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Pour commencer on provoque une alerte à la bombe dans le quartier, une fois l'exode commencé on monte la puissance de l'ampli dans le rouge et ... on ouvre les fenêtres pour éviter la casse. Pelle SAETHER le chanteur, initiateur de ce projet a voulu se faire plaisir et c'est tant mieux pour nous.

 Du déjà entendu, certes, mais p... comme c'est bon, je n'ose même pas me regarder dans la glace ; je m'imagine avec deux décades en moins au compteur et plus de cheveux sur le front (snif ! ) :-D Pour certains il faudra penser, moins de poils ds le nez, les oreilles, les sourcils moins longs et magie, je revois mes ... genoux ! Alors, je ne vais pas pleurer. Sorti en 2009, oui pas 198x ; si le style date le son est lui bien contemporain. On se calme, on ne crie pas à l'imposture, pour ma part que nenni ! Diantre, non ! C'est trop bien fait, du bon gros hard F.M de derrière les fagots, du qui tache ... Eh, oui ! Des fois ça tache, mais ça part, bah oui, ... c'est du F.M ça ne salit pas ;-D . C'est connu le F.M rend plus propre !

Dans tout les cas, même copié, au moins ça ressemble à quelque chose. Tout le monde ne peut pas en prétendre autant. Un très bel hommage aux années glorieuses, on va penser à Bryan ADAMS, mais surtout aux gars de Sheffield (Préambule chiant : petite ville du Nord de l'Anleterre, située au confluent de la rivière DON et de la rivière SHEAF, d'où elle tire son nom (field signifiant champs). Sheffield se trouve dans le Yorkshire du Sud et possède le statut de cité. Sa prospérité est due à son passé industriel, et plus particulièrement à la sidérurgie. & Blablabla ... On se calme c'est du 12ème degré), OUI Def Lep' de la grande époque, celle des refrains à la « Let's get rocked » ; mais moi j'entends énormément de similitude avec MELIDIAN – Lost in the wild (pas pourri la référence ? ).
Grand Design : un excellent batteur pour le tempo, des rythmes au deça du lambda, un chanteur à défaut d'être puissant et à tomber, d'une grande justesse, des choeurs omniprésents et monstrueux, pour palier à ce qui pourrait sembler la faiblesse du groupe ; une basse comme il le faut et des guitares parfois puissantes, toujours enjoleuses, pas démonstratives et toujours mélodiques, le tout avec des refrains qui adhèrent comme un papier de bonbon caramel mou. On secoue, on secoue et les 10 titres défilent. Elle n'est pas belle la vie ?

The album : - On commence très fort, « Love sensation », on attrape la perruque à mamie, on sort le perf' de la naphtaline et en avant la hair guitar, les meilleurs devraient même retrouver un peu d'acnée, moi je n'ai pas réussi :-( 2nd titre «  Sluged out », nickel pour taper du pied (pendant tout l'album d'ailleurs à part les ballades, faut s'arrêter ça fait débile) et se lancer ds le karaoké yaourth, une pré intro à la queensrÿche, qui aurait été croisé avec les léopards sourds (... de Shieffield, faut suivre), du très bon Grand Design ; 3, « Air it out », un des tubes de l'album (qui contient sa grosse part de brûlots), si cela commence par un arpège, les chœurs, une fois encore arrachent tout ; le principe de la décolleuse haute pression, mais là ça nettoie les cages à miels des pollutions radios et autres (boulot, maison, voisinage (pour les gens en immeuble, le con du dessus, du dessous, d'à côté), & etc.) ; « Piece of the action », un très bon mid tempo, les vieux poncifs du passé pour un bon moment (encore) pas d'innovation, mais comme c'est bon (Qui a les tétons qui pointent ?) ; « Sad sound of goodbye » entre la ballade et le mid tempo, très bien fait, « No time for love », « Hello Mr Heartache » & « Let's go down fighting » peut-être un ton en dessous, mais bien au deça de pas mal de sorties : passés, actuels et à venir ; certains y trouveront aisément leur compte, rien que le « Hello ... » si l'excellent peut cotoyer le banal (ce n'est que mon opinion), la guitare à elle seule justifie aisément ce titre, le génant sur ce titre étant pour moi qques passages batteries façon lapin duracell (qui aime bien chatie bien) ; « Sheik out », encore un titre qu'aurait pu figurer sur un album des D.Lep, excellent brûlot pour la fin ; et l'inévitable « Love will know » le slow qui clôture un album (des années 80), de la gratte acoustique. Le problème du slow, c'est que la voix à elle seule doit nous embarquer et là chanter juste ne suffit plus pour sublimer, mais cela reste bien fait. On se rassure. En conclusion, un album qui dépasse tout de même les 4 étoiles, 4 un tiers ? 4 ½ ? Un pur moment de plaisir auditif, album bien ficelé avec sa bonne couche de nostalgie. À vite mettre dans sa Cdthèque, au risque d'avoir raté un épisode. Sorti il y a 20 ans, il serait sans doute au panthéon du style, une référence, voir culte ? Alors si dans votre Cdthèque vous ignorez l'alphabet, que c'est un bordel innommable, à ranger à côté de Rockarma, Hinder, Airbourne & consorts, ces groupes du nouveau millénaire, qui rejoue le style d'il y a 20 ans et plus avec le son d'aujourd'hui. Convaincue ? Alors, on achète, on écoute & ... See you soon ;-)

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