Remettre sous la lumière ces albums qui ont souffert d’un contre-jour ; voilà bien le but de ces chroniques d’anciens albums qu’il ne faudrait surtout pas « éternellement » rater ...
Le principal but de la comparaison musicale ; accrocher l’intérêt de la lectrice et du lecteur. Alors, pêle-mêle je citerai la croisée entre Alliance (surtout avec son Road To Heaven) [Anecdotique ce détail en 1999, Stranded signalait un chemin long vers le Paradis [Long Way To Heaven ] et 10 ans après Alliance indiquait lui la route de ce même Paradis [Road To Heaven] ??? Hasard ?]. Ajoutons à cela un petit quelque chose de The Storm. Bilan, un A.O.R. fin et classieux avec une belle richesse dans les ponts musicaux, qui lui confèrerait un accent typique d’un groupe comme Magnum, si Magnum délaissait le Pomp Rock pour l’A.O.R..
Des hits il y en a à la pelle, si vous êtes insensibles à un titre comme Make Your Move, on parlera politique, on parlera religion, on parlera cul ; mais même dans ces domaines on ne pourra pas se comprendre. Votre sensibilité évolue sur une planète que je ne connais pas et m’indiffère. La recette facile ! Une richesse musicale non négligeable, pimentée par une interprétation sans faille et savamment épicée d’une qualité d’interprétation flirtant sans arrêt avec l’émotion.
Pensez à remercier Maënora pour les tétons qui pointent ! L’humidité dans le palais ! On rentre dans un nouveau genre : le mid tempo, pulsé … Esprit complètement retrouvé sur It’s A Long Way To Heaven. Un genre d’album qui pourrait sembler « banal » sur une première écoute glissée ; mais qui se révèlera monumentale aux fils du temps. Les raisons sont multiples, pas un titre faible, un son monstrueux une place accordée à chaque protagoniste ; personne sur la touche voire totalement le contraire. Chaque instrument hérite dignement de sa place, chaque piste est travaillée pour garder une fluidité d’ensemble. Un exemple du genre ! Il y a ce petit plus des albums qui ne prennent jamais la poussière. Cette abondance de nouvelles découvertes / sensations auditives que seul le temps accorde. Des ambiances posées, des claviers omniprésents partageant dans un parfait équilibrent l’espace sonore nécessaire à la six cordes. Un timbre de voix qui inspire le respect, ce mec ne possède pas le meilleur organe ; mais il chante avec son âme, une grande technique, parfaite justesse. Assurant parfaitement la liaison entre chaque accord, les introduisant, les accompagnants. Chaque morceau semble trop court, si bon et … Si différent. La batterie appose la mélodie, assurant pleinement son rôle ; ne sonnant jamais comme une programmation ou un simple métronome ! Pour la ligne mélodique, un bassiste sachant se faire entendre, redonnant du crédit à cet instrument si beau quand il ne fait pas simple bouche trou.
Une seule ballade pour clôturer l’album. Arrive à point nommé, comme un générique de grand film. Ce type de générique ou on se retrouve à quatre pèlerins à savourer jusqu’au bout ce qui a été un moment de vie offert. Et à revoir, encore une fois :
Mais surtout … Une fois encore, ne dites pas que Maënora ne vous avait pas prévenu !!!
Label : | ESCAPE Music |
Sortie : | 1999 |
Production : | Dave Pickell - Kenny Kaos – Ron Irving |
Discographie : |
Long Way To Heaven (1999) |
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