Un peu plus de 150 personnes, en ce Vendredi 04 Avril,
à la Maison d'Activités Culturelles du Campus Universitaire de Bordeaux, pour assister à la prestation des Blues Pills, le combo de Heavy Rock Psychédélic, Franco-Américano-Suédois, en tournée pour la promotion de leur nouvel EP: Live At Rockpalast.
Avant cela, c'est aux Libido Fuzz, la formation Bordelaise de Heavy Boogie Psychédélic que revient l'honneur d'ouvrir le bal, dès 21h15. La basse est tenue par Nick Blazy, Thibault "Bison" Guezennec est à la batterie, Pierre Alexis Mengual à la guitare, et, au chant. Un effet de larsen, et, c'est I Was Made On A Desert Road. Un riff entétant, façon Robin Trower, délivré par Pierre-Alexis, et, Nick sculpte une ligne de basse hypnotique, en osmose avec le tempo obsédant de Thibault. Meme approche avec l'excellent The Last Psychédélic Blues où Pierre Alexis chante à la manière de Jim Morrison, et, délivre un chorus bien chaud à la wah-wah. Le combo nous gratifie, aussi, de quelques nouveaux morceaux, le solide Oblique Stratégies, l'énergique Waiting For The Postman, ou, encore, le très psychédélique Redemption Of The Bison, où Thibault, torse nu derrière ses futs, dans une posture façon Dennis Thompson des MC 5, frappe un tempo/chorus absolument époustouflant, chaleureusement salué par la salle. Enfin, on a droit au superbe Sunset, avec son riff groovy, style Cream/ Led Zep, et, wah-wah Hendrixienne qui transcende des spectateurs définitivement conquis.
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Fin du set, entracte, et, à 22h20, c'est au tour des Blues Pills de monter sur scène. A la batterie, exit Cory Berry, c'est le Suédois André Kvarnstrom ( ex Truckfighters) qui le remplace. A la basse, on trouve l'Américain Zack Anderson ( Radio Moscow), à la guitare le Breton virtuose Dorian Sorriaux, et, au chant, la féline Suédoise Elin Larsson, gainée, comme une Diva, dans une longue robe noire. Dès l'entame, ça part très fort avec High Class, une mise en bouche classieuse, couleur Jefferson Airplane. André martelle son tom bass, Zack, en bon métronome, tricote sur son manche une ligne de basse bien ronde, Elin module sa voix à la manière de Grace Slick, et, Dorian nous envoie un chorus avec un feelingà fleur de peau, digne de Paul Kossoff des Free. Applaudissements, et, le groupe enchaine avec Bliss. Un riff à la wah-wah avec un groove très Hendrixien qui séduit l'assistance. Le show se poursuit avec des titres alternant les climats, tels que Dig In, Little Sun, et, Mind Exit, où la voix puissante, et profonde, d'Elin prend toute sa dimension, devant un auditoire ébahi et transporté. Autre moment fort, le bouillonnant Astral Plane, et, ses accents psychédéliques où le groupe fait preuve d'une formidable cohésion. Citons, aussi, le très Zéppelinien The Time Is Now, ou, encore, l'énorme Devil Man sur lequel Elin démarre un chant plaintif, a cappella, qui fait frissonner la salle, et, headbanguer les premiers rangs sur le final. En fin de set, le groupe offrira Gypsy, une reprise de Chubby Checker, où André se montre flamboyant, et, où Dorian distille de beaux phrasés bien chauds en slide. Ovation du public qui en redemande. Le groupe revient pour interpréter le très énergique Black Smoke, sur lequel Dorian cassera une corde, ce qui ne l'empechera pas d'assurer son job en construisant des chorus extrèmement mélodiques. Les bravos fusent, et, le public est ravi d'avoir pu assister à une telle affiche psychédélique, grace au collectif Make It Sabbathy. Belle soirée!
Photos Sandra Basso.
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