Paul Carrack était la caution soul, Paul Young celle pop ou Westcoat et puis patatras. Le groupe a perdu Paul Young d’un accident cardiaque et Carrack s’est retiré pour poursuivre une carrière solo déjà bien entamé. Rutherford qui n’avait pas beaucoup de taf avec Genesis a recruté deux vocalistes Andrew Roachford et Tim Howar et il a remonté le projet pour l’opus The Road en 2011 qui était très bon. Très bon mais pas entièrement convaincant et c’est là que le bât blesse avec ce combo. J’ai tendance à dire que leur meilleur album c’est Singles sorti en 2014 et qui est une double compilation ou là il n’y a rien à jeter à la différence des opus qui eux ont des titres forts mais aussi parfois des baisses de régimes assez importantes. Un exemple avec l’album Beggar On A Beach Of Gold en 1995 ou on retrouve des bombes comme Over My Shoulder ou Another Cup Of Coffee mais qui rapidement s’essouffle pour être plombé par des titres plus sombres et très synthétiques. On retrouve cela souvent dans la discographie de Mike.
Let Me Fly qui sort cette année est donc pour moi, n’en déplaise a certains, leur meilleur album. Pour moi c’est aussi une sorte de compilation car le groupe a tendance à reprendre la structure de leurs anciens hits en les adaptant à notre époque. La chorale gospel de Let Me Fly qui rappelle celle d’enfants de Living Years, The Letter et son petit gimmick rappelant Silent Running. Et c’est comme cela sur tout l’essai avec une part prépondérante à de superbes mélodies car il y a un élément essentiel pour moi sur ce Let Me Fly dont personne ne parle c’est l’apport de Clarck Datchler en compositeur sur 80% des morceaux. Qui est ce gars ??? C’est le leader de Johnny Hates Jazz dont je suis fan et qui a sorti quelques essais solos de grandes qualités. Ce type a le sens de la mélodie et ça s’entend par exemple sur Wonder qui est ma plage préférée. La seul chose qu’on peut regretter, mais ça on le retrouvera pas, c’est qu’au niveau du chant il n’y ait pas une aussi grande signature vocale aujourd’hui par rapport à avant. Roachford et Howar sont très bons mais passer après Carrack et Young c’est compliqué.
Bref, n’écoutez pas ce qui peut se dire ici et là, on n’est pas avec ce Let Me Fly sur de la pop à minettes mais bel et bien sur du grand, du bon, Mike And The Mechanics.
Let Me Fly qui sort cette année est donc pour moi, n’en déplaise a certains, leur meilleur album. Pour moi c’est aussi une sorte de compilation car le groupe a tendance à reprendre la structure de leurs anciens hits en les adaptant à notre époque. La chorale gospel de Let Me Fly qui rappelle celle d’enfants de Living Years, The Letter et son petit gimmick rappelant Silent Running. Et c’est comme cela sur tout l’essai avec une part prépondérante à de superbes mélodies car il y a un élément essentiel pour moi sur ce Let Me Fly dont personne ne parle c’est l’apport de Clarck Datchler en compositeur sur 80% des morceaux. Qui est ce gars ??? C’est le leader de Johnny Hates Jazz dont je suis fan et qui a sorti quelques essais solos de grandes qualités. Ce type a le sens de la mélodie et ça s’entend par exemple sur Wonder qui est ma plage préférée. La seul chose qu’on peut regretter, mais ça on le retrouvera pas, c’est qu’au niveau du chant il n’y ait pas une aussi grande signature vocale aujourd’hui par rapport à avant. Roachford et Howar sont très bons mais passer après Carrack et Young c’est compliqué.
Bref, n’écoutez pas ce qui peut se dire ici et là, on n’est pas avec ce Let Me Fly sur de la pop à minettes mais bel et bien sur du grand, du bon, Mike And The Mechanics.
Année:2017
Label:BMG
Production:Bryan Rawling/Harry Rutherford/Mark Taylor/Mike Rutherford/Paul eehan
Discographie : |
Mike And The Mechanics (1985) |
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