Ce nom rappelle surement des souvenirs aux premiers fans d’un des plus grands noms du Metal Progressif.
Sans chercher dans le milieu du rugby Français et encore moins dans les archives judiciaires concernant cette triste affaire du même nom (en plus vu l’époque…), c’est bien du côté d’un groupe qu’on ne présente plus que la relation existe car Charlie Dominici n’est autre que le premier chanteur de DREAM THEATER, celui de l’album When Dream And Day Unite pour être plus précis.
Si on comprend que son éviction au profit de James LaBrie était indiscutable vu le talent de ce dernier, on constate néanmoins aujourd’hui que Charlie Dominici a mis toute ces années à profit pour prendre un certain recul et sans doute pour travailler un retour qu’il se devait de réussir. Le garçon a en effet changé car, sans s’arrêter sur sa coupe de cheveux court faisant oublier ses jolis frisottis d’antan, son chant a sensiblement mûrit, visant moins les montées dans les aigus à haut risque mais adoptant une attitude plus posée. C’est donc bien de Metal Progressif dont il s’agit avec cette deuxième partie d’une trilogie dont le premier volet acoustique auto-produit, interprété uniquement par Charlie, fut distribué de manière très confidentielle. Les musiciens de DOMINICI n’ont semble-t-il pas froid aux yeux car c’est un instrumental de plus de huit minutes qui débute l’album tout en s’avérant être un choix judicieux car ce titre contient ce qu’il faut de plans techniques tout en restant digeste grâce à l’aspect mélodique mis en avant et ses passages aériens. D’ailleurs la plupart des morceaux possèdent leurs nombreux changements d’ambiances et leurs rebondissements, passant par des moments très énergiques à des thèmes bien plus calmes. On ne manquera pas de faire quelques comparaisons avec DREAM THEATER sur certains passages sans que cela soit pour autant préjudiciable, mais c’est aussi du côté de VANDEN PLAS ou de QUEENSRYCHE que l’on pourra trouver quelques similitudes sur certains refrains et autres plans instrumentaux (Nowhere To Hide ou School Of Pain notamment). L’ajout de quelques effets sonores comme ces sortes de narrations, clameurs de foule ou autres sirènes donnent une certaine profondeur au concept, un peu à la manière d’un Operation Mindcrime par exemple.
Du très bon travail d’écriture et d’interprétation de la part de musiciens très pointus donc, où seules les deux ballades peuvent paraître dispensables bien que The Real Life ne soit pas dépourvue de charme pour autant, mais ceci étant dit, ce O3 A Trilogy – Part 2 possède les qualités requises d'un album de Metal Progressif de qualité à découvrir.
Highlights : The Monster, Nowhere To Hide, Greed The Evil Seed , School Of Pain, The Cop, A New Hope…
Tracklist : Line Up:
01.The Monster Charlie Dominici (chant)
02.Nowhere To Hide Brian Maillard (guitare)
03.Captured Americo Rigoldi (clavier)
04.Greed, The Evil Seed Erik Atzeni (basse)
05.School Of Pain Yan Maillard (batterie)
06.The Calling
07.The Real Life
08.The Cop
09.A New Hope
Label : Inside Out
Sortie : 23/02/2007
Production : n/a
Discographie :
O3 A Trilogy - Part 1 (2005)
O3 A Trilogy - Part 2 (2007)
O3 A Trilogy - Part 3 (2008)
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