Alors là attention, j’ai l’habitude de regrouper des albums dans ce genre de » chroniques dans le cas où ceux-ci sont souvent moyens, ou pas mal sans plus, et que je trouve qu’ils ne méritent pas toute une tartine.
Avec ce florilège d’opus estampillés pop, il n’y a que du lourd, voire du très lourd dans le genre. Pour certains qui sont sortis fin d’année 2017, il était temps que je m’y attèle. Voici donc une playlist d’essais qu’il vous faut écouter fissa.
On commence par le dernier album, en l’occurrence le 6ème, de CARPARK NORTH, Hope. Je suis depuis leur début ce groupe de pop Danoise et je dois dire que le précèdent Phoenix m’avait littéralement déçu. Je n’avais pas retrouvé ces mélodies entêtantes au service d’une pop assez électronique mais qui grâce à son originalité passait super bien. Les opus Grateful ou Lost de 2008 et 2010 étaient véritablement le reflet de ce que Carpark North sait faire de mieux. Des hits à profusion avec un style bien particulier qui pourra faire fuir ceux qui détestent les sons électros mais qui ravira par contre les fans de pop à la Killers. Le grand chanteur Michael W Smith ne s’y est pas trompé en reprenant le Save Me From Myself sur un de ses opus. Bref, après l’énorme déception Phoenix, le combo revient en pleine forme avec ce Hope qui est tout bonnement excellent. Je passe sur les deux titres en danois qui ne sont pas mauvais au demeurant musicalement mais qui me percute l’oreille avec cette langue gutturale, pour arriver sur des morceaux tous plus bon les uns que les autres comme Raise Your Head pour leur coté rentre dedans et When We Were Kids hit absolu et faisant figure d’hymne. Je pourrais citer le reste tellement il y a des bons trucs qui pourtant au vu de la profusion des sons synthétiques pourrait me faire fuir. Mais Carpark North a trop de talent pour me faire cet effet.
Dans ma discothèque il existe des albums de groupes ou artistes que j’ai acheté mais qui ne m’ont pas marqué plus que cela et du coup je laisse tomber pour la suite. Avec CAVO, le groupe de rock US c’est un peu cela. J’avais eu entre les oreilles leur second opus de 2009 Bright Nights Dark Days et j’avais trouvé ça moyen. En fait pas vraiment adapté à mes écoutes car le combo délivrait alors une musique proche d’un Nickelback en plus pop mais très pêchu tout de même. Perso une de temps à autre mais tout un album, j’ai un peu de mal !!! Ceci pour dire que Thick And Thieves en 2012 je le connais pas et comme je ne connaissais pas non plus Bridges sorti à l’origine en 2016 et qui a été réédité avec des bonus fin 2017. Et c’est grâce à cette réédition que j’ai découvert ce monstrueux essai. Cavo a bien changé !!! Ils gardent leur coté pêchu mais sans cassage de tronches sur des titres comme Nights ou Get Away mais surtout ils incorporent des hits pop de très très haute volée. J’ai veritablement fondu devant les Stay, Just Like We Want It ou Fight This War. Comme quoi les bonnes surprises existent toujours et je dois dire que celle-ci est de taille !!! A Posséder absolument !!!
Dans un genre plus pop bubble-gum, THE FIZZ et The F-z Of Pop. Alors là, découvert par hasard également, une pochette ultra kitsch pour un groupe qui m’était totalement inconnu. Renseignement pris le groupe s’appelait à l’origine Bucks Fizz et a été formé en 1982 pour l’Eurovision qu’ils ont d’ailleurs gagné pour la Grande Bretagne. 2 mecs, 2 filles, des blonds qui rappellent fortement ABBA. Dans leur musique aussi visiblement car ce fut des grosses vedettes outre-manche mais en France prout, rien, nada !!! Ils se sont reformés sous le nom de The Fizz pour sortir ce nouvel album fin 2017 qui est très agréable. De la pop easy listening qui rappelle les Abba, Roxette, des titres bien percutants sans fioriture. Un mix entre voix masculines et féminines, franchement sans être l’opus du siècle cela s’écoute bien. En sachant que leur producteur mythique du temps de leur splendeur était Andy Hill qui a bossé entre autre avec Bad English, Cher ou Peter Cetera. Pour les amateurs d’une pop à la limite de la variété.
Une pochette pourrie digne des pires pochettes de Weezer et pourtant quel contenu !!! Derrière LINUS OF HOLLYWOOD se cache un chanteur multi instrumentiste de talent, Kevin Dotson. Ce type a joué avec Paul Gilbert sur pas mal de ses opus solos et Roger Joseph Manning Jr. Ce type œuvre dans ce qu’on appelle la power pop. J’avais déjà ses précèdent albums mais je dois dire que celui-ci est tout bonnement magique de bout en bout. Très inspiré par les Beatles mais aussi les Beach Boys et par des groupes comme Fountains Of Wayne , ce Cabin Life est absolument parfait avec ces différentes ambiances, tantôt folk, pop, bossa. Je vous ai trouvé LE TUBE DE L’ETE AVEC Summer On Your Shoulders. En boucle dans la caisse en décapotable, partant, déambulant vers le sud et le soleil, un vrai bonheur sucré. Alors certes pour certain ça sera trop soft, trop sucré, trop dégoulinant mais moi c’est tout ce que j’aime. Dans le genre pas loin de la perfection !!!
Même sentiment qu’avec Cavo avec le groupe LIT. J’avais découvert ce groupe en 1999 avec leur album A Place In The Sun, qui proposait une pop assez punk se rapprochant de Off Springs par moment, ou Green Day. Pas désagréable au demeurant mais pas non plus inoubliable, me lassant sur la longueur. Là aussi le hasard total m’a fait découvrir leur nouvel album datant de fin 2017, These Are The Days. Et là je dois dire que si Cavo a bien évolué dans leur musique, eux ont fait un 180 degré total. Cet album est de la pure New Country de haute qualité. Plus rien à voir avec le côté punk et énervé des premiers albums, on est proche ici de Rascal Flatts par exemple pour un album qui ne présente aucune faille. Que des bons titres qu’on écoute avec délectation. De temps en temps le changement a du bon.
On termine avec le premier album d’un jeune groupe Américain, LOYALS. Dans une mouvance très pop rock Us actuelle avec des cotés électros mais pas trop, ce jeune groupe délivre un très bon album plein de mélodies sans tomber dans la mièvrerie. On regrettera juste un titre comme IDC qui fait totalement ovni au milieu du reste et qui est chiant comme la mort. Pour le reste ça tient la route et franchement ce combo mérite d’être suivi à l’ avenir tant je sens le potentiel. Dans la lignée de Marianna’s Trench.
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