Avant de revenir à des chroniques « dites classiques », un petit mix de certains albums que j’ai compilé ici car sans être mauvais ils ne sont pas non plus des essentiels absolus.
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4ème album pour les Américains de Rooney. 6 ans après Eureka, le combo revient avec pour seul membre original le chanteur Robert Schwartzman qui semble seul à la tête du navire. Fini les Taylor Locke et consort et fini aussi la grande qualité d’un Calling the World de 2007. Ce Washed Away recèle quelques bons titres comme Why mais aussi d’autres nettement moins bon. Cela donne un album de pop un brin bancal qui surtout ne renoue pas avec la magie d’antan. Déjà Eureka m’avait un tantinet déçu, celui-ci plus encore, pas mauvais mais au vu des deux premiers essais moyens tout de même.
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Même constat avec The Feeling et l’éponyme qui est sorti cette année. Là aussi ce groupe Anglais a proposé au début de leur carrière deux petits bijoux de pop classieuse avec Twelve Stops At Home en 2006 et Join With Us en 2008. Together We Were made de 2011 était mauvais et Boy Cried Wolf de 2013 était très inégal. Celui-ci suit la même veine que le précèdent en plus chiant encore. Là où le groupe avait le don de pondre de titres pop enjoués et mélodiques avec des arrangements un brin alambiqués enrobés de vocaux somptueux, cette dernière fournée laisse la place à une pop plus introspective, plus brute de décoffrage mais franchement sans saveur pour moi. Ou sont les mélodies ??? Je cherche encore, pas trouvé…
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Featherstone est un groupe Suédois qui a sorti cette année son premier opus chez AOR Heaven , Northern Rumble. Le combo a été monté par Rikard Quist multi instrumentiste qui a joué avec Gypsy Rose ou bien Last Autumn’s Dream. Il s’est entouré d’un vocaliste Lars Boden et d’un batteur Niklas Osterlund. Le résultat est pas mal sans plus. Le trio œuvre dans un style rock, hard par moment mais pas trop. Peu de claviers, des bons tires et d’autres plus passe partout. Ça s’écoute sans trop d’ennui mais comme pas mal de sorties du genre, on passera rapidement à autre chose. A suivre quand même si toutefois il y a une suite au vu du peu d’enthousiasme des sites spécialisés concernant cette sortie. |
On termine par le meilleur album de cette sélection, le dernier Bernie Chiaravalle, One Bright Moment. Cet ancien guitariste de Michael McDonald commence à se faire une petite discographie bien remplie. J’étais pour ma part resté sur The World Around Me de 2010 zappant complètement All Or Nothing de 2012 et Hideaway Tales de 2014. Il faut dire que ce métronome sort des albums de façon artisanale et a moins de consulter régulièrement le site CD Baby, ont du mal à le suivre. J’avais beaucoup aimé ses anciens opus, celui-ci je le trouve un peu plus électrique mais très bon également avec des titres rappelant Jeff Lynne ou Paul Mc McCartney. Les compos s’enchainent et tout semble très aisé pour Chiaravalle qui se balade aussi ben vocalement que guitaristiquement parlant. Je crois que son plus gros problème c’est que sa musique ne rentre dans aucune case. On a parlé de Westcoast le concernant mais ce n’en est pas vraiment, de la pop, du folk, du rock ??? On ne sait pas trop !!! Tout ce que je sais c’est que cet album est réussi car rempli de finesse mélodique pas toujours perceptible au premier abord. A écouter… |
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