Treizième opus solo, en 12 ans de carrière, pour ce prodigieux guitariste New Yorkais, à peine agé de 35 ans.
Un an après l'excellent Dust Bowl et le deuxième album de Black Country Communion, dont il est le guitariste, sans oublier l'album réalisé avec Beth Hart ( chroniqué dans nos colonnes), Joe Bonamassa revient avec ce Driving Towards The Daylight, toujours produit par le fidèle Kevin Shirley ( B.C.C, Iron Maiden, Rush, Journey). Joe s'est aussi entouré d'une pléthore de musiciens au feeling indiscutable et, comme à son habitude, mélange subtilement reprises et compositions personnelles.
A peine quatre compositions, dont la première, Dislocated Boy qui ouvre l'album dans un climat très Southern, au groove bien chaloupé. Autre composition, plus enlevée, avec Heavenly Soul interprétée à la manière de Paul Rodgers sur un tempo allegro, genre JJ Cale ,dans lequel Joe nous gratifie d'un chorus de virtuose et d'une belle mélodie entrainante, jouée à la mandoline, bien pulsée par la basse de Carmine Rojas. En plus boogie, avec Somewhere Trouble Don't Go, Joe se rapproche de l'univers de ZZ Top et dégaine un chorus rugueux et bien chaud. Enfin, avec Driving Towards The Daylight, le titre éponyme de l'album, on a droit à une ballade bien soft, du meme accabit que celles qu'il a pu réaliser avec Beth Hart.
Pour ce qui est des reprises, citons celle composée par Bernie Marsden ( Whitesnake) qui s'intitule A Place In My Heart, une sorte de Blues lent dans lequel Joe s'illustre à la manière de Gary Moore, avec un feeling à couper au couteau qui fixe le temps en suspension. On trouve, aussi, Lonely Town Lonely Street du chanteur, Soul, Bill Withers qui s'articule un peu comme une Jam Session où l'on peut entendre un chorus bien structuré, exécuté par Brad Withford d'Aérosmith ( Son fils est aussi présent à la guitare rythmique) et un bon gimmick, réalisé par le clavier d'Alan Schierbaum et la batterie d'Anton Fig. Autres reprises avec Nex Coat Of Paint de Tom Waits, dont l'intro s'apparente à celle du House Of The Risin' Sun des Animals, ainsi que Too Much Ain't Love, composée et interprétée par Jimmy Barnes ( Cold Chisel), où Joe distille un chorus bien chaleureux et coloré à la sauce Santana. Mais Joe n'en oublie pas pour autant les racines du blues et ses pionniers. En effet, il nous offre également trois titres superbement dépoussiérés. D'abord, un morceau qui ne déplairait pas à Eric Clapton, en l’occurrence, Stones In My Passway de Robert Johnson, avec piano bastringue et bootleneck. Ensuite, Who's Been Talking, d'Howling Wolf (on l'entend en voix off), qui nous rappelle un peu un certain Whole Lotta Love de Led Zep. Enfin, I Got All You Need de Willie Dixon, un bon boogie très enlevé avec un excellent passage chanté à voix basse.
Bref, une fois de plus Joe Bonamassa, nous offre un disque très classieux, aux sonorités bluesy bien racées. Un ensemble véritablement harmonieux qui, définitivement, conduit cet artiste surdoué vers la lumière.
A peine quatre compositions, dont la première, Dislocated Boy qui ouvre l'album dans un climat très Southern, au groove bien chaloupé. Autre composition, plus enlevée, avec Heavenly Soul interprétée à la manière de Paul Rodgers sur un tempo allegro, genre JJ Cale ,dans lequel Joe nous gratifie d'un chorus de virtuose et d'une belle mélodie entrainante, jouée à la mandoline, bien pulsée par la basse de Carmine Rojas. En plus boogie, avec Somewhere Trouble Don't Go, Joe se rapproche de l'univers de ZZ Top et dégaine un chorus rugueux et bien chaud. Enfin, avec Driving Towards The Daylight, le titre éponyme de l'album, on a droit à une ballade bien soft, du meme accabit que celles qu'il a pu réaliser avec Beth Hart.
Pour ce qui est des reprises, citons celle composée par Bernie Marsden ( Whitesnake) qui s'intitule A Place In My Heart, une sorte de Blues lent dans lequel Joe s'illustre à la manière de Gary Moore, avec un feeling à couper au couteau qui fixe le temps en suspension. On trouve, aussi, Lonely Town Lonely Street du chanteur, Soul, Bill Withers qui s'articule un peu comme une Jam Session où l'on peut entendre un chorus bien structuré, exécuté par Brad Withford d'Aérosmith ( Son fils est aussi présent à la guitare rythmique) et un bon gimmick, réalisé par le clavier d'Alan Schierbaum et la batterie d'Anton Fig. Autres reprises avec Nex Coat Of Paint de Tom Waits, dont l'intro s'apparente à celle du House Of The Risin' Sun des Animals, ainsi que Too Much Ain't Love, composée et interprétée par Jimmy Barnes ( Cold Chisel), où Joe distille un chorus bien chaleureux et coloré à la sauce Santana. Mais Joe n'en oublie pas pour autant les racines du blues et ses pionniers. En effet, il nous offre également trois titres superbement dépoussiérés. D'abord, un morceau qui ne déplairait pas à Eric Clapton, en l’occurrence, Stones In My Passway de Robert Johnson, avec piano bastringue et bootleneck. Ensuite, Who's Been Talking, d'Howling Wolf (on l'entend en voix off), qui nous rappelle un peu un certain Whole Lotta Love de Led Zep. Enfin, I Got All You Need de Willie Dixon, un bon boogie très enlevé avec un excellent passage chanté à voix basse.
Bref, une fois de plus Joe Bonamassa, nous offre un disque très classieux, aux sonorités bluesy bien racées. Un ensemble véritablement harmonieux qui, définitivement, conduit cet artiste surdoué vers la lumière.
Label : | Provogue Records |
Sortie : | 22/05/2012 |
Production : | Kevin Shirley |
Discographie : |
A New Day Yesterday (2000) So It's Like That (2002) Blues Deluxe (2003) Had to Cry Today (2004) A New Day Yesterday, live (2005) You & Me (2006) Sloe Gin (2007) The Ballad of John Henry (2009) Black Rock (2010) Dust Bowl (2011) Driving Towards The Daylight (2012)
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Comments:
Commentaires
Dans le même registre que Midas héros mythologique, ce héros guitaristique : Joe BONAMASSA poursuit allègrement pour mon plus grand bonheur (également) sa route du succès ; chacune de ces galettes devient un monument discographique et/ou visuel à posséder ! à certain(e)s il faudrait interdire d'ouvrir la bouche, d'autres (parfois les mêmes) de poursuivre la descendance.
Mais toi Joe S.T.P. ne t'arrête JAMAIS ! Bien joué John Markus
P.S. MIDAS également reconnu pour ces talents de musicien mais si cela est encore une légende irréelle ; celle-ci :"Driving Towards The Daylight" (de légende) est d'actualité et je vis dans son siècle !
Yeeess ! Merci John Markus pour cette chronique qui tombe à pic ! J'ai reçu l'album ce matin et il a tourné en boucle une bonne partie de l'après-midi. Je ne sais plus qui de Maënora ou Fab parlait d'album "fait pour lui"...mais une chose est sûre, c'est que la musique de "Bonamassa" est faite pour moi et, si Beth Hart doit être dans les parages, ce n'est que du bonheur !...Vivement le concert de Joe Bonamassa qui approche et vive le blues rock !!!
Maënora : On l'avait tout les deux évoquer Fab pour W.O.A. (de mémoire), moi pour le SHY ; mais c'est Éric qui l'avait écrit sur sa chro' de The Magnificent (toujours de mémoire). & au passage je te suis pour l'univers de Joe B.
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