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Choisir entre le Hellfest et le Azkena Rock qui se déroulait à une journée près en même temps n'a pas été chose facile,

au vu de la belle affiche du festival Espagnol avec Twisted Sister en tête d'affiche, sans parler de quelques belles dates du côté de Barakaldo dans ma salle préférée.
Mais la présence exceptionnelle de King Diamond et des Dropkick Murphys dans l'hexagone me fera finalement prendre la direction de Clisson en ce jeudi 14 juin afin de découvrir ce fameux nouveau site. Beaucoup de monde déjà présent sur les campings 'red et white camps', et le plaisir de retrouver rapidement nombreux potes venus des quatre coins de la France  - petit coucou aux Bayonnais, Bidartars et Ustarizarts-
Comme chaque année le jeudi soir débutera avec quelques groupes sous le Metal Corner histoire de se mettre doucement dans l'ambiance. Ce soir nos compatriotes de Loco Muerte ouvriront la soirée vers 22h avec leur hardcore crossover à la Suicidal Tendencies et un échantillon de leurs titres les plus entrainants devant une foule compacte prête à en découdre et venue pour 4 jours de fêtes. Une petite machine de guerre à l'image du nom de leur opus "Máquina De Guerra".
S'en suivra un groupe de reprise venu de Suisse, Coverkill, qui doté d'un très sens de l'humour et du théâtre scénique caricatural nous interprétera diverses reprises variées en passant de Amon Amarth, Motley Crüe, Slayer, Hammerfall, Metallica ou encore Manowar. Armés d'épées, de masques et autres accessoires sans oublier les maquillages, le groupe passera en revue tous les clichés du metal. La suite sera un groupe de reprise de Led Zeppelin que je ne verrai pas pour ma part.

 

Vendedi 15 juin : 1ère journée

Lizzy Borden
Street Dogs
Unisonic
Gotthard
Turbonegro
Dropkick Murphy's
Megadeth
King Diamond

Les précieux sésames récupérés la veille au soir, c'est donc sans faire la queue que nous découvrons le nouveau site. Toujours aussi décoré de ses tours en metal et accessoires prêts à s'enflammer la nuit venue, le repérage s'avère relativement facile et le site bien organisé. Les scènes principales sont toujours ensembles et les quatre autres sous chapiteaux, plus au moins classées par genre musical. A noter que la "Altar" et la "Temple" sont sous un même chapiteau et alternent les groupes.
Le coin stand nourriture est divisé en deux endroits différents et sont toujours présents les stands régionaux, végétariens, confiseries, etc.
Bref tout ça pour dire qu'il n'y a pas de dépaysement réel par rapport aux années précédentes.
Je commencerais doucement ma journée par la mainstage 1 avec la présence des Américains de Lizzy Borden. Autant je ne suis pas une adepte de tous les groupes de heavy américain, autant ce dernier fait parti de ceux que j'ai eu le loisir de voir sur scène avant et qui m'ont mis une claque. Malheureusement aujourd'hui le son très mauvais de la mainstage n’aidera pas le groupe à se faire connaitre mieux. Vocaux à peine audibles, guitare inexistante et un choix de set-list pas judicieux composé de 4 solos avec passage de la Marseillaise et cover de Lady Gaga.
Le superbe titre "me against the world" au refrain pourtant très entrainant sera à peine reconnaissable. Ce qui est vraiment dommage car le groupe est capable de donner bien mieux sur scène et cette branche musicale n’a déjà pas vraiment été aidée ces derniers temps par certaines critiques.
Lizzy nous fera son show habituel, danseuses, drapeau américain, changement de masques mais le son ne suit pas. vraiment dommage.

 


Tomorrow Never Comes
Red Rum
Edge of Glory (Lady Gaga Cover)
There Will Be Blood Tonight (passage La Marseillaise)
Me Against the World
American Meta



 
 
 
  
 

La suite sera en direction de Boston avec la présence de Street Dogs. Groupe de punk rock folklorique, le chanteur Mike McColgan n'est autre que l'ancien chanteur du groupe Dropkick Murphys - également présent aujourd'hui -  et Johnny Rioux à la basse un ex-Mighty Mighty Bosstones.
Une belle curiosité en terme de punk rock pour le amateur du genre. Cela permettra en même temps de constater que le son de la mainstage 2 est bien meilleur que celui de la première. Berets, vestes en jean's et chemises à carreaux, nous voilà plongé dans un street punk sans artifice craché et joué avec les tripes. Rien de réellement agressif mais un punk américain rythmé riches d'influences multiples. Une petite mise en bouche pour les Dropkick Murphy's à venir.

Partie acheter un tee-shirt au stand merch je louperai Molly Hatchet, il faudra en effet plus d'une heure de queue pour aborder le stand bien qu'il n'y ait quand même pas plus de 15 personnes devant moi.
Problème d’organisation ou lenteur du service ?
Les attentes répétitives à certains stands seront le point négatif de ces 3 jours.
Bref du coup c'est donc pour Unisonic que j'arriverai enfin à revenir vers les scènes principales. Buzz heavy de ces derniers temps avec cette formation composée de Kai Hansen et Michael kiske, un voyage dans le temps des "Keeper Of The Seven Keys" d’Helloween.
Une "Chevauchée des Valkyries" pour annoncer le retour de ces allemands qui entament leur concert avec le titre d’ouverture de leur unique album, Unisonic.
Peu de temps suffira à réaliser que
Michael Kiske n'a pour ainsi dire rien perdu de sa belle voix et c'est bien là le son de Helloween que l'on reconnait au travers de ses nouvelles compositions. Deux titres du ledit groupe seront joués pour le plaisir du public qui quelque part attendait ces titres au tournant. Fermez les yeux vous êtes dans les années 80 !

 

Unisonic
Never Too Late
King for a Day
My Sanctuary
March of Time (reprise d’Helloween)
Over the Rainbow
Star Rider
We Rise
I Want Out (reprise d’Helloween)



 
  

Après ces frissons de heavy Allemand, demi-tour vers la mainstage 1 en direction de la Suisse afin de découvrir en live le nouveau chanteur de Gotthard, Nic Maeder, qui a donc remplacé le défunt Steve Lee. Pas particulièrement impressionné par cette première, Nic entre dans le vif du sujet en s'exprimant en français et rend hommage à son prédécesseur. Je reconnais volontiers avoir déjà été déçu d'une ancienne prestation du groupe mais le choix des titres de ce soir et la qualité d'interprétation de Nic me fera vite oublier se souvenir. Entre titres classique-rock et balades, le groupe rendra un bel hommage à Steve Lee avec le "One Life, One Soul" interprété au piano. Beau moment.

Que dire ? ce concert à démontré que le nouveau chanteur à sa place au sein du groupe et que sans pour autant en oublier le passé, une page se tourne et Gotthard a encore un bel avenir devant lui.


Dream On
Gone Too Far
Starlight
Remember It's Me
Sister Moon
Hush (Billy Joe Royal cover)
One Life, One Soul (Tribute to Steve Lee)
Mountain Mama
Right On
The Story's Over
Fist in Your Face
Lift U Up
Anytime Anywhere

 

 
 

 
 


Bye bye la Suisse, bonjour la Norvège avec un groupe pour le moins déjanté : Turbonegro. Je n'avais jamais eu le plaisir de voir le groupe sur scène, et pour une première je n'aurai pu rêver mieux à part la mémorable saucée pluvieuse qui s'abattra pendant le concert. Caricatures et incalculables clins d’œils de mauvais goût forgent l'identité du groupe. Des textes qui oscillent entre provocations et allusions sexuelles graveleuses pour amateurs de rock’n'roll sale à la Motörhead et d'humour grinçant, le tout tinté de punk rock saturé. Tony Sylvester et sa troupe viendront enflammer le public en quelques minute et à l'image de Valient Thorr, le groupe à aussi ses fans en veste de jean's et dossards, les "Turbojugend" qui auront fait le déplacement.

L'ambiance monte et chauffe malgré la douche froide et multiples objets volent dans la foule. Tony Sylvester viendra en fin de set vêtu de sa couronne et de sa cape d'hermine comme un dernier clin d’œil à Freddy Mercury. Un concert dynamité vraiment bon que je retournerai voir sans hésitation.

All My Friends Are Dead
The Nihilist Army
You Give Me Worms
I Got A Knife
Mister Sister
Wasted Again
Fuck The World
Turbonegro Must Be Destroyed
Hello Darkness
Get It On
Back To Dungaree High
The Age Of Pamparius
Denim Demon
I Got Erection

 



On reste dans le saturé festif mais cette fois-ci avec une connotation celtique pour les héritiers de Pogues, fiers descendants d’irlandais et d’écossais émigrés à Boston : les Dropkik Murphys. Cornemuse, banjo, accordéon, mandoline, harmonica et flûte accompagnes guitares électriques pour ce "street punk" folk rock. Après la mise en bouche quelques heures plus tôt avec les "Street Dogs", le groupe viendra nous faire taper du pied après une introduction magnifique Sinead O'Connor . Depuis des années que j'attendais de voir le groupe j'en ai des frissons.

30 secondes et un banjo plus tard le groupe est sur scène, le public saute et danse, pas besoin d'échauffement ça démarre tout seul. Al Barr et son béret (ça ne me change pas beaucoup ça !) hurle de sa voix graveleuse et invite le public à danser. C'est frais, c'est rock et ça donne des envies de tonneaux de Guiness et barriques de whiskey, la recette est plus que bonne et ce n'est plus la peine de me parler : je suis parti voyager en terres lointaines, Oï !!!

La reprise de AC/DC annonce la fin du concert et me fera redescendre de mon nuage pour attendre la suite. Un excellent concert - devant une foule impressionnante - qui passera beaucoup trop vite !

 


The Foggy Dew (Sinead O’Connor song)
The State of Massachusetts
Captain Kelly's Kitchen
Sunday Hardcore Matinee
Black Velvet Band
Bastards on Parade
Johnny, I Hardly Knew Ya
Deeds Not Words
Going Out In Style
The Dirty Glass
Worker's Song
Citizen C.I.A.
Rose Tattoo
The Irish Rover
Your Spirit's Alive
T.N.T. (AC/DC cover)
I'm Shipping Up to Boston

 
 

 

La suite c'est Megadeth mais que je regarderai de biais tout en restant à la barrière dans l'attente de King Diamond.
Le mauvais son de la scène ne sera pas en faveur du groupe une fois de plus. Autant les dernières dates auxquelles j'ai assisté ont vraiment été énormes, autant je ne regretterai pas celle-ci : petite forme du groupe, et chant plutôt mauvais de Dave Mustaine sans compter les temps morts entre certains des titres qui cassent le rythme de l'ambiance. L'arrivée sur "never dead" ne fait pas effet de rouleau compresseur, bien loin de là. Dommage car le titre n'est pas mauvais en lui-même.
Côté technique, bien sur le groupe reste bon entre Dave Ellefson et Chris Broderick pour le côté cordes et Shawn Drover aux fûts. Mais la recette a du mal à prendre et bien que la set list comporte de très bon titres, le concert parait un peu long. Les trois derniers titres feront plaisir mais on est bien là d'un concert mémorable quand on sait ce que peux donner le groupe sur scène. Par ailleurs beaucoup de monde est déjà dans l'attente de l'arrivée du King et la foule s'entasse très vite dès la fin du concert.

Never Dead
Head Crusher
Hangar 18
Trust
In My Darkest Hour
Foreclosure of a Dream
She-Wolf
Dawn Patrol
Poison Was the Cure
Sweating Bullets
A Tout Le Monde
Angry Again
Guns, Drugs & Money
Whose Life
Public Enemy No. 1
Symphony of Destruction
Peace Sells
Holy Wars... The Punishment Due / Mechanix

 



Date unique en France pour King Diamond, et date qui m'a fait venir cette année. Bien que déjà vu sous les deux formation (K.D. + Mercyful Fate) impossible de rater cette prestation pour la fan que je suis. La pluie qui tombe de nouveau ne découragera nullement le public agglutiné derrière la barrière, maquillés pour certains comme le 'roi diamant' ou ornés de tee-shirt et dossards du groupe. Un drap noir recouvre la grande scène et on devine le décor théâtral en train d'être monté juste derrière. Indétrônables barreaux et magnifique scène composée d'escaliers, sculptures et bougies se dévoileront par la suite, le tout dans une ambiance sombre de manoir digne des films de Tim Burton.
Arrivée sur The Candle, le groupe enchainera 4 titres où il sera cependant difficile de distinguer correctement la scène avec les barreaux. Mais après "Up from the Grave" rien ne séparera plus King Diamond de son public, les grilles ont été retirées par deux moines - enfin ça ressemble à des moines -
Un grand show digne du sieur sans oublier les différents personnages contés au fur et à mesure des albums : la grand-mère dans sa chaise roulante, une sorcière sur "Voodoo" et "Eye of the Witch", un esprit sous forme d'ombre sur "Shapes of Black" et Miriam, la maman de Abigail, sur "The Family Ghost" et "Black Horsemen". A noter aussi la présence d'une choriste sur le côté droit de la scène qui apparemment n'est autre que la femme du King. Pour accompagner le king pas moins que Andy LaRocque et Mike Wead aux guitares. A la basse Hal Patino (Également avec Pretty Maids) et Mike Thompson aux baguettes. On constate également que King Diamond (Kim Bendix Petersen) n'a rien perdu de sa caractéristique voix difficilement imitable qui monte très haut dans les notes aigües.
Un concert ultime pour les fans, et un concert qui j'espère aura également conquis le cœur des novices !
Un "melissa" et un "abigail" attendus par beaucoup mais qui malheureusement ne se feront pas entendre malgré une liste de titre variés empruntés aussi bien à Mercyful Fate et King Diamond. Mais rien que le titre "Halloween" aurait suffit à mon plaisir ce soir.

The Candle
Welcome Home
Voodoo
At the Graves
Up From the Grave
Dreams
Sleepless Nights
Shapes of Black
Come to the Sabbath
Eye of the Witch
The Family Ghost
Halloween
Black Horsemen

 

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HELLFEST 2012 15/06 Lizzy Borden - Street Dogs - Unisonic - Gotthard - Turbonegro- Megadeth - King Diamond - 4.1 out of 5 based on 8 votes

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