Rappelons en deux mots la carrière de ce guitar heroe qui a quand même vendu quinze millions d’album. Il a démarré sa carrière à 19 ans chez Frank Zappa, puis en 1984 enregistre son premier album solo, Flex-Able. Il rejoint ensuite le groupe Alcatraz où il remplace le guitariste Yngwie Malmsteen le temps d'un album et d'une tournée. De 1985 à 1989, il joue aux côté de David Lee Roth, avec lequel il enregistre deux albums, Eat 'Em and Smile (1986) et Skyscraper (1988). Puis il enregistre son second album solo Passion and Warfare, qui a remporté un grand succès et qui lance sa carrière solo.
Autant rappeler que je ne suis pas un inconditionnel des albums instrumentaux, loin s’en faut, et que ma chronique reflètera celle d’un fan »normal », et pas celle d’un pro de la guitare qui appréciera plus le côté technique.
The Story of Light, le titre éponyme, ouvre le bal, synthés au programme, un chant féminin plutôt parlé, plus prétexte à développer un premier shred, de temps en temps doublé par un piano. Le deuxième titre, Velorum, joue la carte instrumentale sans faux semblant, gros riffs, passages speed, breaks, soli à profusion, le tout avec un gros son et une production exemplaire. John the Revelator révèle un chant blues, accompagné de chœurs féminins, par moment avec quelques accents « zeppeliniens », c’est un peu répétitif, mais sans shred démonstratif et assez original, plutôt bien vu pour éviter le trop plein de shred ! Book of the Seven Seals est la suite logique avec des chœurs style dessin animé de Disney, sur fond de solo, tout aussi original, et toujours avec le chant de Beverly McClellan, comme le précédent. Creamsicle Sunset annonce le retour de la 6 cordes pour une ballade au parfum hawaïen et ponctué de flûtes, une pause sympathique après le déluge électrique précédent. Gravity Storm nous emporte dans une tourmente guitaristique rythmée beaucoup plus classique et plutôt inspirée, alors que Mullach a'tSi calme, je dirai même apaise le jeu avec guitare acoustique et harpe en intro, avant de laisser la place à la guitare électrique, encore du bel ouvrage. The Moon and I maintient un rythme de croisière dans les mid tempos, notre virtuose prend de manière assez brève le micro, s’il chante juste, il est quand même vrai que c’est sur la 6 cordes qu’il brille le plus. Très chouette riff en intro de Weeping China Doll, le tempo est lent voire heavy, peut être le plus accrocheur et accessible à mon gout des instrumentaux. Racing The World emballe le rythme avec un jeu plus aérien, beau solo final, un autre titre pas démonstratif et accessible. No More Amsterdam ne nous emmène pas en Hollande mais dans une contrée apaisée, le chant est cette fois ci prédominant, Steve chante en duo avec Aimee Mann, un titre assez quelconque qui ne restera pas dans l’histoire. Sunshine Electric Raindrops termine sur un mid tempo instrumental assez classique et plutôt agréable.
Au final cette huitième offrande ne convertira probablement pas les allergiques aux instrumentaux, par contre elle ravira à coup sûr les amateurs de guitare et les fans du maitre de la 6 cordes !
Autant rappeler que je ne suis pas un inconditionnel des albums instrumentaux, loin s’en faut, et que ma chronique reflètera celle d’un fan »normal », et pas celle d’un pro de la guitare qui appréciera plus le côté technique.
The Story of Light, le titre éponyme, ouvre le bal, synthés au programme, un chant féminin plutôt parlé, plus prétexte à développer un premier shred, de temps en temps doublé par un piano. Le deuxième titre, Velorum, joue la carte instrumentale sans faux semblant, gros riffs, passages speed, breaks, soli à profusion, le tout avec un gros son et une production exemplaire. John the Revelator révèle un chant blues, accompagné de chœurs féminins, par moment avec quelques accents « zeppeliniens », c’est un peu répétitif, mais sans shred démonstratif et assez original, plutôt bien vu pour éviter le trop plein de shred ! Book of the Seven Seals est la suite logique avec des chœurs style dessin animé de Disney, sur fond de solo, tout aussi original, et toujours avec le chant de Beverly McClellan, comme le précédent. Creamsicle Sunset annonce le retour de la 6 cordes pour une ballade au parfum hawaïen et ponctué de flûtes, une pause sympathique après le déluge électrique précédent. Gravity Storm nous emporte dans une tourmente guitaristique rythmée beaucoup plus classique et plutôt inspirée, alors que Mullach a'tSi calme, je dirai même apaise le jeu avec guitare acoustique et harpe en intro, avant de laisser la place à la guitare électrique, encore du bel ouvrage. The Moon and I maintient un rythme de croisière dans les mid tempos, notre virtuose prend de manière assez brève le micro, s’il chante juste, il est quand même vrai que c’est sur la 6 cordes qu’il brille le plus. Très chouette riff en intro de Weeping China Doll, le tempo est lent voire heavy, peut être le plus accrocheur et accessible à mon gout des instrumentaux. Racing The World emballe le rythme avec un jeu plus aérien, beau solo final, un autre titre pas démonstratif et accessible. No More Amsterdam ne nous emmène pas en Hollande mais dans une contrée apaisée, le chant est cette fois ci prédominant, Steve chante en duo avec Aimee Mann, un titre assez quelconque qui ne restera pas dans l’histoire. Sunshine Electric Raindrops termine sur un mid tempo instrumental assez classique et plutôt agréable.
Au final cette huitième offrande ne convertira probablement pas les allergiques aux instrumentaux, par contre elle ravira à coup sûr les amateurs de guitare et les fans du maitre de la 6 cordes !
Label : | Favored Nations |
Sortie : | 14/08/2012 |
Production : | Steve Vai |
Discographie : |
Flex-Able (1984) |
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Comments:
Commentaires
Moi perso j'aime encore et encore!Ce mec est terrible,il a du gout, la classe,et j'aime tous ses albums.
Un coté 70's se fait ressentir sur "john the Revelator, tout se que j'aime, un morceau Zeppelinnien, la voix "masculine" me plait plus ....elle me fait penser parfois au chanteur de Cry of love bien bluesy et groovy.J'aime les solos , rien ne me dérange au contraire! Je pense pas que Steve Vai se répète, au contraire! Pour l'autre song ça me fait penser a ses débuts! Super! même prob av ACDC! on aime les derniers albums, on aime pas. Même politique ,mais moi je dis toujours "Oui" avec toujours autant d'émotions et de plaisir! Steve Vai est un "ovni" terriblement attachant !
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