Je ne le fais que très rarement mais la pour la sortie de ce Too Many Reasons de Player, j’ai été me balader sur le net pour pouvoir lire les chroniques françaises de cet album.
De fait, je me suis rendu compte que comme l’opus était sorti chez Frontiers, tous les sites de métal le chroniquait et de fait l’assassinait. Bon ca, y’a rien d’étonnant, c’est comme si vous me faisiez chroniquer le dernier Iron Maiden, je ne suis pas sûr que mon ressenti soit très positif !!! J’ai constaté aussi que beaucoup semblait faire la chronique via les fichiers MP3 que le label Italien veut bien envoyer à tous les sites qui parlent de leurs artistes. Et c’est sur ce point que je souhaiterais m’arrêter. Nul part n’est mentionné le fait , très important pour moi, qu’est le retour sur un album de Steve Plunkett le leader du groupe Autograph qui co signe une bonne partie des titres de cet album. Rien, pas une ligne sur lui alors qu’il fait partie des monstres du mouvement FM et qu’on avait plus de news depuis des lustres. Il revient donc prêter mains fortes à Peter Beckett et Ron Moss qui 17 après Lost In Reality reviennent avec Player pour Too Many Reasons. La pochette est un peu ridicule dans le sens ou les deux mecs font un peu « vieux beaux » Californiens. Les muscles saillants, le teint halé, on sent la testostérone et la sueur des salles de gym à plein nez. Entre ceux qui semblent se sur entretenir et d’autres qui se laissent aller il y a un juste milieu !!! Ces considérations esthétiques faites, attachons nous au contenu de cet essai. Je vais essayer de résumer ma pensée globale qui tend quand même vers une certaine déception. Elle n’est pas totale mais quand même assez importante pour l’évoquer en détail. Déjà le son n’est pas bon. Le mixage de la batterie est une cata totale, on croirait entendre des démos surtout sur des titres énergiques comme le très rock Man On Fire. Pourtant ce morceau, le plus rock qu’ils n’ont jamais faits, est plutôt pas mal mais souffre d’une production minable. Ensuite, il y a la qualité de certains titres qui sont franchement moyen comme Precious, Kites et son coté progressif à la Pink Floyd, The Sins Of Yesterday, To The Extreme pourtant écrite avec Steve Kipner. Le meilleur se trouve dans la collaboration avec Plunkett sur I Will, My Addiction ou Too Many Reasons. On retrouve le hit absolu du groupe version actuelle le très bon Baby Come-Back. C’est un retour que j’attendais avec impatience suivant le groupe depuis longtemps, j’avoue que ma déception égale mon attente. Ce n’est pas une daubasse mais ce n’est pas non plus un opus qui fera date et qui figurera sur les playlists de fin d’année. Dommage, les gars, c’est bien de faire de la muscu mais faudrait peut-être se muscler les oreilles avant de sortir un album aussi mal produit !!!
Je l’ai déjà dit en Westcoast ou AOR, ce critère est essentiel et ne peut être bâclé. De plus quand on connait le talent d’écriture de Peter Beckett, on se dit que certains morceaux semblent être des fonds de tiroirs.
Tracklist : | Line Up : | |
Man On Fire · Precious · I Will · Tell Me · The Sins Of Yesterday · My Addiction · Too Many Reasons · To The Extreme · The Words You Say · Life In Color · A Part Of Me · Kites · Nothin' Like You · Baby Come Back | Peter Beckett (chant,guitares) Ron Moss (chant,basse) |
Label | Frontiers records |
Sortie : | 22/02/2013 |
Production : | Peter Beckett |
Discographie : |
Player (1977) |
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