James Blunt m’avait séduit par son premier album, Back to bedlam que j’avais découvert bien avant le succès planétaire de Beautiful,
chanson qui l’a plus desservi qu’autre chose auprès du public rock et sur laquelle il fait un clin d’œil d’autodérision sur ce nouvel album…Comme quoi, l’homme est plutôt sympathique et ne se prend pas au sérieux. A l’époque, je l’avais vu sur scène dans une petite salle à Lyon au Transbordeur et dans ce cadre intimiste, James avait fait merveille. Il faut dire que j’adore son timbre de voix ; il faut croire que je suis un sentimental…. Il ne m’a pas déçu par la suite avec le brillant All lost souls et un superbe troisième album Some Kind of Trouble où ses balades, dans lesquelles il excelle, faisaient merveille... On notait une baisse de régime avec son précèdent et 4ème album où la magie n’opérait plus vraiment... C’est le problème avec la pop : il faut des compos brillantes sinon on tombe rapidement dans la fadeur.
J’attendais donc beaucoup de ce nouveau disque mais soyons très clair : c’est une déception. Sans doute sous la pression de la maison de disques, James s’est acoquiné avec la nouvelle icone pop du moment, Ed Sheeran, que j’aime bien dans le style ; mais ici cette association ne fonctionne pas et le tout relève plus du mauvais pastiche qu’autre chose. Il faut dire que la frontière entre l’imitation « ventriloquesque » et l’inspiration est parfois ténue... Quelques titres surnagent du naufrage : Paradise, assez sympa, le chantant someone singing along et, allez, soyons gentil : Don’t give me those eyes une ballade au refrain efficace mais tellement prévisible... dommage que les couplets n’aient pas été plus peaufinés... le reste oscille dans le banal : Time of your lives, et l’insipide : Love me better, tentative ratée de singer Ed Sheeran...
J’attendais donc beaucoup de ce nouveau disque mais soyons très clair : c’est une déception. Sans doute sous la pression de la maison de disques, James s’est acoquiné avec la nouvelle icone pop du moment, Ed Sheeran, que j’aime bien dans le style ; mais ici cette association ne fonctionne pas et le tout relève plus du mauvais pastiche qu’autre chose. Il faut dire que la frontière entre l’imitation « ventriloquesque » et l’inspiration est parfois ténue... Quelques titres surnagent du naufrage : Paradise, assez sympa, le chantant someone singing along et, allez, soyons gentil : Don’t give me those eyes une ballade au refrain efficace mais tellement prévisible... dommage que les couplets n’aient pas été plus peaufinés... le reste oscille dans le banal : Time of your lives, et l’insipide : Love me better, tentative ratée de singer Ed Sheeran...
Tout cela, en plus, manque de nerf comme la production et cela sent la fin de contrat... le greatest hits est pour bientôt, vous verrez.
Label : Atlantic
24 mars 2017
Production : Ryan Tedder, Ed Sheeran
Discographie : |
Back to bedlam (2005) |
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