Pop Rock (Alternatif Modern Indé Prog) Blues Country ...

Découvert grâce aux conseils avisés de mon frangin qui me conseillait fortement de jeter une oreille sur ce groupe,

j'acquis donc ce Big Pretend second album de ce groupe Californien. On va dire très bonne pioche. En effet, on est pas étonné que leurs influences vont de ELVIS COSTELLO en passant par ELO et ELTON JOHN. La pop de ce combo oscille bien entre tous les genres développés par les artistes précédemment cités. On ne peut pas dire que sur les 13 titres qui composent le cd qu'on suit la même ligne musicale. On est certes toujours dans la pop mais les ambiances diffèrent de morceaux en morceaux rendant cet album attachant et très surprenant. Le point commun étant quand même la recherche de la mélodie ce qui pour un groupe pop devrait être l'apanage. Mais ce n'est pas tout le temps le cas!!! Le cd commence d'ailleurs sur un titre genre Latino années 50, The Big Pretend qui annonce tout de suite que l'album ne sera pas comme les autres. Ce coté vieillot qui sent bon le second degré. Ensuite le volume se fait plus brutal avec l'excellent Life In The Passing Lane qui dépote un maximum. La, on est plus sur de la pop glam surtout sur le refrain. Contre pied total avec le hit pop Santa Ana, qui, la déroule son côté mélodique inouï jusqu'à plus soif. De la power pop comme je les aime. Avec The Picture on est dans de la pop à la BORN CRAIN, un mélange de JELLYFISH et d'Elton John, la encore carton plein. Idem pour Nobody Somewhere qui est sans doute un des meilleurs titre de cet album qui en comporte beaucoup. Land Of Canyons renouent avec les seventies avec la aussi une mention particulière aux arrangements et à la mélodie, parfait. Strange Orbits est la ballade romantique ou Morty Coyle se prend pour Elvis Costello. On repart dans une pop à deux temps avec le très enjoué Beverly Park qui la aussi dénote par ses arrangements remplis de saxo et de bouzoukis et de guitares manouches. Il n'y a pour moi que The Opposite Of Suicide qui ne me convient pas. Titre un peu trop alambiqué et trop sombre avec ce petit coté électro énervant. City Of Angles reprend la main sur de la pop pure et dure. Riddles And Rain, également qui remplit de fort belle manière son quota de mélodie avec ces choeurs chatoyants. On termine avec The Man un titre dance limite disco qui finit de remplir le coté éclectique de ce Big Pretend.

Je pense à tous les amateurs de pop du site qui ne connaitraient pas ce groupe et surtout ce second essai, allez y les gars les yeux fermés de peur de passer à coté d'un combo hyper talentueux.

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