Philip Bardowell est certainement un des chanteurs le plus sous-estimé au sein du petit monde de l’aor et du FM.
La faute à plusieurs acteurs dont lui-même, les professionnels et nous le public. Cet artiste d’origine Jamaïcaine n’a pas fait toujours les bons choix et s’est souvent retrouvé dans des projets intéressants mais qui a l’arrivée accouchaient d’albums mineurs. Il intégra tout d’abord les Beach Boys alors que ceux-ci étaient en grosse perte de vitesse et vivaient sur leur vécu. Il intégra ensuite le projet chrétien Magdalan avec Lenny Cordola en remplacement de Ken Tamplin qui était sur le premier opus. Autant celui avec Tamplin est magnifique autant celui avec Philip est loupé. Vient le tour d’Unruly Child avec le troisième album et la encore déception. L’essai n’est pas mauvais en soit mais n’a rien à voir avec la musique d’Unruly Child période Mark Free. On est plutôt ici dans quelque chose de plus progressif et franchement c’est un album que je ressors rarement. A côté de cela il y a quand même des réussites avec le projet Places Of Power salué par tout le monde mais qui à ce jour reste sans suite. Après un premier solo en 2000 In A Perfect World, il sort en 2005 chez Frontiers, In The Cut son second opus et la aussi succès critique et public pour un album qui ressemble fortement à du Stan Bush. Fréderic Slama qui a de l’oreille l’embauche sur les derniers AOR pour en être le chanteur principal et on découvre ou redécouvre combien ce type assure vocalement parlant. Je reviens à sa carrière solo puisque dans l’anonymat le plus total en 2007 sort Fall To Rise sur un label Indépendant Kingston Music. Pourquoi n’avoir pas essayé de faire produire cet essai par Frontiers car du coup il se coupe du public et des professionnels qui n’ont jamais parlé de ce Fall To Rise ? La raison vient peut-être que le garçon est chrétien et a voulu avec ce CD sortir un projet personnel ou Dieu est très présent. A l’instar de Ken Tamplin en solo ou de John Elefante, ce Fall to Rise s’éloigne un peu des contrées AOR pour côtoyer celles plus Westcoast, Gospel, Soul ou Pop. La voix est magnifique et se rapproche ici d’un Lou Gramm ou d’un Kelly Hansen a la différence de In The Cut ou Bardowell avait de grosses intonations Stan Bushiennes. Moi qui suis un fervent supporter de la musique chrétienne, je me suis régalé avec ce Fall To Rise qui est rempli de grâce et d’émotion. Sans aucun artifice de production, Bardowell delivre de superbes compos comme Let The Walls Break, True Love, We Give You All ou bien If I Fall. La comparaison avec Tamplin se fait sur l’excellent DLS. La musique proposée ici est assez soft dans l’ensemble. Pas de grosses grattes électriques mais un chanteur en état de grâce qui nous fait passer un bon moment.
Je disais tout à l’heure que le public avait sa part de responsabilité dans le fait que ce type soit méconnu car en effet j’aimerais que comme on s’inquiète de ce que font des types comme Goran Edman ou Tony Mills, on s’inquiète aussi de ce que fait Philip Bardowell. J’espère au moins que cette chronique aura servi à cela et également à vous faire découvrir ce très bon album.
Je disais tout à l’heure que le public avait sa part de responsabilité dans le fait que ce type soit méconnu car en effet j’aimerais que comme on s’inquiète de ce que font des types comme Goran Edman ou Tony Mills, on s’inquiète aussi de ce que fait Philip Bardowell. J’espère au moins que cette chronique aura servi à cela et également à vous faire découvrir ce très bon album.
Label : | Kingston Music |
Sortie : | 2007 |
Production : | Philip Bardowell |
Discographie : |
In A Perfect World (2000) |
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Comments:
Commentaires
Et ce n'est pas cet opus qui me fera changer d'avis, trop indigeste à mon goût.
Fab je commence à m'inquiéter pour ta santé mentale (lol), tu files du mauvais coton.
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