Formé de Ben Wells à la guitare rythmique, Jon Lawhon à la basse, John Fred Young à la batterie, de Chris Robertson à la guitare solo et au chant, le groupe puise son inspiration dans des sonorités Hard, Heavy, Stoner, et, Southern Rock. C'est en 2006 que sort Black Stone Cherry leur premier album. Bien accueilli par le public et la critique, le groupe part en tournée au Royaume Uni, et sortira, en 2007, un live enregistré à l'Astoria de Londres. En 2008, sort le deuxième album studio, intitulé Folklore And Superstition, et, le quartet repart au Royaume Uni pour partager l'affiche avec Def Leppard, et, Whitesnake. Plus tard, en 2011, sortie de Between The Devil And The Deep Blue Sea, le troisième épisode qui leur vaut de partager l'affiche avec Lynyrd Skynyrd et Bad Company. En 2012, les Sudistes assurent la première partie de Chickenfoot, lors d'une tournée aux States, et, se font engager, en vedette, en Angleterre, avec les Rival Sons en ouverture. Début 2013, tournée avec Lynyrd Skynyrd, et, Bad Company, avant de rejoindre les studios, à l'automne, pour enregistrer ce Magic Mountain, sorti, en Mai 2014, chez Roadrunners Records, et, produit par Joe Barresi ( Queens Of The Stone Age, Soundgarden). Dès l'entame, avec Holding On To Letting Go, le ton est donné. Un riff qui bourdonne comme un essaim de frelons Asiatiques, sur lequel s'enroule une section rythmique particulièrement solide. La voix éraillée haute et puissante de Chris Robertson vient se greffer sur l'ensemble qui sonne très Métallica, puis, Chris amorce un refrain bien fédérateur, et, triture un chorus relativement enflammé. Même approche sur Never Surrender avec son coté Aérosmith, ou, encore, sur Fiesta Del Fuego, avec tous ses effets divers et variés. Dans des ambiances plus Zéppeliniennes, on trouve Magic Mountain, le titre éponyme de l'album, avec son chorus incendiaire, ainsi que Remember Me, bon clin d'oeil au No Quarter du Dirigeable. Coté Bluesy, on se régale sur le gimmick Hendrixien de Bad Luck And Hard Love, ou, bien, le style Aérosmith de Blow My Mind, ou, encore le très groovy Me And Mary Jane avec la basse bien sculptée de Jon Lawhon. En plus enlevé, on trouve Runaway, avec son climat proche des Black Crowes, ainsi que Hollywood In Kentucky aux accents Lynyrd Skynyrd. Dans un aspect plus heavy, on a Peace Pipe avec ses ambiances chaudes et aériennes, ou, encore, Dance Girl avec ses petits effets electro. Enfin, le quatuor nous propose une ballade atmosphérique, intitulée Sometimes, sur laquelle Chris Robertson nuance, avec subtilité, de belles harmonies vocales.
Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien produit, avec des compositions aux sonorités bien chaudes, des arrangements soignés, et des références qui parlent d'elles memes. Alors, n'hésitez pas à vous procurer cette Pierre Noire Cerise en vous rendant du côté de la Montagne Magique. Plaisir assuré et satisfaction garantie
Bref, vous l'aurez compris, voilà un album bien produit, avec des compositions aux sonorités bien chaudes, des arrangements soignés, et des références qui parlent d'elles memes. Alors, n'hésitez pas à vous procurer cette Pierre Noire Cerise en vous rendant du côté de la Montagne Magique. Plaisir assuré et satisfaction garantie
Label : | Roadrunner Records |
Sortie : | 05/05/2014 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Rock N Roll Tapes (Démo -2003) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...