Nouvel hommage à l'un des guitaristes les plus influents du hard rock !
Malgré une carrière éclair stoppée par un accident d’avion, Randall William « Randy » Rhoads (6 décembre 1956 – 19 mars 1982) a influencé bon nombre de guitaristes, au sein du 1er groupe solo d’ Ozzy Osbourne après avoir joué avec Quiet Riot. Durant cette courte carrière, Rhoads s’est forgé un style en instillant ses influences de musique classique dans son jeu heavy metal. De ce fait Rhoads a eu une influence majeure sur le métal néo-classique, et est souvent cité par de nombreux guitaristes, ou dans les listes des « plus grands guitaristes »
Des hommages, il y en a déjà eu, Ozzy avec un album live sorti en 1987, Randy Rhoads Tribute, et Quiet Riot, le groupe dans lequel il a commencé sa carrière, avec l’album Metal Health (1983) et le titre Thunderbird qui revient sur sa disparition.
Celui-ci nous propose 11 chansons co-écrites par Rhoads, et interprétées par vingt artistes contemporains, et notamment de vieux amis et partenaires de la scène comme Rudy Sarzo et Frankie Banali. Il a été produit et compilé par le guitariste et le producteur Bob Kulick dans son propre studio.
Avec le CD, Immortal Randy Rhoads - The Ultimate Tribute, contient également un DVD bonus, comprenant un reportage sur l'école Musonia de musique, une école d'enseignement à North Hollywood en Californie, mis en place par la mère de Randy et dirigé par son frère Kelle Rhoads.
Sur les onze morceaux, neuf sont issus des deux premiers albums d'Ozzy, la période faste de Randy. Deux titres (Killer Girls et Back To The Coast) proviennent par ailleurs de son début de carrière, issus des deux premiers albums de Quiet Riot .
Alors autant dire que cet hommage aura du mal à convaincre les amateurs d’Ozzy. Car côté chant, ces reprises ne font guère d’ombre aux originaux ! Le mercenaire Ripper Owens assure huit des onze titres, et comment dire, il fait le job, mais pas vraiment à l’aise sur ce répertoire, dans la mesure où il ne peut lâcher sa puissance, du coup sa performance est honorable mais sans plus. Quant au Mr Crowley chanté par Chuck Billy de Testament, il plaira peut être aux amateurs de ce groupe, mais j’avoue pour ma part garder une nette préférence l’original. La prestation des guitaristes est par contre plus convaincante à mon gout, il faut dire qu’il y a quelques pointures, George Lynch, Doug Aldrich, Brad Gillis, Gus G, Tom Morello, Dweezil Zappa, Alexi Laiho… chacun d’entre eux rend un hommage plutôt brillant à Randy.
Au final cet album pourra se justifier pour les nouvelles générations de metalleux, en remettant Randy Rhoads en lumière. Pour ceux qui ont les deux albums d’Ozzy ou son hommage de 1987, l’intérêt pourra paraitre plus discutable ….
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