Jeudi 04 Décembre 2014, un bon millier de personnes s'étaient données rendez-vous au Rocher de Palmer de Bordeaux,
pour assister à cette soirée métallisée, signée Base Productions. Au programme: EPICA, le groupe de Métal Symphonique Néerlandais, en tournée pour la promotion de leur 6ème album, intitulé The Quantum Enigma.Mais, auparavant, les fans auront droit à deux premières parties. Du Speed Métal Mélodique, avec les Anglais de Dragonforce, mais, aussi, du Groove Death Métal, avec, l'une des révélations du Hellfest 2014, les Français de Dagoba, auxquels revient l'honneur d'ouvrir le bal. Dès l'entame, sur I Reptile, les Marseillais mettent le feu aux poudres avec tempo musclé, guitare puissante, basse pachydermique, voix death, et, groove sur le refrain. Shawter, le frontman, joue avec le public, en faisant séparer la salle en deux pour un rentre dedans, ou, en faisant tourner en rond, les plus motivés, sur les quatre autres morceaux killers qui complètent le set. Une demi-heure bien chaude, très appréciée par les purs et durs.
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21h00, c'est au tour de Dragonforce d'apparaitre, et, de démarrer à fond les manettes, avec Fury Of The Storm. Du Speed Métal, de haute volée, avec des chorus de shredder, très mélodiques distillés par les deux fines gachettes que sont Herman Li, et, Sam Totman. Meme énergie sur des titres tels que Three Hammers, où, l'excellent chanteur Marc Hudson transforme les spectateurs en acteurs du spectacle, mais, aussi, sur le superbe Cry Thunder, où les solos se jouent à quatre mains, ou, enfin, le flamboyant Through The Fire And Flames qui achève ce numéro d'équilibristes, dans une avalanche de notes aériennes, rapides, et, mélodiques, qui virevoltent de chaque coté de la scène. La salle laisse exploser sa joie avec des applaudissements bien nourris. Après ces deux bons moments, les fans d'Epica sont prets pour accueillir leurs icones.
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22h00, les lumières s'éteignent, et, dans la sono, résonne le très symphonique Originem. Dans la pénombre, on devine les silhouettes des musiciens. Arien Van Weesenbeek s'installe derrière ses futs, Coen Janssen se positionne aux claviers, puis, arrivent, le bassiste Rob Van Der Loo, accompagné du guitariste Isaac Delahaye. Ensuite, c'est au tour de l'autre guitariste, Mark Jansen, de se glisser sur la gauche. Acclamations du public, et, en ouverture, on a droit à The Second Stone qui part sur les chapeaux de roues, dans un faisceau de lumières incandescentes. A ce moment-là, la chanteuse Simone Simons, toute vétue de noir, fait son entrée sous les clameurs, tout en greffant sa voix haute et claire, sur cet ensemble solennel et fougueux. Enchainement, sur le tout aussi rapide, The Essence Of Silence, sur lequel Mark Jansen fera entendre sa voix death, tout comme il le fera, plus tard, sur Victims Of Contigency. Parmi les grands moments, citons Storm The Sorrow, sur lequel Simone Simons prend des intonations de voix à la Kate Bush, mais, aussi, Fools Of Damnations, et, Sancta Terra, avec leurs belles harmonies Orientales. Citons, encore, Chemical Insomnia, qui sonne comme une musique de film, et, The Obsessive Devotion, sur lequel Coen Janssen démontrera son grand talent de claviériste. En fin de show, l'intensité musicale monte en puissance sur des titres exécutés avec une maestria sans pareil, à l'image de Natural Corruption sur lequel Isaac Delahaye, et Mark Jansen délivreront, tour à tour, des chorus chromés parfaitement ciselés, comme sur l'ultime morceau, The Phantom Agony. Le groupe se retire sous les acclamations des fans qui en redemandent en scandant le nom du groupe. 23h10, Coen Janssen revient seul pour chauffer l'assitance, et, dès qu'apparait le reste de la formation, c'est parti pour trois titres, avec tout d'abord, le gallopant Cry For The Moon, puis, le bien lyrique Unchain Utopia, et, enfin, le très enlevé Consign To Oblivion, le tout dans une cohésion absolument inouie. Standing ovation, salut au public, mission accomplie pour Epica, au regard des spectateurs qui quittent la salle avec l'enthousiasme des grands soirs. Au final, un show époustouflant, une véritable épopée lyrique à la fougue épique, sublimée par une scénographie très bien réglée, et, un magnifique jeu de lumière qui, désormais, propulse ce groupe, déjà très talentueux, aux plus hauts sommets du genre. Absolument topissime!
John Markus - Photos: Terry R.M. )
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