Fort de ses trente trois ans d'âge, Nightmare est un groupe qu'on ne présente plus. Après une période faste, dans le début des Eighties, le groupe se sépare en 1985, puis renait de ses cendres, 14 ans plus tard. Ex batteur, Jo Amore (sosie de Ronnie James Dio) devient chanteur, et, c'est son frère, David, qui le remplace à la batterie. Cinq albums seront réalisés entre 2001 et 2009, dont deux assez remarquables (The Dominion Gate en 2005 et Généric Desorder en 2007). Le 30 Octobre 2009, le groupe réalise un Live à Grenoble, à l'occasion de leur trente ans de carrière qui sortit en 2011.
Janvier 2012, retour au studio pour enregistrer ce Burden Of God, produit par Patrick Liotard.
Dès l'entame, avec Gateways To The Void, on a droit à un instrumental symphonique, au style baroque qui, probablement, servira d'intro, lorsque les lumières s'éteindront les soirs de concerts. Sunrise In Hell, s'enchaine bien, avec un riff asséné en rafale par les guitares de Franck Millliri et Matt Asselberghs, dans une fusion parfaite avec la rythmique, menée de main de maitre par le tempo de David Amore et pulsé par la basse d'Yves Campion. La voix éraillée et puissante de Jo Amore vient se greffer sur le tout, à la manière de Ronnie James Dio.
Mêmes sensations avec Crimson Empire au chorus trituré, façon Mick Box d'Uriah Heep, ainsi que le très mélodique Final Outcome avec un bon gimmick bass/guitare, et,un chorus couleur Van Halen. En plus rapide, on trouve le titre éponyme de l'album, The Burden Of God, avec un riff ravageur, et, un chorus de shredder, mais, aussi, Afterlife avec ses chœurs haut perchés. En plus Heavy, on a Children Of The Nation qui sonne très Black Sabs, ainsi que Shattered Hearts avec son intro style Kiss et la voix de Jo, grave et nuancée. Enfin, citons trois morceaux absolument époustouflants et d'une maitrise instrumentale absolue qui frisent la perfection. D'abord, The Preacher avec son esprit Heaven And Hell et son souffle épique, ensuite The Doomsday Prediction, une épopée où apparait Stéphane Buriez, le chanteur de Loudblast avec sa voix death, et, enfin, The Dominion Gate ( Acte III), une pièce au style oriental, sublimée par la voix rauque et puissante de Magali Luyten ( Virus 4, Beautiful Sin) et les excellents chorus proches de Ritchie Blackmore et de Michael Schenker.
Bref, vous l'aurez compris, Nightmare nous offre là un bel album, bien compact avec des tempos qui n'ont rien à envier à Nico Mac Brain, et, des refrains bien agencés qui contribuent à renforcer la touche mélodique de ce CD. Certains fans regretteront peut être l'esprit plus Trash de certains albums précédents, mais il faut respecter les efforts fournis sur celui ci, car il est porté très haut, à bout de bras comme s'il était le Fardeau de Dieu.
Janvier 2012, retour au studio pour enregistrer ce Burden Of God, produit par Patrick Liotard.
Dès l'entame, avec Gateways To The Void, on a droit à un instrumental symphonique, au style baroque qui, probablement, servira d'intro, lorsque les lumières s'éteindront les soirs de concerts. Sunrise In Hell, s'enchaine bien, avec un riff asséné en rafale par les guitares de Franck Millliri et Matt Asselberghs, dans une fusion parfaite avec la rythmique, menée de main de maitre par le tempo de David Amore et pulsé par la basse d'Yves Campion. La voix éraillée et puissante de Jo Amore vient se greffer sur le tout, à la manière de Ronnie James Dio.
Mêmes sensations avec Crimson Empire au chorus trituré, façon Mick Box d'Uriah Heep, ainsi que le très mélodique Final Outcome avec un bon gimmick bass/guitare, et,un chorus couleur Van Halen. En plus rapide, on trouve le titre éponyme de l'album, The Burden Of God, avec un riff ravageur, et, un chorus de shredder, mais, aussi, Afterlife avec ses chœurs haut perchés. En plus Heavy, on a Children Of The Nation qui sonne très Black Sabs, ainsi que Shattered Hearts avec son intro style Kiss et la voix de Jo, grave et nuancée. Enfin, citons trois morceaux absolument époustouflants et d'une maitrise instrumentale absolue qui frisent la perfection. D'abord, The Preacher avec son esprit Heaven And Hell et son souffle épique, ensuite The Doomsday Prediction, une épopée où apparait Stéphane Buriez, le chanteur de Loudblast avec sa voix death, et, enfin, The Dominion Gate ( Acte III), une pièce au style oriental, sublimée par la voix rauque et puissante de Magali Luyten ( Virus 4, Beautiful Sin) et les excellents chorus proches de Ritchie Blackmore et de Michael Schenker.
Bref, vous l'aurez compris, Nightmare nous offre là un bel album, bien compact avec des tempos qui n'ont rien à envier à Nico Mac Brain, et, des refrains bien agencés qui contribuent à renforcer la touche mélodique de ce CD. Certains fans regretteront peut être l'esprit plus Trash de certains albums précédents, mais il faut respecter les efforts fournis sur celui ci, car il est porté très haut, à bout de bras comme s'il était le Fardeau de Dieu.
Label : | AFM Records |
Sortie : | 18/05/2012 |
Production : | Patrick Liotard |
Discographie : |
Waiting For The Twilight (1984) |
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