business Speed Machine Come On Come On Come On Hate & Whiskey Strutting Cock I'm The Man High As Hell Go To Hell Milk Cow Blues Why Why Why You're Goin' Down | |
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