Ne tournons pas autour du pot, 2009 sera l’année House Of Lords pour les amateurs de hard rock mélodique !
Enfin entre autres groupes, dans une année relativement faste, particulièrement pour les fans français, puisque pour accompagner la sortie de ce nouvel album, James Christian et son équipe nous ont gratifié de deux dates, toutes deux relatées par notre reporter, Personne, l’une au Rockalies, l’autre au Pacific Rock, merci au passage à Toff pour son organisation lors de cette dernière date. Envie d’en découdre sur scène, ou bien période de créativité intense, ou bien envie de revenir à du hard un peu plus musclé, probablement un peu de tout cela, pour expliquer que ce Cartesian Dreams arrive à peine un an après Come To My Kingdom. J’avais relaté dans la chronique de ce dernier un léger fléchissement par rapport au World Upside Down précédent, avec une tendance un peu moins hard. Retour net à un peu plus de riffs acérés donc, appuyés par un Jimmy Bell très en forme et très inspiré, et donc un opus à nouveau un peu plus hard rock. A noter un nouveau changement de bassiste, avec l’arrivée de Chris McCarvill. Plus hard rock, certainement, mais n’en concluez pas pour autant moins de mélodies ! Au contraire, l’inspiration est au rendez vous, pas de remplissage à signaler, nous retrouvons avec plaisir cette formidable capacité à produire des titres qui captent l’attention dès la première écoute, qui allient des mélodies accrocheuses avec des soli brillants et concis, le couple James Christian Jimi Bell fonctionne à plein, sur une rythmique imparable. Le métier de ces deux là se traduit par un habile travail d’écriture, avec un équilibre parfait entre titres aux riffx incisifs comme Cartesian Dreams, les « up tempos » comme Born To Be Your Baby, Desert Rain, le formidable Bangin’, le brillant The Bigger They Come dans lequel Jimmy se lâche dans le solo. Les mid tempos cultivent les mélodies de façon plus apaisée, à l’image de A Simple Man, Saved By Rock, d’autres caracolent avec un rythme de ballade, comme Repo Man et son chant féminin en chœur qui rajoute une touche subtile, quand à Sweet September, c’est la power ballade par excellence, exercice dans lequel James se fait plaisir, il en remet d’ailleurs une couche dans le titre bonus, The Train, un dernier superbe voyage sur les rails mélodiques des californiens.
S’il est encore pour regretter le classicisme de ces rails là, les autres se régaleront de cette production somptueusement mélodique, et des rêves pas si cartésiens que cela, d’ailleurs, question existentielle du jour, peuvent ils être cartésiens, les rêves ?
Label : Sortie : Production : | Frontiers Records 2009 n/a |
Discographie : |
Twilight Of Destiny (2008) |
Myspace Officiel http://www.myspace.com/jameschristianhouseoflords
site officiel : :http://www.jameschristianmusic.com/home.html
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