Puisque personne ne semblait décider à chroniquer cet album, je me suis sacrifié finalement.
Pourtant d’emblée Seventh Key c’est ma came, comme on dit. Les deux premiers albums éponyme de 2001 et The Raging Fire de 2004 m’avaient beaucoup plût. Billy Greer et Mike Slamer représentaient pour moi un duo retentissant réunissant le meilleur de Streets, Kansas ou Steelhouse Lane les projets précédents de nos deux acolytes. On était en présence d’un AOR avec des touches progressives qui dans le genre frôlait la perfection. D’un côté la performance vocale de Greer digne d’un Steve Walsh en grande forme et de l’autre la maestria guitaristique d’un type sous-estimé, Mike Slamer. C’est donc avec enthousiasme que j’accueillis la sortie toujours chez Frontiers du troisième album du duo, I Will Survive. Après deux écoutes, je fus tellement déçu que je décidais de passer mon tour pour la chronique laissant le soin à d’autres qui avaient aimés de laisser aller leurs proses. Je remarquais que l’ami Remi sur Métal Intégral avait été assez critique avec cet essai, je décidais de lui apporter mon soutien en laissant un commentaire assez acerbe. Mais les avis étaient divergents car Melodic Rock par exemple se fendait d’un 99 !!! J’avoue que dans un premier temps, j’étais prêt à sortir le lance-roquette et puis finalement après d’autres écoutes, je ne sortirais que l’opinel !!! C’est pour moi le moins bon album des 3, ça c’est un fait acquis sur lequel je ne reviendrais pas. La musique et le style reste le même que sur les précédents aves toujours une qualité technique au-dessus du lot. Souvent, par contre, c’est cousu de fil blanc, les refrains et les mélodies sont plats comme des limandes et cela fait même rire sur des ersatz de Dust In The Wind comme avec la ballade Sea Of Dreams.A force d’écoute, on décèle quand même de bons titres comme When Love Sets You Free et The Only One. On sent quand même les héros fatigués et ça ne décolle plus comme avant la preuve avec les deux titres d’ouverture I Will Survive et Lay It On The Line qui font un peu Canda Dry. Ça ressemble à du grand Seventh Key ça a la couleur du grand Seventh Key mais ce n’est pas du grand Seventh Key !!! Le son demeure excellent.
Pour résumer un album en demi-teinte qui m’inspire quand même plus de déception que de joie. Celle-ci reste atténuée quand même grâce au talent des types qui composent ce groupe et qui sont quand même de supers musiciens, leur CV parle pour eux…
Année:2013
Label:Frontiers
Production:Mike Slamer
Discographie : |
The Seventh Key (2001) |
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Comments:
Commentaires
Complètement d'accord avec Fab, ce I Will Survive reste le moins fringuant des 3 albums du groupe. Les refrains et les mélodies sont un peu en retrait, c'est dommage. Une petite déception mais sûrement pas aussi grande que celle du nouvel album de BOSTON.
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