La country a toujours suscité chez moi un sentiment ambivalent.
D’un côté la country classique m’a toujours fait fuir avec les courants Bluegrass ou Honky Tonk et les pionniers comme Dolly Parton ou Willy Nelson. Puis est arrivé la New Country avec ses influences pop qui m’ont fait s’intéresser un peu plus au genre musical.
Mais là aussi malgré d’indéniables qualités, j’ai essayé plusieurs groupes ou artistes sans vraiment tomber en pâmoison. Pourtant, les plastiques des jeunes femmes sont plutôt avantageuses, les voix très belles et les compos mélodiques mais il me manque quelque chose. Je trouve que tout se ressemble et je n’arrive pas souvent à faire la différence entre les artistes. La faute sans doute à la construction des titres et la façon de chanter qui s’avère souvent la même. Chez les femmes ont a d’ailleurs très souvent les mêmes timbres de voix ce qui explique la difficulté pour l’auditeur à se dire « tiens ça c’est Carrie Underwood, tiens ça c’est Faith Hill ». Parfois, des artistes sortent du lot comme Shania Twain. Ses premiers albums étaient pour moi insupportable puis est arrivé Mutt lange qui a tout changé. Il a pour moi réinventé un courant très conservateur mais ce fut une étoile filante. Les albums produits par Dan Huff sont eux aussi en général de bonne qualité mais pour le reste la production actuelle de Nashville a tendance à me laisser froid. Il y a des bons titres mais je m’en lasse très facilement. Là où les chrétiens m’attachent à mon fauteuil, les artistes country me laissent totalement libre de mes mouvements.
Cette introduction pour parler du premier album d’un jeune artiste de New Country, Casey James. Pour être franc, c’est Eric qui m’en a parlé mais je ne l’ai pas écouté et je l’ai acheté rien qu’à la pochette. Il faut dire que le garçon a un physique qui sent bon l’AOR ou la pop FM et bien non, il fait de la country. Ce jeune homme est issu comme beaucoup de l’émission American Idol où il figura en bonne position, sans remporter le concours. Les amateurs de New Country à tendance blues avec beaucoup de grattes vont adorer. Ce premier essai est plus que correct avec des titres comme The Good Life qui rappelle un peu ce que fait actuellement Richard Marx mais aussi Crying On A Suitcase ou She’s Money. Au rayon des ballades, assez nombreuses, le garçon fait dans le classique mais de façon efficace avec Undone ou bien So Sweet. La voix est agréable avec un timbre assez grave mais là aussi elle ne se démarque pas beaucoup d’autres artistes country. On sent que Casey James a de bonnes dispositions au niveau guitaristique mais il semble un peu bridé ici. Par contre il n’évite pas les poncifs du style musical avec un titre comme Drive insupportable et les arrangements avec moult utilisation de dobro et autres pedal steel.
Un bon premier album pour un jeune artiste prometteur dans un style qui demeure pour moi mineur. Un opus qui vient garnir la longue cohorte country que je possède et qui sont soit dans ma cave, soit un peu poussiéreux. A suivre quand même pour la prochaine fois.
Label : | 19 |
Sortie : | 2012 |
Production : | Chris Lindsey/Casey James/Aimee Mayo |
Discographie : |
Casey James (2012) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Commentaires
Cela t'apprendra Fab à juger un disque sur sa pochette, si tu avais attendu, tu aurais vu que je t'avais mis l'album du Monsieur sur la giga.
Moi j'aime bien ce disque et pour moi les influences country restent légères.
De toute façon moi j'adore la country, Hi ! Ha !
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.