Je me suis amusé avant de faire cette chronique à référencer tous les projets auxquels était associé Ted Poley.
Je passe sur Danger Danger qui l’a fait découvrir et aimer de tous les amateurs de Hard FM, AOR, pour aller plus sur le reste, qui a toujours été décevant. L’ami Seb, si il me lit, va faire des bonds de 12 mètres étant un des rares à kiffer tous ce que Poley a pu faire. Pourtant, c’est loin d’être brillant en ce qui me concerne entre Prophet, Bone Machine, Melodica, Poley Pichler, Pleasure Dome ou bien une carrière solo bancale. Tous ces projets ont souvent pâti d’une production moyenne (si je veux être sympa !!!). Un coté Underground fortement développé pour des albums qui, personnellement, prennent joyeusement la poussière.
Il faut dire que le garçon a manqué de chance se retrouvant chez Frontiers à l’époque ou la prod des albums était fortement à revoir. Toujours en omettant Danger Danger, je dois dire que sa carrière solo était ce qu’il y avait de mieux en terme de qualité même si celle si n’atteignait pas les sommets. Collatéral Dammage en 2006 et surtout Smile en 2007 était des bons opus sans être exceptionnels.
Beyond The Fade arrive donc chez Frontiers cette année et franchement c’est ce qu’il a fait de mieux à ce jour. Chapeauté par le sous boss de Frontiers, Alessandro Del Vecchio, aidé sur les compos par les frères Martin, Poley nous propose un très bon essai d’AOR.
Moins hard que Danger, on passe un agréable moment avec ce Beyond même si le cd a tendance à s’essouffler sur la longueur. Les bougons qui rejettent actuellement les produits estampillés Frontiers seront toujours déçus et trouveront l’album un peu convenu.
Pour les autres dont je fais partie, on se délectera des titres comme Let’s Start Something, Everything We Are, Hands Of Love une reprise du groupe Blonz (album éponyme de 90 produit par les Kansas Steve Walsh et Phil Ehart) pour un titre co écrit par Joe Lynn Turner et qui est dans le genre hit FM parfait mais aussi le duo avec Issa, Perfect Crime très bon également. Comme je l’ai dit précédemment sur la longueur on trouve des morceaux moins enthousiasmants comme Where I Lost You ou You Won’t See Me Crying. Ça reste audible tout de même. Un bon album d’AOR que certains trouveront trop classique. Effectivement, à bien y regarder ça manque de risques mais pour l’été ça coule tranquillement entre deux mojitos et un bain de soleil.
PS : Par contre conseil au label Italien d’arrêter de faire des clips tous pourris qui franchement ne mettent pas en valeur les titres de leurs albums. Pour Poley il en existe deux et franchement ça fait peur. (Que dire de ceux du dernier Jorn !!!). Le manque de moyen n’excuse pas tout !!!
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 13/05/2015 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Collateral Damage (2006) |
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Commentaires
Pour ses 3 albums solo, je trouve qu'on n'est pas loin du sans faute, de même que les BONE MACHINE qui auraient mérité + d'attention de la part des fans je pense, noyés au milieu des 90's Grunge. (j'aimerai bien le retour du groupe d'ailleurs un jour).
Concernant ce nouvel album solo en question, outre le fait que ce soit un très bon cru de Ted Poley, c'est également un très bel album de guitares. Les fans de la 6 cordes devraient je pense s'y attarder, avec des envolées très 80's dans le jeu de Mario Percudani (de HUNGRYHEART). D'autre part, je trouve l'album assez original (terme que je n'apprécie pas mais c'est pour interpeler ceux qui pensent sans cesse que le hard FM se répète etc etc) . Les mélodies qui s'en dégagent sont souvent créées par une osmose entre l'atmosphère instrumentale des titres et les refrains courts ("You Won't See Me Cryin'" et "We are young" notamment).
Très bonne reprise de BLONZ, signée par JL Turner et Tony Bruno de Saraya, d'ailleurs j'ai lu que Ted s'était surtout basé sur la démo de Joe Lynn Turner qui avait aussi enregistré ce titre. Très beau duo avec Issa également. Elle commence à avoir un bon carnet d'adresses la petite
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