Graveson, entre Arles et Avignon, ce petit village est un lieu de passage incontournable, une porte entre la Camargue et les Alpilles (bienvenue chez moi) 18 km que j'ai parcouru à cloche pieds.
Petit village pittoresque, Graveson a la réputation d’être un lieu de villégiature où la quantité fait place à la qualité mais surtout de se trouver au carrefour de la culture et de l'histoire de la Provence, et bla, bla, bla, ... Ne partez pas ! Ne partez pas ; j'ai autre chose à vous raconter ! Le 26 février de l'an 2011, de bonnes âmes ont la splendide idée d'un festival ; très bien préparé au demeurant.
Une machine bien huilée, le résultat étant parlant dans sa réalisation et le son offert.
Des organisateurs disponibles au possible, merci, bisous à toutes et merci, tout court à tous (au masculin).
Samedi soir (19h30, on dira que même pour des rockeu/ses/rs 19h30 c'est le soir), à peine 10 lignes et déjà on veut me pourrir mon sujet ??? OH ! C'est l'hiver, il fait nuit ! Même ici, dans le sud !
Alors quoi, je mets en préchauffe la photocopieuse à baffes ?
Et plutôt que de critiquer, quand il y a un festival, on éteint la télé et tant pis pour Patrick Sabatier et Florent Pagny (et là son : bienvenue chez moi ; c'est pas chez moi), donc on ouvre son porte monnaie, même pas le distributeur on prend « 8 » petits € et on vient jouir du spectacle ; parce que pour jouir devant la télé et ses programmes ??? Mystère. Problématique, les gens sont trop cons pour moi !
Bon à la limite le distributeur on peut aussi, mais ... pour l'achat direct d'albums aux artistes, et on ne met pas tout dans les bières à la buvette. N'en déplaise aux organisateurs (lol). Sinon, le senseo était bon.
Donc, samedi soir, 10°c dehors, un peu plus dans mon métabolisme ; enfin je pense, ce n'est pas mon petit doigt qui me l'a dit. Un crunch à la télé (pour les béotiens (rien à voir avec les grenouilles, le bon mot étant b.a.t.r.a.c.i.e.n) un match d'ovalie entre France et ... buveurs de thés avec l'accent horrible) cruel dilemme, le 1er groupe doit-il en souffrir ?
Je fais mon choix et m'épargne une souffrance de début de 2nde mi-temps abjecte. Pour permettre à Florence Marty de me faire découvrir son univers. Vraiment pas de regrets, même si je n'ai pas eu le droit à une 3ème mi-temps.
La réalité faisant, les réglages de balance me permette de savourer l'air pur hivernal, période d'éradication naturelle du moustique et du touriste ; un voulant seulement sucer, quant à l'autre ...
Ah ! Excusez c'est l'heure on nous fait rentrer dans la salle !
On se bouscule à l'entrée, pensez 20 personnes à l'heure qui veulent rentrer en même temps, après une mêlée ouverte, un maul (terme rugbistique) pour accéder au guichet enfin, je me fais ... tamponner ... la main (on oublie le moustique et les touristes). Pour un total qui peinera à atteindre les 200 âmes.
Je me présente : « Bonjour, je suis Maënora du GRAND site RockMeeting et j'aimerais mon brave rencontrer la gentille personne responsable de ce festival (tout ça sans virgule, Fort ?).
Je répète avec les virgules, on me comprend et là « miracle » on me présente à Jérémy organisateur de ce festival, je passe les louanges qu'il me fait de RM, moi de la peinture des murs de la salle et après c'est le bonheur. Une « gentille » personne (oui, une fille) se met en charge de me présenter des musiciens et de m'amener les sets lists ; Merci au passage, elle se reconnaîtra à la lecture de ce Live Report !
Avant le show, Yannick (Electric Ducks) que j'avais déjà repéré dans la salle vient se présenter, ce sera une des premières personnes que je verrai et quasiment la dernière avant ma sortie.
20h et des cacahouètes, Le Florence Marty trio entre en scène. Florence à la six cordes et au micro, Patrice Falcot à la batterie (ex-Président KingKong) dont j'ai vraiment apprécié le jeu et Yoann Charbonnier à la basse (vivant son instrument) que je plains sincèrement ce dernier il faisait les choeurs sans micro eh oui rien ne m'échappe, la formation est longue et dure chez R-M.
N'ayons pas honte, j'ai adoré, c'est rock, un côté fusion une pincé de Saigon Kick, une plus grosse de D.A.D ce qui évidement ne peut me déplaire. Et beaucoup d'identité propre.
Sur ce 1er groupe, j'ai aimé la mise en place de la batterie, le batteur semble sortie du Mercury Train de Tony Harnell, quand à la patte fusion, elle est bien appuyée par le bassiste et son jeu ; un poumon basse batterie semblant très bien rodé et parfaitement en place ; enfin cerise sur le gateau, Florence porte ses morceaux par l'émotion : de sa voix, sans surenchère de cris et de mots ;
et de sa guitare ; dans des interventions guitaristiques plus dans l'esprit du chorus que du shredder et cela accentue la mélodie et grave plus l'esprit. Une maîtrise de ses compos, lui permet de jouer avec les sons également. Son point faible aura été d'ouvrir, pour un public trop peu nombreux, pas assez déridé, pas assez dédié et trop timoré (moi le 1er), certainement car pas connaisseur. Bilan, la prestation est d'un essai à zéro, un pour le groupe et zéro pointé pour le public.
En ce qui me concerne, pour un éventuel MaënoraRock je solliciterai un billet pour ce groupe ; de plus après le set, cette charmante artiste est venue un peu timidement à moi, j'en ai honte, je fais si vieux que ça (lol) ? Mais non, c'est à cause de la carrure, j'impressionne, hein Florence ?
Merci pour la découverte !
Elle s'est même posée la question, à savoir si j'avais apprécié la prestation du groupe, précisant qu'elle officiait dans le registre le plus soft de la soirée. Mais bien sur, Miss Marty, car j'aime la bonne musique ; alors comment pourrait-il en être autrement ? Et la musique doit être un éventail ouvert ou ce style a bel et bien sa place.
C'est donc avec le plus grand plaisir que je vais m'atteler à la chronique de l'Ep, pour la découvrir http://www.myspace.com/florencemarty son set a duré neuf titres, variant les mélodies dans des sons rocks, des guitares parfois claires, avec des appuis de distors et à chaque fois chorus / solo pour asseoir et affermir un peu plus chaque titre. J'ai maintenant les paroles des compos et je mieux comprendre l'émotion – mélancolie porté en fond de titres, c'est fou comme 40mn peuvent passer « très » vite parfois. D'un autre côté je dis ça mais à moi aussi, on me le dit tout le temps ! (parfois dans mes rêves, snif !).
Pas le temps de vraiment refroidir, quelques réglages d'instruments et Style Trip est déjà dans les startings blocks, la foule augmente, enfin, et commence à se coller aux barrières (eh oui quand on vieillit avant la canne et le déambulateur, pour faire jeune dans les concerts il y a les barrières, donc plus d'excuses pour le plateau télé et la variétoche) enfin, Style ... Trip a beaucoup muté, des cinq musicos que j'avais découvert à la sortie du 1er album, exit Pierre, Frédéric et Julien de la scène ; deux rescapés Fred et Damien appuyés en renfort à la batterie par Laurent Dagremont et également à la gratte Guillaume Stamm. Un groupe tournant désormais à quatre. Sachant que dans l'ombre du groupe un reste présent pour la sono.
Le groupe semble toujours bien porté par son bassiste chanteur ; hurleur était dans l'univers Marvel un ancien Super Héros, je sais pourquoi il a disparu ; il fait désormais de la scène.
Style Trip nous a offert un set millimétré, speedé et sur vitaminé ; 10 titres pour 43mn35 de sons, ajoutant à cela les quelques réglages de départ de nappes de claviers. On sent un virage dans l'univers, j'aurai eu le droit à ma dédicace orale sur l'éponyme de Gargoyles In Nightmares, c'est beaucoup d'honneur pour quelques lignes autrefois écrites ; merci mais si je l'ai écrit c'était totalement gratos et sincère.
Style Trip semble évoluer aujourd'hui dans deux styles, je suis curieux de voir ce que donnera l'album prévu en fin d'année. Le souhait étant de rentrer, dixit Damien, plus encore dans un univers technique, pour cela, à mon ressenti, ... la vitesse du métronome afin d'affirmer ce nouveau Style Trip.
Dans ce domaine, je ne suis plus vraiment le bon quidam. J'aime toujours leur musique, mais j'aurai pour ma part souhaité qu'il campe et affirme l'univers étendu et imagé de Gargoyles ; wait & see !
Un moment « très » fort, aura été la reprise de I Want Out de Helloween, pas Sonata Artica ; où il est nécessaire de posséder un chanteur hors norme. Et c'est sur ce titre que j'ai été pour ma part plus réceptif à la batterie offerte pendant le set, Style Trip dans ma Cdthèque fait partie avec quelques autres albums des 0,5 % de mes Cds hypers pulsés et après à lui seul il représente plus de 95 % de ceux que j'écoute dans ce style.
Damien joue toujours avec le public, et déjà qu'il hurle plus fort que la moyenne alors les concours avec le public et le micro, oh ! Garçon tu triches (2nd degre c'est une boutade de Graveson, je sais, je sais, beaucoup moins piquante que la moutarde de D....).
La prochaine fois on enverra DKP et sa radio magique pour RockMeeting, ou pourquoi pas John-Marcus ? Cet univers très hard, faisant passer Ramstein pour Richard MARX, et je dois l'avouer je sors quelque peu de mon créneau.
Cependant précisons, le jeu des six cordes officie plus dans un univers de shredders, petites grattes mais techniques bien en place. On devrait pouvoir, encore se voir sans problème.
Le second set terminé et déjà LightSeekers peauffine ses réglages, au milieu de la scène Fab(ien Barriol) (ex. Forgin’ fate) The singer (en français le chanteur), c'est pas moi qui le dis c'est écrit sur son tee-shirt à bel et bien remplacé techniquement son prédécesseur. - Pat Clapier – guitare lead ;
- Fréderic Geai – guitare ; deux mecs qui se connaissent, ça se voit et c'est perceptible sur scène.
- Jérome Courenq – Basse (le petit frère de l'organisateur, au début avec son bonnet j'ai eu peur que ce soit un Schtroumpf mais c'était bonnet bleu personnage blanc, l'inverse, alors non c'est juste un enfant au milieu d'adulte) ; qui semble encore un peu timoré ; lâche toi t'es sur scène !
- Stéphane Nicolas – Batterie ; je pense que la chemise de bucheron de Pat devait lui appartenir. Je me demande s’il n'est pas venu dans une voiture en pierre, ça cogne sec.
Les musicos jouent à domicile, ils ont du faire autant de km que moi, c'est dire si le public leur est d'ors et déjà acquis, à qui, bah ! À Lightseekers.
Faut voir les avantages, tu peux venir en pyjama chanter la marseillaise et t'auras toujours quelqu'un pour dire « WWWHHHOOUUUAA, extra », bon j'avoue, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça. Pas de pyjama. Lightseekers à joué à domicile et son set reste une machine bien huilée, je pense qu'ils auraient souhaité plus de temps ; mais quatre groupe ça pèse et réduit les sets.
Nous ne sommes plus loin du dernier petit plus nécessaire, pour franchir le dernier cap. Le très haut niveau.
Alors, j'ai hâte de les revoir et de les re entendre servir LA prestation.
Seconde reprise de la soirée, l'hommage à Gotthard et Steve LEE, joué et interprété de mains de maîtres, la reprise n'est pas aisée surtout quand elle est posthume mais beaucoup de brio dans sa réalisation, je dis chapeaux. Le lien entre les grattes est quant à lui bien présent, ce soir à mon goût fracture ressentie sur l'ensemble mais avis très personnel. Ça n'enlève rien à leurs qualités intrinsèques. Je pense que jouer avec la montre est frustrant !
Cependant je dois l'avouer, l'heure tourne et je ne vois toujours pas le temps passer, la soirée se déroule très bien, chacun des musiciens offrant en sus son temps en plus de sa prestation.
Le marchand de sable est déjà reparti recharger et le final approche, totalement vierge avant cette soirée sur ce qu'est Electric Ducks, hormis quelques extraits et le clip de 2nd opus, j'avance en terrain inconnu. Même pas peur !
Fisherman, le bonbon vous connaissez ?
Moi perso' je cherche encore le type qui m'a balancé un thon dans la gueule, « thon » je veux dire poisson comme dans la pub, pas le bipède féminin ; on va rester dans l'animal.
Normal avec nos cinq canards branchés, alors pêle mêle ce que j'ai aimé :
l'attitude rock et scénique de Guilhem (et après le concert sa sympathie naturelle), la puissance du son de chacun des zicos, on est dans l'orfèvrerie.
En hand-ball ; on dirait qu'on est au niveau national (la référence MONDIALE dans cette activité), il y a une part d'improvisation énorme et jamais cela ne sort du cadre de l'ensemble et dessert la prestation, quand Yannick part en sucette, car il faut le dire la camisole se ressert sur le personnage (lol) ils vont te rattraper un jour et direct la chambre capitonnée si le plafond est ouvert garde tes ailes et entraîne toi !
Donc je disais, il visite la salle, va voir sous la scène, grimpe aux rideaux, repeint la moquette (excusez c'est l'heure d'habitude je suis couché ; mais là pas fatigué) ; le reste du groupe continue son boulot comme un seul homme. Permettant de ne pas surcharger la cohésion musicale et d'offrir la meilleure prestation possible pour le public. Après le : y-a de l'air dans l'urgo, y-a du pro dans la sono.
Les musiciens s'amusent, il faut voir les regards amusés et torves, au hasard (désolé c'est le hasard il me fallait quelqu'un) de Mousse qui profite du spectacle, tout en se posant la question : « Mais qu'est-ce qui va se passer ? » la seconde question étant : « Elles sont où les bières ? ».
J'aime aussi, quand Stéphane appuie sur son instrument pour imposer la ligne musicale du titre, dans ce type de groupe si ça vous a échappé il faut une grosse rythmique. J'aime le jeu appuyé et percutant de Christophe une efficacité 100 %; car c'est un fait on tape du pied dés la 1ère note et ça ne s'arrête que quand la cheville lâche. 12 séances de Kiné, Merci ! Mais je veux refouler mes collines !
Pour obtenir cette osmose il faut un tout, la plus belle fille du monde avec une haleine de chacal ... ça ne prend pas (quoique, ... non ça ne prend pas) ; idem pour un gratin pas cuit ; à gerber ! Electric Ducks, maitrise tout ça, et puis Mous (comme la bière) tapha, merci à toi pour tout les bassistes à quatre cordes ; pour ton efficacité et là j'ai une pensée compatissante pour ceux également qu'en auraient qu'une petite et pas vigoureuse ;
Pensez à Mouss, une quatre cordes permet d'en faire autant ... voir plus ! Je ne lui ai pas posé la question, mais il m'aurait certainement dit : « ça dépend comment tu la tiens et tu t'en sert et ... t'as pas une bière ? »
Malheureusement, car il ya parfois ... un malheureusement, il a fallu arrêter le show avant l'heure, trois titres à la trappe. Point positif un feu d'artifice sauce Electric Ducks, c'est bouquet final dés l'entame, donc on aura raté les ailes et la raie (et là c'est pas du poisson). Par contre j'aurai jamais su, si les voisins se sont plaint ou si la troisième citerne d'Heineken ne sera jamais arrivée à destination ???? Un cruel doute m'habite !
Après on a parlé de tas de choses, même philosophie, de la mort et curieusement la mise en bière fait briller les yeux de certains, étrange ? Non ?
Il y a eu aussi la scène dédicace après Guilhem qui se permettra même de m'inviter à venir pour la sortie du 3ème opus le 25 mars au Rockstore Montpellier (ça c'est de l'info'). Bizarre, mais le talent s'accompagne toujours de simplicité, l'humilité et le talent sont souvent voisins, et curieusement quand un voisin est un simplet c'est un ... c.n, c'est dingue ?
Enfin, la question « bête » de Guilhem (si, si, il faut le dire) : ça t'a plu ? J'aurai jamais du venir avec le costume trois pièces et le béret de mon grand-père. Mais, ....... bien sur ; Rock Rules ! Et il y a eu aussi cette dédicace, de Guilhem sur du Bonnet M, ça fait un peu disco' ; mais bon si ça plait, je dis pourquoi pas ? C'est gratuit, c'est la maison qui régale !
Quand c'était mon tour, j'ai pas voulu montrer mes pect', même si je passe beaucoup de temps sous des barres (beaucoup moins depuis que je tape ce Report Live, attention vous me devez du temps ... ). Non, le Maënora est pudique. Alors j'ai du me plier à la signature sur ... hum ! Hum ! ... , NON ! Pas plier mon attribut, mais me plier à cet exercice avec la fameuse signature dessus, et là chacun a pu écrire son nom, prénom, age, horoscope, certains voulaient faire un baccalauréat, j'ai refusé pas le temps, pas l'envie et j'ai beaucoup aimé la phrase, même si la plus courte : « Marc des Alpilles – Maënora de RockMeeting (un peu de pub au passage) j'ai vraiment été très content de faire ta connaissance, j'espère que le concert t'as beaucoup plu, et j'espère te voir pour la sortie du 3ème album au « ROCSTORE » de Montpellier, le 25 mars 2011 », alors d'une chose le marqueur c'est dure à enlever et avec les années qui filent j'ai du me concentrer sur autre chose que les membres du groupes pour lire en agrandit ce qu'il avait écrit : merci les gars mais faut s'appliquer !
A bientôt toute ... et tous pour cette excellente soirée RRROOOOOOOCCCCKK !
Ça mérite une bière !
Bilan, en terme d'entrées, ce festival « Grave ton son » mérite mieux, mais aussi et surtout les groupes. A l'année prochaine ;-)
C'était Maënora pour les brasseurs de, euh pardon ... pour RockMeeting.
Photographies de Maëlys Huyghe
SET-LISTS :
Florence MARTY trio :
I Used To Be, The Voice, Why, I'Ve Got A Reason, I Wanna Die, Movin', World Of Faith, Smell, The Life In Me.
Style Trip :
Flying With Pain, Poltergeist, Promises, Risong Sun, Like A Hero, Ready To fight, Call Of Creatures, Gargoyles In Nightmares, I Want Out (Helloween), Lightning View.
Lightseekers :
Last Mission, Wind Of Change, Flying Free, Lust Knot, American Day, Everyday I Day, Master Of Illusion (Gotthard), Lightseekers, On The Edge Of The World.
Electric Ducks :
She Has A Hold Over Me, Take It Or Leave It, Back 'N' Forth, Take Your Drink, Rock Your Fashion (+ Roll Over Beethoven), Money Runs, Dance With The Devil, Make It Up, Evil Wax, Johnny Rents A Boogie, Princess Tower ... (et pas le temps pour la suite et les rappels (snif ! Snif ! )).
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