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raven biographie discographie

Alors que RAVEN sera à l'affiche du Pyrenean Warriors Open Air, ce 9 septembre prochain, à ne pas manquer, revenons sur la très longue carrière du combo britannique, qui compte depuis 1981 15 albums, tous en écoute ci-dessous !

Raven est un groupe de heavy metal britannique, originaire de Newcastle, en Angleterre. Il est formé en 1974 par les frères John et Mark Gallagher. De par sa précocité, sa longévité et l’étendue de sa discographie, le groupe est considéré comme l’un des pères fondateurs et principaux acteurs de la NWOBHM au côté de Iron Maiden, Def Leppard, Saxon, Venom, Tygers Of Pan Tang, Samson, Girlschool ou Tank.

En 1979, prenant définitivement la forme d’un power trio, le groupe développe un style énergique et rapide basé sur un chant agressif et suraigu, des morceaux courts aux rythmes complexes et syncopés. À ce titre, Raven, qui dès les origines qualifie son style d’« athletic rock », est l’un des groupes précurseurs du speed metal (futur thrash metal) qui se développe dès 1983 aux États-Unis. Il est d’ailleurs l’un des rares groupes du mouvement NWOBHM à avoir tourné intensivement aux États-Unis, à avoir été classé dans les Charts U.S. et à avoir signé sur une Major. Enfin, le groupe est connu pour ses prestations scéniques particulièrement sportives et pour son spectaculaire premier batteur, Rob « Wacko » Hunter (N.B. : « Wacko » signifie « excentrique » ou « dingue » en argot anglais), qui montait sur scène casqué, en tenue de hockey sur glace.
Source Wikipedia

Discographie :

Rock Until You Drop (1981)

Raven est formé en 1974 à Newcastle sous la forme d’un quatuor composé de Mark Gallagher (guitare), de son frère John Gallagher (basse, chant) et d’un de leurs amis batteur (parmi les nombreux batteurs qui ont joué avec Raven on compte Sean Taylor, futur membre de Satan et de Blitzkrieg) ; épisodiquement, le line-up est renforcé par un second guitariste à chaque fois différent. Le groupe, qui monte pour la première fois sur scène en 1975, est alors largement influencé par les géants du rock, du rock progressif, du blues rock et du hard rock anglais – parfois américain - des années 1970 (Montrose, Blue Öyster Cult, Cheap Trick, UK, Emerson, Lake & Palmer, Free, Status Quo, Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple, Budgie, Slade, Sweet1 Queen, The Groundhogs et surtout Judas Priest). Entre 1975 et 1979, en pleine période punk, le groupe écume les gymnases, les clubs et fait la première partie des groupes punk du moment (The Stranglers, The Motors2) . En 1979, les frères Gallagher stabilisent leur groupe et font définitivement de Raven un trio en recrutant le batteur Rob « Wacko » Hunter. La fin des années 1970 voit l’explosion de la NWOBHM qui modifie considérablement le paysage musical anglais. Les groupes affiliés au genre sont de plus en plus nombreux, les DJ’s découvreurs de talents prennent de l’envergure, certains clubs se spécialisent en devenant des lieux de concerts essentiels et plusieurs labels signent les jeunes groupes prometteurs. Raven, qui s’inscrit totalement dans cette mouvance, multiplie les concerts et finit par décrocher son premier contrat avec le label indépendant Neat Records (Venom, Tygers Of Pan Tang, White Spirit, Fist, Blitzkrieg, Jaguar…).
Période Neat (1979-1983)
Raven entre à l’Impulse Studio de Newcastle, y enregistre son premier single Don’t Need Your Money / Wiped Out qui sort chez Neat en 1980. Le groupe est repéré par la Major MCA et est sollicité pour la compilation Brute Force pour laquelle il enregistre le titre Let It Rip. Le temps est venu d’enregistrer le premier véritable album, Rock Until You Drop qui est enregistré en 6 jours à l'Impulse Studio sous la direction de Steve Thompson3. Les moyens sont très maigres, le matériel sommaire et, à peu de chose près, l’album est enregistré live. Pourtant le résultat est extraordinaire et l’album reste une référence majeure dans l’histoire de la NWOBHM. Avant la sortie de l’album sort un titre inédit, Inquisitor, sur la compilation Neat Lead Weight. Rock Until You Drop connaît un véritable succès, reçoit 5 étoiles dans le magazine Sounds et fait l’objet d’une critique dithyrambique de Geoff Barton. Il monte jusqu’à la 63e position dans les charts britanniques. L'album est accompagné d'un single, Hard Ride / Crazy World. Raven participe alors le 29 janvier 1982 à la légendaire émission Friday Rock Show de la BBC.



Wiped Out (1982)

Raven entre à nouveau à l’Impulse Studio pour enregistrer son deuxième album Wiped Out et l’EP Crash Bang Wallop qui sous ses trois formes différentes regroupe 3 titres inédits (Crash Bang Wallop, Rock Hard, Run them Down) et un titre de Wiped Out (« Fire Power »). Tout est enregistré, mixé et en partie composé en 6 jours sous la direction de Keith Nicol. L’album sort en 1982 et une nouvelle fois les critiques sont excellentes. Dans Kerrang!, Chris Welch compare Wiped Out à un véritable « missile »4. Pourtant la production de l’album qui reste faible pousse le groupe à chercher un nouveau producteur et un nouveau studio.

Le groupe qui gagne en popularité, séduit par la très bonne production des derniers Great White et Accept, s’adjoint les services du producteur Michael Wagener (Great White, Accept, Dokken, Mötley Crüe…) et du chanteur d’Accept Udo Dirkschneider5



All for One (1983)

Le troisième album All For One (qui devait initialement s’appeler Athletic Rock) est enregistré et mixé en une quinzaine de jours aux Studios Pineapple de Londres ; il sort chez Neat en 1983. Outre le principal single, "Break The Chain", John Gallagher et Udo Dirkschneider partagent le chant sur une violente reprise de "Born to Be Wild", l'hymne des Steppenwolf. Par la suite, des rumeurs prétendant que Udo Dirkschneider a quitté Accept pour Raven seront démenties par les frères Gallagher6 et, par voie de presse, par Udo Dirkschneider lui-même7. En France, l'album et les singles sont très bien critiqués. Enfer Magazine voit en All for One un album "grandiose", un single bourrée "d'énergie" et de "sauvagerie"8 et un groupe métamorphosé par l'arrivée de Udo Dirkschneider à la production9. Pour la première fois, Raven, qui bénéficie enfin d'un budget suffisant, a pu éviter de travailler dans l'urgence en soignant le travail de composition et de production. Le résultat est un album un peu plus lent, plus propre et un peu moins spontané mais que les critiques estimeront plus abouti.



Live at the Inferno  (1984)

Par la suite, Raven fait ses premiers pas aux États-Unis en 1982 à l’occasion de 6 dates avec Anvil et Accept et décide de s’attaquer sérieusement au marché américain dès 1983 en organisant une tournée de 7 semaines et d'une trentaine de dates qui traverse les États-Unis d’est en ouest. Leur première partie est assurée par un jeune groupe qui est la sensation du moment et dont le premier album Kill ‘em All vient de sortir : Metallica. La tournée en question s’appelle le « Kill ‘em All For One Tour » ; s’agissant de la première tournée véritable de Metallica et de la première tournée importante organisée par un label indépendant, elle restera comme une des tournées mythiques de l’histoire du hard rock16. L'année suivante, après avoir accompagné Judas Priest en Europe, Raven repart sur les routes américaines en compagnie d'Anthrax.

Dès 1984, le groupe s’installe à New York, décide de tourner intensivement aux États-Unis et, en envisageant une nouvelle orientation musicale, Raven ne cache pas ses ambitions américaines. Le groupe achève d’honorer son contrat avec Neat en proposant le double live Live at the Inferno enregistré pendant le Kill’em All For One Tour et, en parallèle, signe avec John Zazula du label thrash Megaforce Records. Ce live est le testament artistique du Raven « première période ». Encensé par Enfer Magazine17 et surtout par Hard Rock Magazine qui affirme qu'il s'agit « certainement du meilleur double live depuis No Sleep 'til Hammersmith de Motörhead18 », il est régulièrement cité dans la presse métal française parmi les meilleurs albums live de heavy metal jamais sortis. Par l’intermédiaire de John Zazula qui semble croire fermement au potentiel commercial du groupe, Raven décroche un contrat prometteur avec Atlantic Records. Ce contrat américain est évidemment une fantastique opportunité de réussite, d'autant plus que le public d'outre-Atlantique semble être conquis.



Stay Hard (1985)

Le premier album de l’ère Atlantic sort en 1985 et est intitulé Stay Hard; il reste aujourd'hui le plus gros succès commercial du groupe. Il est enregistré et mixé à New York par le producteur de All for One, Michael Wagener. Hunter et les frères Gallagher tiennent cependant à le produire eux-mêmes. Le style Raven a sans conteste beaucoup évolué. Les morceaux sont plus compacts, plus simples, les structures sont moins alambiquées, le tempo s’est ralenti et l’accent est mis sur l’efficacité des refrains. Le son est plus propre et s’est sensiblement américanisé. Le but recherché est de produire 4 ou 5 morceaux susceptibles de devenir des singles19. L’ensemble reste néanmoins très orienté metal et n’est pas en rupture totale avec les albums précédents.

Le premier single de l'album, On and On, devient un hit relatif aux États-Unis et Stay Hard monte à la 81e position dans les Charts U.S.. Le premier clip vidéo tourné par le groupe pour accompagner ce single dévoile le nouveau style adopté par Raven : leurs influences Glam y sont plus présentes que jamais. S'inspirant des Kiss et autres Slade, Raven mise sur un look excentrique mélangeant le « sportif » (collants, bandeaux et bracelets-éponge, épaulettes et coquilles de protection...) et le glam (paillettes, tenues très colorées, maquillage, coiffures extravagantes...). Progressivement, ce décalage entre un look très « américanisé » et un genre musical toujours trop metal pour le grand public va jouer en leur défaveur en en faisant pour les uns un groupe métal qui a « trahi » et, pour les autres, un faux groupe de rock variété trop agressif pour être classé "F.M.". Toujours est-il que le clip en question est régulièrement programmé sur MTV et que les singles de l'album sont très présents sur les ondes F.M. américaines.

La presse française offre un accueil mitigé à cette nouvelle approche musicale. Pour Enfer Magazine ce contrat chez Atlantic a dénaturé le « style Raven » en le « purgeant de toute animosité » et en le vidant de sa spontanéité ; le marketing US aurait poussé le groupe à des « concessions aux lois du marché20. » Pour Hard Rock Magazine, Raven « gagne en maturité et en précision » en composant des « hymnes », des « brûlots », remplis « d'énergie », de « riffs d'enfer », de « solos incandescents », faisant la part belle aux refrains « pris en chœur. » Le travail vocal de John Gallagher y est particulièrement apprécié, celui-ci préférant dorénavant les refrains travaillés aux chants sauvages et « hurlés »21. Cette différence d'appréciation entre les deux magazines est bien représentative du virage artistique et parfois déstabilisant qu'a entrepris le groupe. Metal Attack fera une synthèse très positive de ces deux approches en reconnaissant que « ce n'est plus le style fou-fou des premiers albums » mais que "Raven reste (...) un groupe à sensations fortes", Stay Hard étant « le digne successeur de All for One » et que malgré l'américanisation du son, le style reste "inaltéré"22.



The Pack Is Back (1986)

Le bon classement de Stay Hard dans les charts U.S. encourage Raven a pousser plus loin, aussi bien au niveau musical qu'esthétique, sa métamorphose « glam » ; Atlantic qui sent la « bonne affaire » encourage d'ailleurs vivement le groupe à prendre une direction nettement plus commerciale. Pour l'enregistrement de leur nouvel album prévu courant 1986 et pour le travail de production, ils font appel à Eddie Kramer, immense professionnel de la production, qui a travaillé entre autres pour Jimi Hendrix, Kiss, Led Zeppelin ou AC/DC. Huit semaines de travail intensif au Bearsville Studio de New York23 sont nécessaires au groupe pour accoucher de The Pack Is Back; cet album étant censé mener Raven à la consécration. Le travail de production est en effet considérable en comparaison à celui des albums précédents. Les guitares-synthétiseurs prennent de plus en plus de place, le son de batterie gonflé est noyé de réverbération, les arrangements de cuivres se multiplient et le style lui-même est profondément modifié voire difficilement définissable. Raven introduit dorénavant des sonorités empruntées au glam metal, au glam rock, au rhythm and blues et même au reggae ou à Motown. Le single de l'album sera d'ailleurs une reprise du Spencer Davis Group, le fameux titre Gimme Some Lovin' rendu très populaire quelques années auparavant par les Blues Brothers dans le film du même nom. Cependant, Atlantic qui avait confié à Eddie Kramer la tâche d'aller encore plus loin dans l'approche commerciale n'aurait paradoxalement pas assumé le travail de promotion qui aurait permis à l'album de se vendre réellement24. Ainsi, le clip vidéo initialement prévu pour accompagner le single est annulé à la dernière minute.

La presse européenne dans son ensemble, irritée par cette nouvelle attitude et par l'imagerie plus extravagante que jamais développée par le groupe [réf. nécessaire] (la pochette même de l'album témoigne de ce profond virage artistique et esthétique), étrille l'album dès sa sortie. La presse française est unanimement enthousiaste. Enfer Magazine et Hard Rock Magazine lui réservent en effet un très bon accueil25 et ne semblent pas partager les réserves de leurs confrères européens. L'ambition du groupe et de son label étant dorénavant exclusivement américaine, ces critiques n'ont finalement que peu d'importance immédiate. Par ailleurs, aucune tournée européenne n'est programmée, le groupe préférant sillonner les États-Unis en compagnie de Judas Priest. Pourtant, The Pack Is Back ne connait pas le même succès que Stay Hard en se hissant seulement à la 121e place dans les charts U.S..

À partir de The Pack is Back, l'ambiance dans le groupe se dégrade peu à peu. Les musiciens sont tiraillés entre la possibilité de réussir (au risque assumé de définitivement quitter la scène heavy metal) et leur attachement viscéral aux véritables racines musicales du groupe. En effet, Raven semble désespérément chercher le juste milieu entre metal et rock à succès. Peut-être essayent-ils alors -après avoir assez largement dévié de leur genre originel- de rectifier leur récente orientation lorsque fin 1986 est enregistré le mini L.P. Mad en prévision d'une tournée en compagnie de Twisted Sister26. En effet, même si la production reste extrêmement propre et soignée, le résultat est bien plus simple et efficace que l'ambiance parfois pompeuse qui régnait sur The Pack Is Back. Le morceau ''Speed of the Reflex qui entame l'album illustre parfaitement le retour du genre syncopé, alambiqué et énergique propre aux premières réalisation du groupe (Speed of the Reflex reste un morceau référence toujours joué en live actuellement). Enfer Magazine souligne que Mad est, à ce titre, « un mélange de rock ultra énergique et d'intelligence27. »



Life's a Bitch (1987)

Avec Life's A Bitch qui sort en 1987, Raven entérine son suicide commercial au risque de s'attirer les foudres d'Atlantic. N'assumant plus l'image du groupe et abandonnant l'idée de plaire à un certain type de public, Raven rompt définitivement avec le rock "dansant" ou même "joyeux" de ses trois précédents enregistrements. Produit par eux-mêmes et enregistré par l'ingénieur assistant de The Pack Is Back, Chris Isca, Life's A Bitch -même si le son Atlantic est toujours présent- est dénué de tout arrangement sophistiqué ou synthétique. Les titres sont directs, simples, de structure « classique » et marqués d'une agressivité retrouvée voire d'une certaine sobriété plutôt sombre. La presse française qui avait apprécié le nouveau visage du groupe le regrette. Hard Rock Magazine note effectivement que le son est devenu « plus rugueux » mais que « l'énergie » n'est plus la même28. En prenant ce chemin opposé, Raven qui a déjà perdu sa renommée européenne perd également toute chance de conquérir l'Amérique. Plusieurs dates en compagnie de W.A.S.P. et Slayer n'y changeront rien.

Finalement, les tensions nées à l'époque de The Pack Is Back s'amplifient jusqu'à la dislocation inévitable du groupe. Ainsi, fin 198729, Rob "Wacko" Hunter quitte définitivement Raven. Alors que les frères Gallagher souhaitaient un retour au metal pur et dur, Rob Hunter était dès l'origine partisan de la transformation radicale de Raven en grosse machine américanisée. Déçu de voir les frères Gallagher faire marche arrière, il décide de se consacrer à sa vie de famille et de se réorienter vers une carrière dans l'enregistrement et la production30. À partir de 1987, il travaille comme ingénieur du son assistant pour les groupes de thrash metal de l'écurie Mégaforce / Atlantic : Vio-lence, Testament, Overkill, M.O.D., Pro-Pain. Par la suite, il s'éloignera du metal pour travailler avec des artistes comme Branford Marsalis ou Harry Connick Jr.

Finalement, Atlantic, qui abandonne tout espoir de voir un jour Raven aux sommets des Charts, rompt leur contrat. C'est la fin du rêve américain, ce qui reste de Raven doit se mettre en quête d'un nouveau batteur et d'un nouveau label.



Nothing Exceeds Like Excess (1988)

Pour pallier la défection de Rob « Wacko » Hunter, les frères Gallagher, sans perdre de temps, font appel au batteur américain Joe Hasselvander qui s'est précedemment illustré avec Pentagram, The Boyz, Phantom Lord et Devil Childe. Celui-ci était devenu un ami proche dès l'arrivée du groupe à New York. C'est un Raven revigoré qui décroche rapidement un nouveau contrat avec le label Combat Records31 et qui entame la conception de son septième album Nothing Exceeds Like Excess. Le soutien financier et logistique de Combat Records étant quasi inexistant, l'album est produit avec très peu de moyens. La production est donc assez sommaire mais néanmoins efficace ; John Gallagher précise d'ailleurs que le mastering de l'édition Combat d'origine était extrêmement mauvais et que la récente réédition de l'album chez Century Media est d'une qualité nettement supérieure.



Architect of Fear (1991)

En 1990, le groupe enregistre l'album Architect of Fear en Allemagne (encore une fois autoproduit) mettant en valeur le côté le plus heavy du groupe. Ils font une tournée en Europe en 1991 en tant qu'invités spéciaux du groupe allemand Running Wild. En 1992, le groupe sort un EP intitulé Heads Up, contenant quatre nouvelles chansons studio et trois morceaux live de la tournée de 1991. Ils ont de nouveau fait une tournée en Europe avec le groupe allemand Risk en ouverture.



Glow (1994)

Le groupe a passé la première moitié de 1993 à écrire et à faire des démos de nouveaux morceaux ; des retards se sont ensuivis en raison de l'incendie de la maison de John Gallagher et des voleurs volant des guitares dans les restes. L'année suivante, le groupe s'est regroupé et a signé un contrat avec le label japonais Zero – un album intitulé Glow a été enregistré aux Showplace Studios, Dover, New Jersey. L'album était autoproduit et varié dans ses sensations, arborant même quelques ballades aux côtés de morceaux plus lourds tels que "Altar" et "Enemy". Une reprise de "The Rocker" de Thin Lizzy a également fait l'album. Également en 1994, le groupe a assisté et joué en direct à la convention metal Foundations Forum à Burbank, en Californie, aux côtés d'artistes tels que Korn, Yngwie Malmsteen et Machine Head.



Everything Louder (1997)

Le groupe effectue une première tournée au Japon en mai 1995. Raven fait également une tournée irrégulière en Europe. Un album live intitulé Destroy All Monsters/Live in Japan a été enregistré avec des chansons de Glow, ainsi que des morceaux plus anciens tels que "For the Future".

L'année 1996 a été consacrée à l'écriture et à l'enregistrement du nouvel album studio Everything Louder, les sessions se déroulant à Manassas, en Virginie, dans le studio du futur guitariste de Bret Michaels, Pete Evick. L'enregistrement a été une affaire effrénée réalisée sur quatre week-ends avec presque aucune répétition pour obtenir une sensation « live » sur bande. L'album est sorti en 1997 au Japon, en Europe et aux États-Unis, et le groupe part en tournée en Europe avec les premiers groupes Tank et HammerFall.



One for All (2000)

1999 promettait un coffret Raven avec le label new-yorkais Spitfire Records. Cependant, après un "manque de communication", John a pris les morceaux live/studio/bootleg supplémentaires et, en collaboration avec l'ingénieur S.A. Adams, a compilé une collection intitulée Raw Tracks, comprenant du matériel inédit de 1984 à aujourd'hui. Le groupe a également retrouvé le producteur Michael Wagener et a travaillé sur un album intitulé One for All enregistré au Wireworld Studio de Wagener à Nashville, Tennessee. Après sa sortie, le groupe a fait une tournée en première partie du groupe U.D.O. en Europe, suivie d'une tournée aux États-Unis avec U.D.O. En 2000.



Walk Through Fire (2009)

Le groupe a enregistré et tourné jusqu'en 2001, lorsqu'un mur s'est effondré sur le guitariste Mark Gallagher, lui écrasant les jambes. Raven a fait une pause pendant près de quatre ans, de 2001 à 2004, le temps que le guitariste se réadapte. Plusieurs spectacles ont été joués en 2004 avec Mark, dans le nord-est des États-Unis, en fauteuil roulant.

Après un certain nombre de concerts aux États-Unis et de festivals européens (Bloodstock Open Air au Royaume-Uni en 2005, Keep it True en Allemagne en 2005, Bang Your Head !!! en Allemagne en 2006), le groupe a commencé à travailler sur le nouvel album Walk Through Fire, initialement sorti au Japon sur King Records en 2009, puis a obtenu des sorties en 2010 pour l'Europe sur SPV et en Amérique du Nord sur Metal Blade. L'album a été bien accueilli à la fois par la critique et par les fans, et le groupe a régulièrement joué en live, joué sur le circuit des festivals européens, fait un retour triomphal au Japon et a joué ses premiers concerts en Amérique du Sud, y revenant en 2012.


ExtermiNation  (2015)

En 2013, un DVD rétrospectif est sorti, intitulé Rock Until You Drop – A Long Day's Journey, présentant des images inédites du groupe à partir de 1982, des interviews de musiciens, notamment ; Lars Ulrich, Dee Snider, Dave Ellefson, Chuck Billy, Jon Zazula et Chris Jericho.[ Le groupe a effectué sa première tournée à grande échelle aux États-Unis depuis 1989, en tête d'affiche sur la côte Est et unissant ses forces pour une double escapade en tête d'affiche à travers la côte Ouest avec son compatriote groupe de heavy metal britannique Diamond Head. En novembre et décembre, le groupe a joué en Europe avec  Girlschool comme support, recueillant des critiques favorables pour leurs performances énergiques.

En janvier 2014, le groupe a participé à la croisière 70 000 Tons of Metal de Miami au Mexique et a joué en Amérique du Sud en mars. Metallica a invité le groupe à faire sa première partie dans un stade de football de São Paulo, au Brésil, en mars 2014, devant près de 70 000 fans. Le groupe a commencé à travailler sur un nouvel album, ExtermiNation, en septembre 2014, et a été invité spécial lors de trois concerts aux États-Unis avec Accept. Ils ont ensuite effectué une tournée de 43 dates aux États-Unis en octobre et novembre.

Afin de couvrir les frais d'enregistrement supplémentaires d'un nouvel album intitulé ExtermiNation, le groupe a lancé un projet de financement participatif Kickstarter ; ce faisant, ils ont enregistré onze chansons pour un album de reprises intitulé Party Killers exclusivement pour les contributeurs. Les répétitions de l'album et l'enregistrement de Party Killers ont eu lieu aux Etching Tin Studios à Richmond, en Virginie.

Comme pour l'album Walk Through Fire, ExtermiNation a été enregistré aux Assembly Line Studios à Vienne, en Virginie, avec l'ingénierie Kevin "131" Guitierrez et le groupe produisant. L'enregistrement a eu lieu en août 2014 avec une courte pause alors que le groupe a joué en tant qu'invité spécial lors de trois concerts du groupe allemand Accept aux États-Unis. Le groupe a passé beaucoup de temps dans la phase d'écriture/arrangement du projet ; l'enregistrement réel a duré environ deux semaines.

ExtermiNation est sorti fin avril 2015 et se compose de 14 chansons plus le morceau bonus "Malice in Geordieland" (entièrement chanté avec l'accent "Geordie" de Newcastle). Il est sorti dans le monde entier via SPV, sauf au Japon via Spiritual Beast et en Amérique du Sud via Die Hard. L'album a suscité à la fois des réactions favorables des fans et des critiques élogieuses, notant la production, l'écriture des chansons, les performances et surtout l'agressivité du groupe qui rappelait les premiers albums. Un clip avec les paroles de "Destroy All Monsters" a donné le coup d'envoi de la sortie de l'album, suivi d'un clip du groupe pour "Tank Treads – The Blood Runs Red". En 2015, le groupe a joué ses premiers concerts en Colombie (à Pereira et Bogotá), où ils étaient présents lors d'un séisme de magnitude 6,2 ; ensuite, le Pentaport Festival en Corée du Sud a été suivi de dates au Japon. Après deux semaines de dates aux États-Unis, le groupe s'est lancé dans sa plus longue tournée européenne depuis de nombreuses années, de septembre à octobre, visitant pour la première fois un certain nombre de pays.



Metal City   (2020)

En mai 2017, Joe Hasselvander a subi une crise cardiaque deux jours avant une série de dates aux États-Unis et en Europe. Afin de remplir ces obligations, les frères Gallagher disposaient d'un certain nombre de batteurs pour les assister. Jimmy Mess a fait le spectacle à Chicago, Mike Heller (Fear Factory, Malignancy) s'est produit à trois dates aux États-Unis, Fabio Alessandrini (Annihilator) a fait le festival Muskelrock (Suède) et Dave Chedrick a fait la tournée de 11 dates en Europe. Lorsqu'il est devenu évident que Joe Hasselvander ne serait pas physiquement capable de jouer de la batterie dans un avenir proche, les frères Gallagher ont invité Heller à jouer aux prochaines dates du festival européen qu'ils avaient réservé (Bang Your Head, Leyendes Del Rock, Headbangers Open Air, Metaldays et Alcatraz). ), car son jeu lui convenait parfaitement. Le groupe s'est ensuite lancé dans une tournée européenne de 70 dates, dont 50 dates en tant qu'invités spéciaux sur la tournée "Back to the Roots 2" d'Udo Dirkschneider.

Raven a sorti son quatorzième album studio, Metal City, le 18 septembre 2020.Il s'agissait de leur premier album studio en cinq ans et du premier avec Mike Heller à la batterie.

En juillet 2022, Raven a annoncé avoir signé avec Silver Lining Music pour un quinzième album studio en 2023.



All Hell's Breaking Loose  (2023)

Les piliers de la nouvelle vague de heavy metal britannique RAVEN ont sorti sorti leur 15e album studio, "All Hell's Breaking Loose", le 30 juin via Silver Lining Music.

Les pionniers de Newcastle, formés par les frères Gallagher (le bassiste/chanteur John et le guitariste Mark) et complétés par l'extraordinaire batteur Mike Heller, ont émergé dee leurs propres studios Heller's Heaven And Heller à Los Angeles avec 10 classiques du métal viscéral, chacun fusionné avec des riffs, des rebondissements, des virages, du chaos et plus d'accroches que tous les films "Hellraiser" réunis. A noter qu'ils sont à l'affiche du prochain Pyrenean Warriors Open Air en septembre 2023.

Parmi les moments forts figurent le premier single "Go For The Gold" avec la ligne rouge poussée durement par une cavalcade de riffs et une folie furieuse et percussive, avec derrière tout cela un voyage mélodique .

"'Go For The Gold' est notre premier single car il représente vraiment l'énoncé de la  mission du nouvel album... 100% de folie RAVEN !!!!" s'enthousiasme John Gallagher. "Si vous avez un excellent riff initial, vous construisez simplement à partir de celui-ci. "

Ce que RAVEN a livré avec "All Hell's Breaking Loose" est la permission pour chacun de se souvenir exactement de ce que c'est que de se perdre dans les eaux sonores curatives de la musique heavy metal suprême, resplendissante dans un denim et un cuir imbibés de sueur.

"Vous avez trois gars avec des opinions très fortes et passionnées", commente Mark, "et quand ils sont réunis, c'est le" fer qui aiguise le fer ".

"Nous sommes très durs avec nous-mêmes", ajoute John, "ça devait être" tout à tuer, pas de remplissage ". Absolument chaque partie de chaque chanson devait avoir un sens, devait signifier quelque chose et devait être là pour un but."



Faster Than The Speed Of Light / Live At The Inferno / Destroy All Monsters / Party Killers (chronique) - Coffret 3 CDs (Live 2023)





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