Le titre de l'album fait référence à l’action de combler le fossé entre les sonorités datant de l'époque du passage de Michael dans les Scorpions avec Herman & Francis , et celles plus nouvelles apportées par Findlay et White. Shencker avait déclaré a propos de la conception de cet opus : " Quand je l’ai écris, bien sûr, j'avais Doogie en tête parce que je savais qu'il allait chanter. C'est un chanteur plutôt "metal", et donc automatiquement l'album sera plus metal. Il sera plus du niveau de Before The Devil Knows You're Dead (de Temple Of Rock en 2011) bien sûr, car c'est Doogie qui chante. Doogie a une voix pour le metal. Quand j'ai écrit Temple Of Rock , je ne savais pas où j’allais au début. J'ai juste commencé et cela s'est fait comme ça, mais cette fois, j'ai un concept. Je sais déjà que le titre de l'album va être Bridge The Gap , et cette fois j'ai un plan en tête, comme une carte que je visualise. Je vois le concept et j'ai donc une orientation très claire de ce que je vais faire... "
Et effectivement dès les premières écoutes, une certaine force se dégage des riffs de l’allemand. Je fais partie de ceux qui ont eu un peu de mal avec Doogie au début et qui regrettaient le timbre plus medium et hard rock d’un Garry Barden, sans parler d’un certain Phil Mogg… Mais entre le DVD, la tournée, et les deux titres de Temple Of Rock, Doogie s’est finalement imposé comme une alternative puissante, qui donne ici du peps dans des titres comme Rock'n'roll Symphony ou le speed Land Of Thunder sur lequel la vieille garde constituée de Rarebell & Buchholz est impressionnante de vélocité. Bref le duo Schenker White tourne à plein régime, les compos sont rutilantes, sur tous les tempos, avec une mention spéciale pour Lord Of The Lost And Lonely dont le solo me donne à tous les coups des frissons, même trois mois après la sortie ! J’ai d’ailleurs volontairement attendu et laissé passer quelques semaines avant d’entamer la chronique, pour prendre du recul et voir si le plaisir restait entier, une sorte de test d’usure.
Et force est de constater que le plaisir reste entier, le jeu unique de Schenker fait merveille sur des compositions ciselées et magnifiées par un vrai groupe, rien à jeter ici, il s’agit là du meilleur album de Michael depuis bien longtemps, et avec le recul, je peux maintenant l’affirmer, ce Bridge The Gap sera mon disque de l’année 2013.
Label : | Inakustic Gmbh |
Sortie : | 21/11/2013 |
Production : | n/a |
Discographie : |
The Michael Schenker Group (1980) |
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