Il est un élève très brillant et cela lui permet grâce à certains de ses professeurs renommés de lier des contacts avec des pontes de la Westcoast Music comme Bill Champlin (CHICAGO), Michael Ruff, Bill Cantos… Il décide en 2002 de sortir ce projet baptisé The LA Project. Comme le Monsieur n’est pas chanteur, il décide donc de faire appel aux trois garçons précités, plus Joseph Williams. Les quatre vont donc se partager les vocaux sur les différents titres en l’occurrence 3 pour Champlin, 2 pour Cantos et 1 pour Ruff et Williams. Les deux autres titres sont des instrumentaux. Au vu de la pauvreté des sorties Westcoast on ne peut que saluer ce projet qui bénéficie d’excellents morceaux. On commence par les plages interprétées par Bill Champlin. Livin In Your Eyes qui ouvre ce LA Project est parfaite dans le genre. Fidèle aux albums solos de Champlin avec ce groove d’enfer et ces cuivres magiques. Un pu…de hit. Time To Play nous la joue jazz avec un Big Band très costaud. On est plus dans le style SONS OF CHAMPLIN, le groupe de Bill avant qu’il intègre Chicago. Ce titre reste, même si il pourra en rebuter certains, excellent. Take A Little Chance termine le set Champlin avec une compo très jazz également de plus de 6 minutes. C’est d’ailleurs sur la durée de ce titre que j’adhère moyennement. Dans le genre c’est aussi parfait mais ce n’est pas la Westcoast que je préfère. Un peu trop instrumentale et démonstrative à mon gout. Bill Cantos a certainement droit au must du cd avec Peace Of Mind. Déjà j’adore la voix de ce type mais que dire de la qualité de la compo si ce n’est qu’elle est enchanteresse. Le morceau est tellement bon qu’il y en a une seconde partie en plage 9. Only Prayer échoit à Michael Ruff et là aussi, c’est la claque. Une ballade parfaite avec ce saxo cajoleur en fond sonore. Bref, de la très grande musique. Gotta Find It prouve si quelqu’un en doutait que Joseph Williams est un grand chanteur. Là aussi c’est le haut du panier. Une mention toute particulière à la qualité des musiciens sur cet album, la section rythmique est absolument remarquable. Les deux instrumentaux All Alone et Stroryteller ne sont pas vraiment ce que je préfère. C’est d’ailleurs la que je formulerai ma plus grosse critique quand à cet album, 4 bombes sur les 4 premiers morceaux et ensuite la qualité se dilue et on s’ennuie un peu. Cet état de fait est surtout du aux deux instrumentaux.
Je finirais cette chronique en disant que Peter Friestedt est loin d’être un manche à la guitare et que s’il continue comme cela, il pourrait devenir un musicien de session incontournable. De plus, bonne nouvelle : son nouvel album arrive en 2008. J’attends ça avec impatience.
Je finirais cette chronique en disant que Peter Friestedt est loin d’être un manche à la guitare et que s’il continue comme cela, il pourrait devenir un musicien de session incontournable. De plus, bonne nouvelle : son nouvel album arrive en 2008. J’attends ça avec impatience.
Un petit rajout sur cette chronique pour evoquer le fait que Zinc Music vient de rééditer l'album avec quelques titres bonus. Sur ces bonus seul le Peace Of Mind en live vaut vraiment le coup. la nouvelle version de Livin In Your Eyes n'apporte pas grand chose à l'original et les deux autres compos sont des instrumentaux avec Cruisin et Take A Little Chance version instrumentale.
Rien de bien neuf donc si ce n'est redécouvrir cette excellente premiere galette de Friestedt.
Label : | BMG/Réédition Zinc Music |
Sortie : | 2002/2010 |
Production : | Peter Friestedt |
Discographie : |
The LA Project (2002) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL | MYSPACE |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...