Le groupe se nomme Red Jacket Mine, l’album Someone Else’s Cake. C’est un de mes coups de cœur de ce début d’année tellement ce combo de Seattle délivre ici un album pop de haute tenue. De plus cela fait du bien d’entendre quelque chose de diffèrent de la production actuelle. En effet les 4 garçons proposent une pop que je qualifierais d’Old School, tellement elle n’est pas dans les canons actuels. La mouvance Coldplay, Muse ou Maroon 5, il faut oublier ici. Eux, ils ont écoutés Joe Jackson, Elvis Costello, Dwight Twilley, Phil Seymour, The Shoes entre autres. Pas de rythmes dance, pas de synthés, pas de boites à rythmes mais de l’orgue, du piano, des cuivres et des arrangements qui sonnent très live. Le début de l’album est d’ailleurs trompeur avec des titres comme Amy et Nickel and Dime qui proposent quelque chose de très indépendant dans la pop proposée. On se retrouve bien vite sur quelque chose de plus enjoué qui sent bon les sunlights comme sur Someone Else’s Cake ou bien Novelty’s Gone ou Ron Nasty. On a même droit à une incursion sur des terrains countrisants sur le délicieux Have You Got A Permit To Preach On The Corner qu’on croirait sorti d’un film. Ça sent la station essence abandonnée au fin fond du Texas ou un vieux pompiste barbu vous sert et crache par terre. Vous voyez le tableau. Mais certainement le titre le plus représentatif de la qualité de cet essai se retrouve en dernière plage avec le superbe Bellar And Bawl absolument imparable.
Laissez-vous tenter par 38 minutes de pop qui revisite certains genres un peu passés de mode aujourd’hui mais qui pourtant tiennent encore parfaitement la route !!!l
Laissez-vous tenter par 38 minutes de pop qui revisite certains genres un peu passés de mode aujourd’hui mais qui pourtant tiennent encore parfaitement la route !!!l
Label:Fin
Production:Johnny Sangster
Discographie : |
The Daylight Moon (2003) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...