Nous avions vu dans les chroniques des trois albums précédents comment Philomena Lynott, la propre mère de Phillip leur avait passé le flambeau du Lizzy. Le combo avait réussi 3 bons albums, sans atteindre l’exceptionnel, c'est-à-dire sans arriver à composer des standards mémorables comme Rosalie ou Don't Believe A Word. C’ést donc la première question qui m'a effleuré l'esprit en appuyant sur le bouton "play". Le suspense était d’autant plus grand qu’entre temps le navire Irlandais s’est dépeuplé, avec le départ du chanteur/bassiste Tony Cullen ainsi que celui du batteur Davy Ryan, apparemment pour des raisons à la fois musicales et financières.
Après une période de flottement, Jackie Robinson, Graham McClatchie et Des McEvoy ont regarni l’équipage en janvier de cette année.
Si Jackie Robinson se contente de chanter sans tenir la basse comme son prédécesseur ou son glorieux modèle, le timbre de sa voix reste dans le trademark Thin Lizzy, on peut imaginer que c’était le deal, et il assure parfaitement son rôle. Et il n’a pas grand-chose à voir avec un mixage de Paul Rodgers et de Phil Mogg comme dit dans le communiqué de presse, il faut beaucoup d’imagination pour faire un rapprochement avec ces deux monstres sacrés.
Côté guitare, le petit nouveau Pete Fisher vient seconder efficacement Kinane, ca qui nous vaut de beaux soli, à l’instar de End Of The Line. Et les compositions me direz-vous ? Et bien c’est plutôt bon et en progrès, sans toutefois atteindre le pouvoir hymnique des standards de leurs ainés. Il y a quand même quelques refrains mémorables sur des titres comme Long Gone, le titre le plus solide, Don’t Make Their Mistake, ou Even If I Don't Know Where I'm Gonna Go. Pas de titre mauvais par ailleurs, à noter quand même une ballade Down & Out, pas très convaincante.
Le renouvellement de plus de la moitié des effectifs n’a donc pas perturbé ce retour à Byzance, le style est conservé, et la faculté à composer du bon classic hard rock est plutôt en progrès, et s’il reste encore de la marge de progression, cet album malgré tout fait passer un bon moment.
Après une période de flottement, Jackie Robinson, Graham McClatchie et Des McEvoy ont regarni l’équipage en janvier de cette année.
Si Jackie Robinson se contente de chanter sans tenir la basse comme son prédécesseur ou son glorieux modèle, le timbre de sa voix reste dans le trademark Thin Lizzy, on peut imaginer que c’était le deal, et il assure parfaitement son rôle. Et il n’a pas grand-chose à voir avec un mixage de Paul Rodgers et de Phil Mogg comme dit dans le communiqué de presse, il faut beaucoup d’imagination pour faire un rapprochement avec ces deux monstres sacrés.
Côté guitare, le petit nouveau Pete Fisher vient seconder efficacement Kinane, ca qui nous vaut de beaux soli, à l’instar de End Of The Line. Et les compositions me direz-vous ? Et bien c’est plutôt bon et en progrès, sans toutefois atteindre le pouvoir hymnique des standards de leurs ainés. Il y a quand même quelques refrains mémorables sur des titres comme Long Gone, le titre le plus solide, Don’t Make Their Mistake, ou Even If I Don't Know Where I'm Gonna Go. Pas de titre mauvais par ailleurs, à noter quand même une ballade Down & Out, pas très convaincante.
Le renouvellement de plus de la moitié des effectifs n’a donc pas perturbé ce retour à Byzance, le style est conservé, et la faculté à composer du bon classic hard rock est plutôt en progrès, et s’il reste encore de la marge de progression, cet album malgré tout fait passer un bon moment.
Label : | STEAMHAMMER / SPV |
Sortie : | 27/10/2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Glyder (2006) |
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