Samedi 16 juin deuxième journée !
Après cette première journée pluvieuse et son final en apothéose, ce samedi débutera sous le signe du rock-glam et du thrash avec une programmation bien sympa sur les mainstages.
Flemme matinale et changement de programme peu de jours avant le début du festival me feront arriver finalement sur Steel Panther.
En effet le changement d'horaire de Koritni - prévu normalement vers 12h et décalé soudainement vers 15h - décalera tous les groupes : Crashdiet ouvrira le bal, suivi de Kobra and The Lotus, Steel Panther puis Koritni. Ce qui fait donc que plusieurs personnes non informées et venues voir Steel Panther se trouveront devant Koritni.
C'est donc sur le buzz glam de ces derniers mois après l'énorme et "très chaud" concert Parisien devant environ 1000 personnes au Bataclan en mars dernier, que les américains viennent prêcher la bonne parole et dénuder le public au Hellfest.
Une pochette d'album on ne peut plus explicite pour ces glameurs caricaturaux, qui prouveront une fois de plus que le glam est bien vivant. Soleil sur le retour pour illuminer ce show plein d'humour et de blagues salaces. Vocabulaire poétique et appel aux "nichons" (dixit Satchel et de Michael Starr) dénuderont quelques femmes pas frileuses pour le plaisir de la gente masculine présente. Un Lexxi à la basse qui passera son temps à se maquiller et à secouer sa belle perruque blonde dans une gestuelle digne d'une certaine publicité au slogan bien connu "parce qu'il le vaut bien"
In The Future (Intro) Supersonic Sex Machine Tomorrow Night Asian Hooker Just Like Tiger Woods Gold-Digging Whore Community Property 17 Girls in a Row Death to All but Metal | | |
[Anecdote : lors de mon premier concert du groupe a la Locomotive il y a quelques années de ça, le frontman a sauté du 1er étage dans la foule et s'est blessé au pied. Sans rien dire il est remonté sur scène en boitant, et avouera après le concert avoir souffert]
La recette californienne avec Rob Cavestany et Tad Aguilar aux guitares est toujours valable, un 25ème anniversaire du premier opus fêté dignement avec l'interprétation intégrale de ce dernier. Quoi demander de plus ? rien.
Death Angel je n'ai jamais été déçue d'un concert. Les années passent et les claques restent aussi fortes, impossible de ne pas être entrainée dans ce déferlement de thrash jouée de manière ultra vitaminée, doublé d'une joie et d'une convivialité sans bornes de la part des membres. Si le plus public ne fera pas énormément de moshpits pendant le concert, il n'en reste pas moins que Death Angel ouvrira le bal de la journée en terme de démontage de cervicales
Thrashers Evil Priest Voracious Souls Kill as One The Ultra-Violence Mistress of Pain Final Death | |
Après cette claque, il sera difficile de se remettre dans le bain pour Koritni et c'est d'un peu plus loin que je regarderai le groupe jouer.
Le frontman Lex est en terre conquise en France mais également sur cette scène qu'il a déjà pratiqué. Des changements de membres et de look pour Lex depuis la dernière fois que je les ai vu. Ce nouveau line-up me semble performant, et même si le concert ne semble pas être la meilleure des prestations du groupe avec un petit manque de communication de la part de Lex, cependant les titres aux refrains entrainants n'ont pas perdus de leur efficacité. Il est plaisant de revoir ce groupe sur scène et le concert passera rapidement sur une petite reprise blues de "Sweet Home Chicago" du bluesman Robert Johnson, parue en 1936 et également reprise par des grands noms du blues depuis des années. De quoi rester sur un note très groovy avec cette interprétation beaucoup plus rapide que l'originale, et sous un soleil radieux
Sometimes
Heart Donation
155
Red Light Joint
Better off Dead
Lost for Words
TV's Just a Medium
Highway Dream
Down at the Crossroads
Sweet Home Chicago
Chère à mon cœur, la marche impériale de Stars Wars n'annoncera pas l'arrivée sur scène de Dark Vador mais bien de Sacred Reich, seulement la suite sera pour moi directement avec Uriah Heep.
On quitte le glam et le thrash pour rejoindre les dinosaures du classic-rock et leurs compositions mélodiques. Le combo britannique mené par le canadien de Bernie Shaw et composé de Mick Box à la guitare, Phil Lanzon aux claviers, Trevor Bolder à la basse et Russell Gilbrook aux fûts, nous délivrera un set court et intense. Ce son typique des années 70 se fera entendre dès le premier titre avec une introduction tout en rock'n'roll et claviers sur "Against The Odds". Petite mise en bouche avant la montée en puissance des titres classiques jusqu'au superbe 'Gypsy', qui décidément me donne toujours autant de frissons. Un chef d’œuvre que ce titre ou une fois de plus Bernie assure vocalement. Si le titre n'est pas facile à chanter, le public n'en sera pas moins conquis malgré le changement de style avec les groupes précédents.
Une sélection de titres axés sur les années 70 du groupe à part le titre 'Into the wild'.
Against the Odds
Overload
Traveller in Time
Sunrise
Stealin'
Into the Wild
Gypsy
July Morning
Easy Livin'
Le public se souvient encore de l'incroyable 'circle pit' déchainé par le groupe Exodus en ce même lieu il y a 2 ans. Rien n'a changé, les thrashers old school de la Bay Area vont de nouveau ravager la scène et la foule cette année. Même si le set n'est pas axé sur la totalité de l'album "Bonded By blood", ce dernier sera plutôt défendu pendant le concert, mais cela ne semble pas gêner les aficionados. Petite différence de line-up cependant avec l’absence du guitariste Gary Holt - toujours en tournée avec Slayer pour remplacer Jeff Hanneman - qui est compensé par Rick Hunolt ancien guitariste du groupe.
Rouleau compresseur dès les premières notes, le groupe ne perdra pas de temps en discussion et crachera sa rage sans répit, renforcé par l'intervention de Mark Osgueda de Death Angel pour introduire le titre phare "Bonded By Blood"
Encore un moment de pur thrash old school où les rois du 'circle pit' remettront le couvert en terme de "wall of death". La leçon est toujours aussi belle à apprendre !
The Last Act of Defiance
Piranha
And Then There Were None
A Lesson in Violence
Blacklist
Bonded by Blood
War Is My Shepherd
The Toxic Waltz
Strike of the Beast
Puisque la journée s'alterne relativement entre glam et thrash, c'est donc vers un autre genre d'idole que nous nous retournons : Sebastian Bach. La présence de l'ex frontman du célèbre Skid Row est aussi une exception à noter vu le nombres d'années qu'il n'avait pas posé le pied dans l'hexagone. Fidèle à son comportement habituel, il arrivera sur scène en sautillant, jouant avec son micro, sourire aux lèvres et étoiles dans les yeux. Il s'exprimera de plus en français avec un accent charmant nous expliquant qu'il a appris un peu notre langue enfant.
Quoi de plus pour charmer le public ? Quelques notes de musique bien sur avec une arrivée sur 'Slave To The Grind' de Skid Row. L'ancien groupe du blondinet sera mis à l'honneur pendant la prestation, passant en revue les 'valeurs sures' sans oublier les balades phares du groupe tel que '18 and Life' qui à le don de ma faire planer. Peu de titres de sa carrière solo, mais pour ma part cela ne me dérangera aucunement. Le reste du groupe assure bien et l'ensemble convaincra complètement le public présent.
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Slave To The Grind (Skid Row) |
C'est d'un plus loin que j'assisterai à la prestation des Allemands de Edguy, juste pour le plaisir de d'entendre de nouveaux certains titres liés aux débuts du groupe. Après l’habituelle chanson des "gendarmes" Il me semble que l'accueil du groupe ait été un peu mouvementé et sifflé suite à une réflexion de la part Tobias sur Guns'N'Roses mais je n'ai pas suivi le débat.
Donc le groupe défendra son dernier opus 'The Age of the Joker' pendant un peu moins d'une heure entre les nombreux discours de son frontman avec une prestation relativement carrée malgré un son pas des meilleurs. J'aurai plaisir à revoir le groupe malgré l'absence des titres que j'espérais, mais la magie que j'ai connue il y a quelques années ne fait plus le même effet.
Nobody's Hero
The Arcane Guild
Tears of a Mandrake
Rock of Cashel
Lavatory Love Machine
Superheroes
Robin Hood
Ministry of Saints
King of Fools
Grande coupure pour ma part après le heavy des Allemands, et alors que bons nombres de personnes se préparent pour le show de Guns'n'Roses, de mon côté c'est avec Enslaved, Entombed et Behemoth que je terminerai ma soirée. En effet pas une fan absolue des Guns, je préfère actuellement voir certains des titres joués par Slash ou alors les Guns, mais en salle et non pas de loin comme ce soir.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu Enslaved sur scène, et leur présence sera donc l'occasion de remédier à cette situation et de me replonger quelques années en arrière. La scène avec sa croix renversée ne colle que trop bien à l’ambiance dégagée par les Norvégiens. C'est un black metal venu du froid aux sonorités mélancoliques et aux riff martiaux qui nous sera délivré ce soir par le quintet. Un Grutle très communicatif qui nous interprétera également 'Immigrant Song' de Led Zeppelin accompagné par l’appui vocal du claviériste Herbrand Larsen. Des guitaristes qui ne resteront pas en reste, motivant la foule de solos et de riff à se décrocher les cheveux. Un concert de bon niveau qui fera oublier deux ou trois petits soucis techniques, et qui me confirmera dans mon idée de continuer ma soirée sous la tente vers la scène Altar.
Axioma
Ethica Odini
Raidho
Fusion of Sense and Earth
Ruun
Ground
Giants
Immigrant Song (reprise Led Zeppelin)
Allfadr Odinn
Si Enslaved a conduit le public vers le Valhalla, Entombed enfoncera le clou afin d'être sur que nous y restons avec son Death Scandinave. Le combo Suédois fera office de rouleau compresseur rapidement avec attaquant sur 'Stranger Aeons" pour ne plus s'arrêter pendant une heure. Inratable que ces compositions Death tintées de 'Rock'n'roll' qui confère au groupe un son et un style reconnaissable entre tous. Autant la période plus récente du groupe ne m'incitait plus autant à le suivre , autant le choix des titres de ce soir me réconciliera avec eux. Lars Goran Petrov et ses acolytes donneront une belle leçon scénique tout en puissance en axant les titres sur les premiers albums. Un retour aux sources qui fait du bien.
Stranger Aeons
Revel in Flesh
Wolverine Blues
Left and Path
Supposed to Rot
To ride Shhot Straight an Speah the Truth
Damn Deal Done
Like this with The Devil
When in Sodom
I for an Eye
Out Of End
Si ma journée a débutée sur un ton festif entre paillettes et perruques, elle se terminera du côté obscur de la force. En effet une tentative rapide d'assister quand même un peu à la prestation des Guns me fera finalement retourner plus vite que prévu dans l'antre de Satan et du démon Polonais Béhémoth.
Il faut croire que je compense ma frustration d'avoir louper Satyricon la veille en appréciant cette belle programmation d'Europe Centrale. L'esprit anti-christianisme du combo transpire au travers de la mise en scène habituelle : lumières, pieds de micros forgés avec symboles et cobras entrelacés, confettis noirs et pyrotechnie. Bref de quoi faire hurler certains détracteurs politiques dont je ne citerai pas le nom. C'est dans cette ambiance sombre que le groupe donnera le signal de départ avec "Ov Fire and the Void", entre voix gutturale et rythme lourd pour enchainer par un 'Demigod' plus classique. Outre l’indécrottable maquillage faciale, Nergal revêtira un masque sur le dernier titre joué, Lucifer.
Une prestations de qualité, puissante et envoutante, pour clôturer cette soirée riche en death et black et pour laquelle je ne porterai pas de regrets pour la tête d'affiche loupée.
Ov Fire and the Void
Demigod
Moonspell Rites
Christians to the Lions
Alas, Lord Is Upon Me
Conquer All
At the Left Hand ov God
Slaves Shall Serve
Chant for Eschaton 2000
23 (The Youth Manifesto)
Lucifer
Comments:
Commentaires
J'ai apparemment oublié un titre pour Entombed, le "Out of hand" joué en fin de set !
Metalden : set list complétée !
Thanks
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