L’atavisme a du bon… Robert Schwartzman s’appelle en fait Robert Coppola Schwartzman.
Il est le fils de l’actrice Talia Shire (née Coppola) qui jouait entre autre dans le Parrain de Francis Ford qui est donc l’oncle de Robert. De fait, Sofia est aussi sa cousine et Robert s’est vu offrir un rôle dans Virgin Suicide. Il est né en 1982 et il semble bien occupé car entre sa vie d’acteur, il est aussi chanteur du groupe de power pop US Rooney. Il suit donc les traces de son frère Jason Schwartzman qui lui est leader du combo Coconut Records et le batteur d’origine de Phantom Planet. J’espère que vous avez suivi car même moi j’ai du mal !!!!
L’an dernier sort le premier album solo de Robert baptisé Double Capricorn et dont l’intégralité des ventes iront à une fondation Tibétaine. Ce n’est pas pour cette raison que je me suis procuré l’opus car chez les Lama celui que je connais le mieux c’est Bernard et pas Dalai !!!!!En tout cas j’en suis sûr, y’en un qui joue mieux au foot que l’autre (je sais y’avait aussi Serge !!!) !!! Bref disais Pépin…Je me suis procuré cet opus directement sur le site du garçon pour pin uts car j’aime beaucoup Rooney et j’attendais de voir ce que Robert allait donner en solitaire. De plus le site Melodic . Net avait bien aimé, ce qui ne gâchais rien.
Ce Double Capricorn est un album que je pourrais qualifier de déroutant. On est assez loin de ce que fait Schwartzman avec Rooney même si on reste dans une veine pop. Les influences sont multiples et cela donne un patchwork difficile à cerner aux premières écoutes. La preuve avec le titre qui ouvre le bal Out Of My Mind qui dans un premier temps m’a paru merdique mais qui à force rentre dans la tête irrémédiablement. Il faut dire que ce morceau propose une pop électro assez disco qui rebute au départ puis après s’avère excellente.
Et c’est comme ça tout le long du cd aux influences New Wave, ELO, Sparks. Cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu un son de synthé comme celui de Someone 2 Love qui sonne comme les tubes du Top 50 dans les années 80. On pense aussi à The Cars période Drive et You Might Think.
A la longue cet essai colle aux oreilles car on sent le savoir-faire derrière d’un garçon qui maitrise la pop mélodique avec un titre comme Second Chances le véritable tube de ce Double Capricorn. On pense aussi au travail que Gaël Benyamin fait avec Geyster sur un morceau comme You Don’t Have To Lie. Robert a le don pour créer une ambiance particulière et de fait nous fait voyager dans un univers musical qui fleure bon les années 80.
Personnellement je suis définitivement rentré dans ce Double Capricorn. Je sais que certains resteront à la porte et je pourrais le comprendre. Les amateurs des groupes pré cités ou bien de The Feeling (autre influence marquante) pourront s’y retrouver sans peine. A découvrir.
Label : | California Dreamin |
Sortie : | 2011 |
Production : | Robert Schwartzman |
Discographie : |
Double Capricorn (2011) |
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