Le Very Prog Festival est un nouveau festival de métal progressif qui s'est déroulé à Toulouse ces 12 & 13 octobre 2018 (jour 2 ici).
Le groupe grenoblois AMON SETHIS a l’honneur d’ouvrir sur cette toute première édition. Un groupe déjà connu par les lecteurs de RockMeeting dès 2014 via cet article sur leur 2eme opus, la 2ème partie de sa trilogie, "Part II - THE FINAL STRUGGLE", dernier album en date.
Projet ambitieux bâti autour du concept de la 7ème dynastie des Pharaons, Amon Sethis met en musique le voyage initiatique du héros Ateravis à travers l'Egypte ancienne.
Ce soir nous sommes donc appelés à rejoindre l'armée du Pharaon...
Et sur scène le combat est assez vite gagné par cette armée grenobloise plutôt motivée, emmenée par Julien Tournoud, le vocaliste, appuyé avec brio par Olivier Billoint à la guitare et Adrien Gouzy aux claviers, tandis que la rythmique est assurée par … des intérimaires, et oui, le groupe est à la recherche de sa nouvelle rythmique, Julien rend hommage en cours de concert aux deux remplaçants ponctuels, qui s’acquittent on ne peut mieux de leur tache. Les deux albums sont au menu, et le set se termine en beauté et sous les applaudissements avec Pharaoh's Army, un bon début pour cette première édition !
Après les grenoblois, ce sont les niçois de Spheric Universe Experience qui prennent le relais. Le quintet s’articule sur la meme base rythmique, guitare, claviers. Un groupe très expérimenté puisque initialement formé en 1999 par le guitariste Vince Benaim et John Drai En 2005, le groupe publie son premier album studio, Mental Torments. Deux ans plus tard, en avril 2007 sort l'album Anima, au label Replica Records, puis c’est Unreal, le 19 mai 2009 au label Sensory Records. En 2012 sort l'album The New Eve. Le 24 janvier 2016, ils jouent à l'O2 Academy Islington de Londres, au Royaume-Uni, ce qui nous vaut le dernier album en date, live, sorti le 27 janvier 2017 sous le titre Live in London.
Le set s’ouvre avec The New Eve, puis The Inner Quest, un titre de l’album Anima paru en 2007, qui sera l’album le plus joué ce soir, on aura aussi droit à Sceptic et The Key. Le groupe est dynamisé par son nouveau bassiste, Julien Negro, qui manifestement se régale sur un titre soutenu comme The inner Quest. Place au piano et une ballade sur un nouveau titre, Questions, dédié à Valentin, un fan du groupe disparu il y a peu, un hommage lui avait été rendu sur la page FB du groupe, il est renouvelé ce soir avec ce morceau qui lui est dédié. Un très beau titre qui donne envie d’écouter le nouvel album, encore en préparation. The Key, long titre épique de plus de 10 minutes, finit de convaincre le public qui aplaudit généreusement à la fin.
Place aux Australiens de Caligula’s Horse qui entame son set un peu avant 23h. Ce groupe de metal progressif est originaire de Brisbane, et a été fondé par Sam Vallen et Jim Grey début 2011. Aujourd'hui, le groupe est composé du chanteur Jim Grey, du guitariste soliste Sam Vallen, du guitariste Adrian Goleby, du bassiste et choriste David Couper, et du batteur Josh Griffin. Leur premier album Moments from Ephemeral City (2011), et l'EP qui a suivi EP Colossus (2011) furent produits indépendamment, avant que le groupe ne signe avec Welking records et ne sortent leur second album, The Tide, the Thief, & River's End (2013). Le groupe a ensuite rejoint la maison de production Inside Out Music pour sortir leur album Bloom en 2015, c’est le premier succès commercial du groupe, l’album atteint la 16e place des charts d'albums Australiens.
Le quatrième album du groupe, In Contact, est sorti le 15 septembre 2017, c’est tout logiquement celui qui aura la part belle sur la set-list de ce soir, cela demarre d’ailleurs avec deux des titres de celui-ci, et dans le même ordre, Dream The Dead et Will's Song (let The Colours Run). Le chant clair de Jim donne par moment une connotation pop, toute relative et contredite par des passages metal beaucoup plus agressifs, pas de doutes, le groupe cultive les transitions progressives et maitrise son art. Après Dark Hair Down et Rust, Jim fait voter le public pour choisir entre Turntail, titre parfois joué en rappel, et The Hands Are the Hardest, du dernier opus, et à l’applaudimètre, à la surprise de Jim, c’est ce dernier qui écrase Turntail, que du coup nous n’aurons pas, sans regrets, le nouveau titre est très convaincant. Et pour maintenir le public en haleine jusqu’à la fin, les australiens terminent le set en beauté, enchainant deux de leurs classiques, Bloom et Marigold, qui leur valent une derniere salve d’applaudissements. Une première journée qui se termine en beauté, rendez vous au lendemain pour une suite qui s’annonce tout aussi palpitante !
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