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Bien que chantant en Anglais, P.Y.G. (Projet Yvan Guillevic ) est un groupe bien Frenchy, originaire de Lorient et fondé en 2010 par le guitariste, compositeur, arrangeur  Yvan Guillevic.

End Of The World est leur premier opus et se présente comme un véritable concept album, dénonçant les dérives d'une civilisation mondialisée avide de profit, susceptible d'entrainer la fin d'un monde où l'humain n'aurait plus sa place. Vaste programme pour un thème, oh combien d'actualité, que notre combo se propose de traiter au travers de sonorités métalliques très années 80 mélangées à des couleurs progressives et planantes comme on pouvait en entendre dans les années 70. Dès l'ouverture, Prisonner Of The World nous donne une idée assez précise de cette fusion originale, alternant des climats pesants et aériens qu'on pourrait situer à mi-chemin entre Pink Floyd et Queensryche. On retrouve encore cette même atmosphère dans des titres comme My Greed  et Time Of Exodus où la virtuosité d'Yvan Guillevic nous offre des chorus brulants qui rappellent Steve Vai ou Joe Satriani. Plus élaborés et plus compact grâce à la cohésion solide et soudée de la batterie de Julien Oukidja, soutenue par la basse de Bernard Clemence, notre sextet nous gratifie de deux pièces maitresses en guise de plat de résistance. Tout d'abord, Mother Earth où le clavier de Jean Noel Rozé nous suggère des ambiances qui rappellent un peu Allan Parson et, ensuite, Mass Consumption avec, entre autre, son riff façon Jean Janie de David Bowie. Autre ambiance, plus Supertramp, avec le titre éponyme de l'album End Of The World ainsi que New Hope, sorte de happy end allégorique où la voix de Morgan Marlet donne toute sa puissance. On appréciera aussi la jolie voix cristalline de Ney Kilah, étonnante de fraicheur sur Rain Dance et très envoutante sur Siren Song.


Alors voilà un bon cocktail de mélodies planantes saupoudrées de passages plus heavy qui donne à l'ensemble un bon équilibre rendant l'écoute très agréable. L'idée du concept n'était pas évidente mais, au final, c'est  plutôt réussi.





Tracklist : Line Up :  

01 - Prisoners of a world
02 - From the darkness
03 - Television
04 - I want these stuff
05 - Siren Song
06 - My Greed
07 - Rain Dance
08 - Mother Earth, don't cry
09 - End of the World
10 - Time of Exodus
11 - New Hope

 

 

Yvan Guillevic (guitares)
Morgan Marlet (chant, ex Overstep)
Ney Kilah (chant)
Jean-Noël Rozé (claviers)
Bernard Clémence ( basse)

Julien Oukidja ( batterie)


am

 

Label : Autoproduction
Sortie : 2011
Production : n/a


Discographie :

End Of The World (2011)


Liens multimédia - videos SITE OFFICIEL MYSPACE

 

 

Notes des visiteurs :

Comments:

Commentaires   

#2 John Markus 16-10-2011 00:13
Merci Maenora pour tes compliments sur la chronique que j'ai écrite en Mars dernier concernant ce trés bel album conçu par les Lorientais du Projet Yvan Guillevic.
Tu as eu raison d'en remettre une couche, par ta chronique, car le résultat mérite qu'on s'y attarde pleinement.Le jour où le groupe se produit en concert pas trop loin de chez toi, ce serait sympa que tu écrives un Live Report sur leur prestation.

La vidéo, en tout cas, donne envie d'aller les voir. Si tu croises Nelly,la chanteuse,tu lui feras une bise de ma part. J.M.
#1 Maënora 14-10-2011 23:44

Il fallait que j'y revienne. Mais pour cela je devais encore et encore, me délecter pour tenter de maîtriser au mieux mon sujet.

Un travail si bien élaboré à la saveur édulcorée, demande grand respect et une chronique dont j'espère être digne de re délivrer !
Tant aussi bien que celle de mon prédécesseur. Et permettre de remettre à jour ce brûlot "made in ChéNou" !
 
Vous voulez vivre une aventure musicale ? Vous aimez Pink Floyd (que ce soit à petite ou grande dose), idem pour Queensrÿche, vous aimez l'univers d'un Ghost de Devin Townsend Project ; mais vous ne retrouvez pas forcément l'univers rock qui vous convient. Alors n'hésitez pas cet album est pour vous.
 
 
Vous voulez une confidence ?
Je ne couche jamais le 2ème soir ... Vous êtes déçu(e)s ?
Bon alors une 2ème, Vous savez pourquoi le rock est ma musique de prédilection ?
Car je suis addict de l'intrument « guitare » ; Quoi vous êtes encore déçues ?
 
 
Sinon, histoire de parler aussi musique ; je parlerai de la vie. Une vie est faite de choix, dans mon cas avoir lu l'excellente chronique de John Markus, avoir participé à l'interview d'Yvan DéDéKartPostal (Non, Guillevic ! C'est beaucoup plus breton), avoir échangé avec ce même Yvan, m'être procuré son album ; aura changé ma donne musicale.
Aujourd'hui je ne peux plus ignorer que cet album existe.
Rien que sur « UN » seul titre je pourrai faire une chronique de douze pages, partir sur un roman, compter Florette. Celle d'une histoire qui commencerait ... le 3ème soir !
Petite question : Alors, moins déçues ?
 
Dés les premiers accords (arpèges) de la guitare, dans le touché, le choix des sons on sait que l'instrument va peser. On sait que le groupe va jouer. L'entrée des voix de la Lead (tout en puissance contenue) ; les choeurs (lead féminin) et ses touches christallines ; la justesse du tempo' qui vous met sévère dans le rythme de cette fusion basse / batterie ; les nappes de clavier pour ce surplus de richesses mélodiques. On a compris qu'on tient quelque chose.
Puis, ce n'est pas le premier solo de cordes de l'album qui me fera mentir.
 
Ce que j'aime dans la guitare c'est une bonne grosse ... (coool on se calme) ...technique ; mais par dessus tout THE feeling. Après, pouvoir conjuguer, combiner, scinder et unifier à un tel degré les deux, révèle d'une grande classe. Yvan, t'es sur que t'as pas du sang Normand ?
Pouvoir faire en sorte que les solos soient à ce point en prolongement des titres, de purs chorus poussés pour en faire de vrais solos ... je dis : « Merci et chapeau (ou bigouden) l'artiste ! ».
 
Pour ceux qui pensent, mais comment il fait pour ressentir autant de plaisr sur autant d'albums ? Je répondrai : Que « autant » chez moi, c'est « très » peu.
Que celui-ci sonne très particulier.
Au ratio des quelques centaines que je me farcie dans l'année. Quand il en reste autant que mes seuls doigts (des mains). Oui, environ une douzaine (bah QUOI ? J'ai de grande mains).
Quand certaines années, une seule suffirait. Ouais, quatre à tout casser.
Je me dis que la quantité de très bons albums est, à mon goût, minime.
Et celui-ci fait parti des univers à découvrir. Des albums à posséder !
Croyez en ma lecture et paroles divines ! Lectrice(s), lecteur(s).
 
Parlons de l'univers, un mélange / richesse musical plus large qu'un simple éventail, une image ? Imagine la bonne 'ricaine ! culture Mc Do – coca ; 30 ans de bons et loyaux services d'hygiène de merde. Ça représente un GROS cul, eh bien on dira plus large l'éventail !
 
J'ai l'impression de redécouvrir le troisième volet d'une trilogie ; après Operation Mindcrime de Queensrÿche, The Wall de Pink Floyd : End Of The World de P.Y.G. À la sauce bluesy.
Dés à présent ceux qui salivent on se précipite sur l'investissement, après les prix vont monter.
Il y a une trame dans la musique, mais aussi dans l'histoire, une fable apocalytique ou nos regards se posent par ... l'écoute.
From the darkness et son intro, nous font sortir de notre lieu d'écoute. Pénétrer dans son film. Je reste impressionné par la mise en scène musicale, j'aimerai pouvoir faire croiser deux compositeurs Yvan et RV (d'Anaphora) des mecs avec un sens de la composition cinématographique !
 
Rarement, j'ai entendu des albums à connotations progressives, avec une telle empreinte rock. Chaque membre semble avoir été trié sur le volet et sur Television Morgan joue très bien avec son organe. Sur I want these stuff c'est Julien qui vient nous servir le morceau et le mix' voix est parfait, dans ces moments j'apprécie la qualité de ma chaine. Pas un album à écouter sur un MP3, la couleur en fond / relief apportée, par les choeurs de Nelly, est ajustée aux petits oignons.

Attention, vient mon GROS coup de coeur 2011, le titre Siren Song. Le mix' (décalé) guitare batterie me transporte totalement ; derrière les notes et ce chorus bluesy, c'est du Gary MOORE inspiré,des grands jours. Un chorus qui me dépose à la frontière de la mélancolie, une pure merveille. Puis quand la voix de Nelly vient se poser, dans une symphonie de notes ; je lévite ... totalement sous le charme de cette voix. Ce chant de la sirène m'a totalement embarqué et cela perdure après des dizaines et des dizaines d'écoutes, les raisons : grande fluidité et beauté musicale plus une voix enchanteresse.
Je préviens tous les mecs n'allez pas à un concert avec femmes et enfants, à l'écoute de sa voix vous risquez de faire une connerie !
Nelly, sur un titre comme Siren Song, nous délivre un « solo » vocal ; murmurant, sussurant, provocant, puissant. Des choix de tonalités, de sons de justesse renversants ; je sais encore un mot qui fini en « ant ».
Mais je t'en pris trempe ta plume & écris la toi même la chro'.
Pour en revenir à la guitare, si demain je ne devais savoir jouer qu'un morceau ; je pense sincèrement que je pourrai choisir celui-ci ... mais à condition de pouvoir sortir exactement le même son avec toutes ses nuances.
Le pire et le mieux, c'est que ce morceau n'est pas unique, rien que le précédent My Greed est aussi un voyage, méritant amplement l'investissement. Le départ encore sublimé par cette guitare, piloté par ce duo de voix, Morgan en lead sur celui-ci, et ses changements de rythme d'UN groupe ; font que ta touche pause de votre télécommande ne vous servira plus. Posez bien votre cul au fond de votre siège, isolez vous du monde et savourez le solo, petite pluie bretonne et la magie du clavier de Jean-Noël. Un chant final digne d'un The Wall !
Rain Dance à peine on se remet de la fin des précédents morceaux que la qualité se maintient, le lead assuré par Nelly, dans un tout autre registre que Siren Songs est tout aussi magnifique, orchestré par une mélodie et des sonorités qui vont encore évoluer ; au dela des deux minutes quand le chorus vient assoir le titre, et remonter d'intensité à la reprise de voix !
Au secours Mrs Larousse et Lafont, je manque cruellement de superlatifs !
 
Mother Earth, don't cry on lâche les chevaux, on pose un hymne rock. C'est le cri de l'album ; 3mn pour exprimer la foudre.
End of the World un fer de lance avec le titre Eponym, tout ce que peut offrir P.Y.G. est porté dans moins de 7mn, et confirme tout le bien que je pense de l'importance des touches noires et blanches pour exprimer l'essence, l'atmosphère d'un morceau ; surtout quand cela se conjugue si bien avec l'ensemble des instruments et voix. Le travail de Bernard et Julien sur le solo d'Yvan est cas d'école. Manque de pot c'est le morceau qu'a choisi Nelly pour aller boire un café ou répondre au téléphone (à l'intro').
Time of Exodus je n'imagine même pas qu'on puisse interpréter ce genre de chorus d'intro' avec les yeux ouverts, l'émotion est trop palpable et bonne nouvelle le café est bu et les cordes vocales intactes ; Lol ! La partie de ping-pong entre Nelly et Morgan saura vous séduire et la mixité vous aidera à comprendre, toute la puissance de choeurs de ce groupe.
La bonne nouvelle c'est de savoir que le groupe a été rejoint par un second guitariste, nécessaire pour délivrer en Live "cette fin du monde" qui sonne très positive, normal puisque Morgan le dit : "I've a NEW HOPE" qui vient clôturer cet album qui semble court et riche en style, émotions. On se met à espérer, très vite, une suite prochaine ; où l'inventivité portée et aguerrie par plus de scène et un combo rodé viendra poursuivre le voyage ...
Qui nous offre, une nappe de piano issue des meilleurs albums de Supertramp. ON en ressort sur la dernière minute témoin d'un feu d'artifice avec son bouquet final prometteur !
 
 
In fine, je reste con, quand je vois la quantité de vocalEs sans voix, des centaines, des milliers, plus encore. Sachant que la France considère comme patrimoine culturel, toutes ces gourdes ; des gonzesses qui font leurs « petites » vocalises dans les couloirs d'hopitaux (chut, faut pas faire de bruit). Et même avec ces voix qui simulent on entend encore des fausses notes. La contre solution, on va vers le Québec et on appelle à la rescousse leurs contraires !
Toutes ces nanas qui gueulent pour provoquer des avalanches sur terrain plat, faire fuir les ours, tourner le lait de caribou. Alors le juste milieu me direz-vous ?
Quelque part entre les deux, mais ... dans la justesse. Ecoutez que ce soit chez Nelly ou Morgan, la paire est de grande qualité !
 
 
Surtout, ne vous privez pas, le Cd est un objet qui voyage. Vous pouvez l'écouter, peinardos, chez vous sous un ciel bleu. À moins que vous préfériez l'écouter, directement chez le producteur, sous une variété de gris superbement offert par le ciel Breton ;-)
Mais achetez le votre car le mien j'y tiens, remis en mains propre par Sire Yvan à Sire Maënora.
De vous à moi entre la bretagne et la normandie la frontière est trop fine vous ne passerez pas. Alors allez faire un tour chez Brennus. Pour avoir le votre.
 
 
Yvan Guillevic (guitare)
Morgan Marlet (chant)
Nelly Le Quilliec (chant)
Jean-Noël Rozé (claviers)
Bernard Clémence ( basse)
Julien Oukidja ( batterie)
Rejoins depuis par John Chaussepied (guitare)

01 - Prisoners of a world
02 - From the darkness
03 - Television
04 - I want these stuff
05 - Siren Song
06 - My Greed
07 - Rain Dance
08 - Mother Earth, don't cry
09 - End of the World
10 - Time of Exodus
11 - New Hope

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