Deuxième opus pour ce combo de Hard Rock, 100% féminin, né en 2010, et, originaire de Stockholm en Suède.
Composé de Tilda Stenquist à la batterie, Linda Strom à la basse, Giorgia Carteri à la guitare rythmique, Filippa Nassil à la guitare solo, et, de Clare Cunningham au chant, le quintette tire son inspiration de groupes tels qu'AC/DC, Airbourne, ou, encore, Motorhead. C'est en 2009 que la guitariste Filippa Nassil, native de Vaxjo, en Suède, décide de réaliser son rêve en jouant dans un groupe de Rock'n'Roll, composé, uniquement, de filles. Elle décide, donc, de rejoindre la capitale, s'installe à Stockholm, et, rencontre l'autre guitariste d'origine Italienne Georgia Carteri. A elles deux, elles recrutent la section rythmique, et, la chanteuse Irlandaise, Clare Cunningham. Les Thundermother répètent, alors, des morceaux composés par Filippa, la mayonnaise prend, et, les Filles commencent à jouer à Stockholm ainsi que dans le reste du pays, dans lequel elles donneront, environ, 300 concerts.
En 2013, le groupe commence à se tailler une réputation de choix, et, finit par signer chez Despotz Records pour enregistrer leur premier opus Rock'n'Roll Disaster qui sortira en Avril 2014. De par ses sonorités AC/DC, l'album est au gout du public, et, offre l'opportunité aux Filles de partir en tournée dans toute l'Europe. Les Thundermother partagent, alors, l'affiche avec Airbourne, Motorhead, Wasp, Zakk Wilde, Danko Jones, et, se produisent dans de nombreux festivals. 2015, retour à Stockholm pour enregistrer ce Road Fever, sorti en Septembre de la même année.
Dès l'entame, avec It's Just A Tease, le ton est donné. Georgia Carteri assène un riff qui bourdonne, la rythmique qui s'emballe, arrive un chorus façon Chuck Berry en version Angus Young distillé par Filippa Nassil. Puis, c'est la voix éraillée, haute et puissante, de Clare Cunningham qui vient s'y greffer avant d'amorcer un refrain très fédérateur. Bref, un tube en puissance qui ouvre l'album en beauté. Meme approche sur Alright, Alright, avec son gimmick vocal particulièrement, efficace, ainsi que sur Give Me Some Lights, à mi-chemin entre Krokus et AC/DC. En très rapide, on se régale, d'abord, sur Fight Fire With Fire (FFWF), avec son look très Angel City, puis, sur Deal With The Devil, un brulot façon Motorhead, ou, encore, sur Roadkill, avec ses choeurs et son chorus mélodique. En plus enlevé, on se délecte, d'abord, sur Enemy, avec son refrain stylé Aérosmith, puis, sur Thunder Machine, avec son esprit School Days de Chuck Berry en version AC/DC, et, enfin, sur Rock'n'Roll Sisterhood, avec son riff à la Joan Jett et son refrain fédérateur. Enfin, en plus heavy, on appréciera Vagabond, avec son riff bien 70's, et, son chorus aérien très mélodique. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album simple, efficace, fédérateur, mélodique qui va droit au but, et, qui, au final, s'écoute très agréablement. Depuis sa sortie, en 2015, les Thunder Mother n'ont pas arrêté de tourner, notamment, en Europe, et, dans de nombreux festivals jusqu'à cet été 2016. Pour l'heure, le groupe se repose un peu avant d'amorcer une nouvelle tournée Européenne qui passera par la France, le 4 Novembre 2016 à Nancy, et, le 18 Novembre 2016 à Montbéliard.
Après l'arrêt brutal des Crucified Barbara, autre groupe Suédois, 100% féminin, bien connu, et, apprécié des lecteurs de Rock Meeting, voilà une bonne occasion de se focaliser, désormais, sur ces énergiques Thunder Mother à la puissance électrique 100% Rock'n'Roll. Quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d'en entendre parler.
04 Septembre 2015 - Despotz Records
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