Seconde livraison pour ce projet à la base 100% Italien puisque composé de Michele Luppi au chant et de Fabrizio Grossi à la basse et à la production.
Les deux compères ne sont pas seuls car on retrouve en guest Tommy Denander et Eric Ragno des incontournables du label Italien Frontiers. Le premier Los Angeles m’avait laissé une impression mitigée car autant les compos étaient bonnes autant la production gâchait le tout. Luppi est un chanteur exceptionnel mais hélas Grossi un producteur peu inspiré. Ce Neverland est bien mieux produit que le premier essai. Il reste quand même un problème de mixage qui fait que la batterie est bien trop en avant mais dans l’ensemble cela passe nettement mieux pour mes chastes oreilles que la bouillie du premier. Par contre au niveau de la qualité des compos, ce Neverland est peut être moins abouti que le premier. Une seule reprise sur celui-ci mais un titre de choix du grand Richard Marx, Nothing To Hide tiré du monumental Paid Vacation. La chanson est bonne à la base, la reprise est correcte mais je préfère de loin l’original. A part ça, le reste est plutôt soft avec soit des ballades, soit des mid tempos comme l’enchainement de City Of Angels et Promises qui sont deux très bonnes compos au demeurant. Par contre la ou ça coince c’est justement sur le manque de changement de tempo au long du cd. On flirte tous le temps avec le même rythme et cela peur lasser l’audition. Il n’y a que le premier titre Neverland qui dénote car il est de consonance plus hard. Attention, l’album regorge des très bon morceaux comme Higher Love ou Nowhere To Hide mais pourtant on a quand même un sentiment de lassitude au bout du 11ème titre.
Beaucoup de promesses avec le premier album, d’autant plus que la production est nettement en progrès, mais hélas l’ensemble a du mal à décoller sur la durée, la faute à des compos un peu bâties sur le même moule. Du bon AOR quand même mais comme le dernier On The Rise, un album qui est quand même loin d’être un must.
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 04/12/2009 |
Production : | Fabrizio Grossi |
Discographie : |
Los Angeles (2007) |
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Commentaires
4.5/5 Comme Nico, j'ai pas du tout l'impression d'écouter un album soft, car Luppi y met de l'énergie, dans un titre comme Paradise, ça rocke sévère, qui plus est, il y a un beau boulot sur les guitares tout au long de l'album qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde, bien au contraire ! Très bon album pour moi ...
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