Le Red Rocker est de retour avec un nouvel album solo cinq ans après le précédentCosmic Universal Fashion .
Il n’a pas vraiment chômé entre temps car à défaut de Van Halen (ce n’est pas l’envie qui lui manquait), il y a eu Chickenfoot, une belle réussite ! En attendant de relancer cette machine très efficace, notre hyperactif vocaliste a réuni quelques amis pour ce nouvel opus solo. Sammy Hagar démontre au passage que dans sa longue carrière, non seulement il a accumulé pas mal d’amis, mais en plus beaucoup de très longue date.
Winding Down ouvre le bal sur une note hard blues gorgée de slide guitar avec le légendaire Taj Mahal, l’alchimie fonctionne à merveille. Le hard blues est encore au programme de Not Going Down, avec une sérieuse touche Montrose, pas surprenant quand on constate que Bill Church (basse) et Denny Carmassi (batterie), des ex Montrose, assurent la rythmique. A la guitare, Vic Johnson est aussi membre fidèle de The Waboritas, le groupe de Hagar, tout comme d’ailleurs dans les chœurs pour la touche gospel Claytoven Richardson , Sandy Griffith & Omega Rae. C’est encore ce trio de chanteurs qui donne la couleur « spiritual » sur Personal Jesus avec la guitare de Neal Schon (qui a travaillé avec Hagar dans les années 80 avec le supergroupe HSAS ), Michael Anthony à la basse, et à la batterie Tchad Smith de Chickenfoot , ou de Red Hot Chili Peppers .
Changement de style vers la Nouvelle-Orléans et une touche country sur Father Sun ", avec André Thierry à l’accordéon ( et pas Léon !) , James DePrato à la mandoline, une ballade champêtre brutalement interrompue par les riffs acérés de Knockdown Dragout , l’artillerie lourde avec Carmassi à la batterie, Kid Rock et Joe Satriani avec un superbe solo de guitare, comme à son habitude. Suit une version sympathique de Ramblin ' Gamblin' Man de Bob Seger, dont le riff me rappelle aussi un titre de Bachman Turner Overdrive. Gros coup d’accélérateur et grosses cylindrées avec Bad On Fords and Chevrolets, un titre composé par Ronnie Dunn et Ray Wylie Hubbard, très efficace. Après cette surchauffe, clignotant à droite et arrêt à Margaritaville pour une ballade dans un style très Mink De Ville. puis l’autre ballade All We Need Is an Island, avec Hagar en duo avec Nancy Wilson de Heart, et soutenu par Dave Zirbel (Pedal Steel & Tahiti Ukulele ) et Mickey Hart (batterie) . Le tonitruant Going Down sonne la dernière charge, jouée live en studio, et termine l’album en beauté, il faut dire qu’il y a de vrais flingueurs, Schon (guitare), Anthony (basse), et Smith (batterie) , presque de quoi à faire oublier les versions de Jeff Beck ou de Stevie Ray Vaughan.
Et mine de rien Sammy se ballade avec talent dans une large palette de styles, qui couvre presque toute la palette RockMeeting, il s’est manifestement fait plaisir, et nous avec. Malgré les cinq années de plus au compteur, la conclusion que j’avais écrite à la sortie du précédent est toujours finalement d’actualité : « Au final le Red Rocker donne l’impression de garder un enthousiasme de jeune premier, avec une faculté d’innover, et de surfer sur les composantes du rock et du hard rock avec une exubérance communicative, chapeau l’artiste !
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 24/09/2013 |
Production : | John Cuniberti, Sammy Hagar |
Discographie : |
Nine on a Ten Scale (1976) |
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