S’il est vrai qu’un groupe est d’abord un ensemble d’individualités, chez certains groupes, quelques individualités sont plus fortes que les autres…
En effet, que serait AC/DC sans Angus, LED ZEPPELIN sans Jimmy Page ou Robert Plant… Pour QUEEN nous savons déjà ce qu’il est advenu de ce groupe depuis la mort de Fredie Mercury (sans vouloir manquer de respect à Paul Rodgers).
Pour ALCATRAZZ, il en est de même ; le groupe est indissociable de Graham Bonnet, d’Yngwie Malmsteen et plus tard de Steve Vaï.
Le label The Store For Music a eu la bonne idée en 2011 de rééditer sous format digipack les albums du groupe. Voici donc le seul et unique album enregistré en public en 1984 à Tokyo pour la première fois dans sa version intégrale. Nous retrouvons un public japonais connaisseur et bruyant comme à son habitude. Nous retrouvons ici les meilleurs titres de l’album No Parole From Rock’n’Roll. L’alchimie entre la voix de Bonnet et la guitare de Malmsteen n’a jamais été aussi flamboyante sur des titres comme Hiroshima Mon Amour, Island In The Sun ou Kree Nakoori. Bien sûr son passage au sein de RAINBOW a marqué pour la vie la carrière de Bonnet. Il est donc tout à fait naturel de le voir reprendre les classiques comme Since You’ve Been Gone, All Night Long. Les autres moments forts de ce concert sont l’instrumental Evil Eye (que l’on retrouve sur le premier album solo de Malmsteen) et la reprise fulgurante de Somethin’ Else d’Eddie Cochran.
Le son dans l’ensemble est assez bon même si de nos jours il peut paraître un peu brut de décoffrage, en particulier sur les titres qui ne figuraient pas sur la version originale. De toute façon, ce disque reste un must pour tous les fans de Bonnet ou de Malmsteen.
Label : | The Store For Music |
Sortie : | 2011 |
Production : | Andrew Trueman, Lester Claypool |
Discographie : |
No Parole From Rodck'N'Roll (1983) |
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Comments:
Commentaires
Si je rajoute à cela, une superbe set-list, je me suis une fois de plus régalé. Car quand je vais à un concert où quand j'achète un live, c'est avant tout pour le répertoire et la qualité des musiciens. Si le son est excellent ce n'est que du bonus et si les son est moyen, je me focalise sur l'interprétation.
C'est ce que j'ai fait quand j'ai écouté puis chroniqué ce Live Sentence qui me rappelle mon adolescence et qui malgré quelques défauts ne m'empêchent pas de prendre un pied magistral sur Hiroshima Mon Amour ou Since You've Been Gone.
En tout cas merci à toi David pour avoir soulevé ces aspects que tu juges négatif et qui pour moi restent anecdotiques, question de goût et de ressenti. A bientôt.
Je crois pour ma part que la sentence, pour faire un mauvais jeu de mot, ou l’appréciation d'un chroniqueur est forcément subjective et liée à ses propres gouts. Le fait qu'il y ait des blancs avec fading sera insupportable pour l'un, et transparent pour un autre, affaire de gouts, perso je ne fais jamais attention a cela.
Et par ailleurs toute chronique ne peut être exhaustive, et justement les commentaires sont là pour enrichir la chronique et apporter d'autres éclairages liés à d'autres gouts, comme dans le cas présent, et donc encore merci pour cette contribution, à chacun de faire son choix avec ces infos supplémentaires.
bonjour,
je trouve dommage que vous ne mentionniez pas deux éléments très négatifs :
-des blancs ont été ajoutés entre chaque morceau avec fading à chaque fois
-les bonus sont de qualité lamentable...
voir les commentaires sur amazon GB
de mon côté, grand amateur, je passe mon tour...
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